Jeunes 189

Tunisiens, experts et expatriés

Chaque année, des Tunisiens bardés de diplômes décident de quitter le bercail. Manque d’opportunités, quête d’un milieu professionnel qui parie sur la jeunesse… Les raisons peuvent êtres multiples. Monaem Ben Lellahom, Mouna Ben Garga, Nacer N’ciri et Mona Sammari sont devenus citoyens du monde. Là où ils posent leurs valises, ils s’imposent par leurs compétences.

À peine j’ouvre les yeux : un film contre l’amnésie et la nostalgie

Sorti en salles à la veille du 5ème anniversaire de la fuite du général Ben Ali, le premier long métrage de Leyla Bouzid, À peine j’ouvre les yeux, vient d’achever une honorable carrière nationale de dix semaines, avant de continuer son chemin dans le monde, du Liban au Canada, en passant par les festivals de San Francisco et de Tribeca (New York). Les jeunes protagonistes du film sont emblématiques de toute une génération qui poursuit son chemin. Leurs esprits ont commencé à se libérer, il leur reste à libérer leurs corps et ceux de leurs parents. Vaste chantier, qui engage toute la société et pas telle ou telle classe sociale seulement, n’en déplaise aux porte-paroles du peuple.

إصلاحية سيدي الهاني : طموحات مع وقف التنفيذ

تتراوح اعمارهم بين 13 و 17 سنة. تختلف قصصهم و جنحهم وعقوباتهم. يتفاوت حرص أسرهم على مرافقتهم النفسية و الاجتماعية. إلا أنّ نفس الهاجس يسكنهم : هل تكون عودتهم إلى المجتمع بداية جديدة ؟ كيف لهم أن يتصالحوا معه و مع ذواتهم لمواصلة الدراسة أو التكوين استعدادا لخوض الحياة المهنية ؟ اشكاليات يعمل مركز إصلاح الأطفال الجانحين بسيدي الهاني، غرب ولاية سوسة، على معالجتها من خلال بلورة آليات كفيلة بتحسين الإدماج الاجتماعي و المهني. تجربة أثارت اهتمام نواة. ربورتاج.

شباب حيّ التضامن يرفض الوصم ويسعى لتغيير واقعه

تتمثل أهداف المشروع في دعم إنخراط شباب المنطقة في الشأن العام وتقوية مشاركته في تقرير السياسات العمومية المحلية ومساعدته على بعث بعض المشاريع النموذجيّة الصغيرة من فئة الإقتصاد التضامني. ويعود إختيار حي التضامن لما يعانيه من تهميش إقتصادي ومن وصم إجتماعي طيلة عقود

De l’or et de la jeunesse : Un cas symptomatique d’exclusion !

[…] Souvent nous évoquons sur Nawaat la question de la gestion et du partage équitable des richesses de ce pays. Hélas, très souvent, la perception de ces richesses est limitée aux ressources naturelles. Or, le drame des jeunes, c’est qu’ils sont également exclus de tout un circuit de situations jalousement acquises. Parmi ces richesses, citons l’accès aux devises, l’accès à l’or, l’accès au commerce frontalier, l’accès équitable à la fonction publique, etc [….]

Ces pratiques honnies qui perdurent !

Nous assistons, démunis, à la libération de personnes jugées dangereuses, alors que des jeunes sont poursuivis en justice pour des faits beaucoup moins graves, comme la consommation de cannabis. Les contrebandiers et les corrompus de tous bords ne sont pas inquiétés, car il semble que les mesures prises en matière de lutte contre le terrorisme ne les concernent tout simplement pas.

Une jeunesse se fane et se fanatise

La difficulté à appréhender le terrorisme provient du chevauchement et l’enchevêtrement de ses causes dont l’identification est primordiale pour pouvoir trouver une stratégie de lutte dévastatrice de ce fléau ravageur qui non seulement prend de plus en plus de l’ampleur mais trouve du financement. Nous devons commencer par le combat contre le fanatisme religieux afin de sauver une jeunesse qui tombe proie dans les griffes de ses prédateurs car le capital humain est le plus important pour l’industrie de la mort.

Interview avec Edgar Morin : « L’espoir n’est jamais une certitude » !

En ces temps d’indigence, quoi de plus salutaire que la voix lucide d’Edgar Morin pour dessiller nos dénis. L’auteur de La Méthode est venu nous rappeler que « tout ce qui ne se régénère pas dégénère », la démocratie en l’occurrence. Car « si elle n’est pas vitalisée par la diversité des opinions et le choc des idées, la démocratie devient synonyme de médiocratie ». En fait, comme tout système, la démocratie se nourrit d’antagonismes tout en les régulant. Ainsi parla Morin, face à un public tunisien venu nombreux détremper son désarroi dans la complexité décomplexée.

Le tatouage en Tunisie

Avec ou sans histoire, esthétique ou symbolique, le tatouage est une décision importante qui marque à jamais chaque personne qui le fait. Ce fragment de la mémoire corporelle peut exprimer un souvenir, une joie ou un chagrin qu’on se promet de ne jamais oublier. En Tunisie, une nouvelle vague de tatouages revient en force surtout chez les jeunes. Comment et pourquoi les Tunisiens se font tatouer ? Dans ce nouveau documentaire de Nawaat, des Tunisiens répondent et donnent leurs avis, de professionnels et de passionnés ou non de cet art qui n’est pas assez reconnu dans notre pays.

Chronique délirante d’une capitale en détresse

Je vis les vieillards, passagers d’autres cercueils itinérants semblables au nôtre, suffoquer dans les airs bourrés de ces petites lucioles de désœuvrement et de misérabilisme, je vis les marchands ambulants en train de s’extraire les crottes de nez en envoyant paître la dette extérieure et la décroissance économique, je vis les demoiselles d’honneur et de déshonneur se torcher le cul avec les histoires bidon des dirigeants en costume…

Journal intime d’une jeunesse Tunisienne

Nous sommes ceux qu’on traite de bons à rien, d’irresponsables, d’incapables, de chômeurs, de terroristes, d’alcooliques, de schizophrènes…Nous sommes nés à l’époque de Ben Ali, ceux qui n’ont pas connu Bourguiba, ceux que la génération précédente traite d’incultes, d’ignares ou d’impolis…

Des ateliers de théâtre pour des adolescents sous protection judiciaire

Proposer des ateliers de théâtre à des adolescents sous protection judiciaire, c’est le défi que s’est donné l’association Culture for Citizenship, en partenariat avec l’espace Mass’Art. Ils ont entre 14 et 18 ans. Et en connaissent déjà un peu trop de la vie. Sous protection judiciaire, ces jeunes filles et garçons vivent au Centre de Protection Sociale des Enfants de Tunis (CPSET). Reportage.

الدورة الثانية للإنتخابات الرئاسيّة 2014: التونسي بين الإقتناع والإضطرار

مجموعة من الدوافع كانت وراء خروج التونسيّين للتصويت والإختيار بين اسمين يتخذان بعدا رمزيّا ويختزلان مشروعين مختلفين بالنسبة لمن صوّت لكلّ منها، فتنوّعت الإختيارات بين من يبحث عن الإستقرار ودرء خطر الإرهاب ووقف التدهور الإقتصاديّ من جهة وبين من يرى في التصويت قطعا للطريق أمام عودة الإستبداد والحكم الشموليّ وخطوة جديدة نحو تكريس المسار الديمقراطيّ والتغيير الجذريّ.