Nasreddinne Ben Saïda, directeur du journal Attounoussia à été condamné le 8 mars 2012 à verser une amende de 1000 dinars et à détruire toutes […]

Nasreddinne Ben Saïda, directeur du journal Attounoussia à été condamné le 8 mars 2012 à verser une amende de 1000 dinars et à détruire toutes […]
Au cours des cinq années suivantes, la Tunisie a été néanmoins régulièrement poussée au second plan par les principaux gardiens de la liberté d’expression au profit de pays comme la Chine et l’Iran. De même que les membres du gouvernement des États-Unis qui – en dépit de Mme Clinton qui a mentionné la Tunisie dans ses remarques sur la « Net Freedom » en 2010 – semblent avoir concentré leurs efforts sur lesdits deux pays, en pensant au financement des outils de contournements développés avec la Chine.
Le 15 février 2012, Nasreddine Ben Saïda, directeur du journal Attounsia a été arrêté et emprisonné pour “atteinte aux bonnes mœurs et trouble à l’ordre public” selon l’article 121 du code pénal. Cette arrestation a été faite à la suite d’une publication à la Une du même journal d’une photographie du footballeur Sami Khedira avec son épouse mannequin Lena Gercke dénudée. Rappelons que la même photo a été aussi publiée dans le magazine allemand GQ et que M.Khedira s’expose tout le temps aux photographes du monde entier en compagnie du mannequin.
Le 23 janvier 2012 a eu lieu la deuxième audience du procès de la chaine Nesma TV accusé par des centaines d’avocats d’avoir diffusé le film Persépolis considéré comme blasphématoire. Rappelons que ce film traite de la révolution islamique en Iran. Le ministre de la justice, Nourreddine Bhiri, décide contre toute attente, d’interdire aux journalistes de couvrir le procès.
La chute du régime de Zine el Abidine Ben Ali a permis aux internautes tunisiens de profiter d’une période d’accès libre à Internet, ce après que l’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) ait désactivé ses machines de filtrage.
Si la chute de Ben Ali a ouvert les portes de la liberté d’expression et marqué la fin de la censure sur Internet, elle a aussi permis l’émergence d’une censure morale et religieuse. La droite a profité tout autant que la gauche de la chute du mur de la peur. Elle s’est organisée en partis politiques ou en associations, a appelé à des manifestations pour condamner des évènements culturels considérés comme du «harcèlement religieux”, et tenté de traduire en justice ceux dont les actes ont «porté atteinte à l’islam”.
Le blogueur et activiste Zakarya Bouguerra a été arrêté le 1er Février 2012 alors qu’il participait à une manifestation de soutien à Samir Feriani à la Kasbah. Il venait de reconnaître le policier Issem Dardouri parmi les policiers qui manifestaient au même moment […]
Par Dhouha Ben Youssef – Alors qu’en l’espace d’un an la Tunisie accuse le meilleur taux de pénétration d’internet/population au Maghreb (~28%), dont plus de 77% utilisateurs de réseaux sociaux, la liberté d’expression sur internet devrait être garantie. Malheureusement, non ! […]
Par Najet Zouaoui Suite à la campagne de diffamation lancée depuis mai 2010 par Nizar Bahloul directeur général de Business news à l’encontre de l’ancien Ambassadeur de Tunisie à Abou Dhabi Ahmed ben Mustapha et de son épouse […]
Pendant des années, les Tunisiens ont souffert de l’omerta des médias au sujet de l’atteinte du régime aux droits numériques, […]
Par Zein Abdelkefi, De la fin d’un système A l’« actif » des dictatures, le développement des pays : Amérique […]
Cette semaine nous fêtons sept mois de « liberté » conçue, transportée et exportée par Internet, cependant cet ingénieux moyen de communication se retrouve dans la balance de la justice Tunisienne […]
En Tunisie, l’indépendance de la justice relève plus de la fiction que de la réalité. Qui en doute encore ? […]
Je suis Samir Feriani. Les tunisiens et tunisiennes sont tous des Samir Feriani. Non pas parce que je suis policier […]
Les « martyrs vivants », « les blessés de la révolution », sont parmi les noms qu’on a attribués à […]
[…] Leur conclusion est sans appel : non seulement l’efficacité d’une telle mesure est loin d’être prouvée mais le cout engendré par la mise en place d’un tel filtrage est estimé pour les cinq prochaines années entre 72 et 79 millions de dinars […]
Mise au point à propos du papier “Les thuriféraires libanais de la dictature tunisienne.” […]
Ce gouvernement ne représente rien ni personne, sinon des intérêts extérieurs à la Tunisie et à son peuple, et il est temps que les véritables patriotes de notre pays se réveillent et exigent de la part des vieillards qui nous gouvernent le début du nettoyage de printemps que l’on a demandé !