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Tunisie : Téléréalité et pornographie sociale.

Alors qu’elles continuent à mettre en spectacle le politiquement « incorrect », les chaînes privées se revendiquent d’une liberté et d’une pluralité, largement usurpées. A ce propos, la prolifération des émissions de téléréalité est édifiante. Ce genre qui consacre la « télévision du pauvre », instituée par le « président des pauvres »*, s’accapare l’audimat en vantant la pornographie sociale.

liberté de la presse, éthique, déontologie et liberté d’expression

De la crise du journalisme tunisien : Éthique, déontologie et listes noires.

Suite à la révolution, toute une société va se retrouver confrontée aux actes des indignes ayant agi en toute impunité, après avoir monnayé leurs honneurs auprès d’une vile dictature. L’état du système du droit, déjà en crise sous la dictature, s’est retrouvé dans l’incapacité de proposer des dispositifs « civilisés » pour solder un lourd passé. L’incapacité due à cette crise, entre autres, à fournir des réponses, va être d’autant plus perceptible dès que l’on aborde le passif des violations déontologiques dans le secteur des médias sous le règne de Ben Ali. Entre menaces de « listes noires » et incapacité du droit à arbitrer (I), la réponse va s’avérer complexe. Une complexité que révèle volontiers une esquisse de déconstruction de la présente crise éthique du journalisme tunisien (II). Et la sortie du tunnel ne semble pas si proche, tant la dimension économique, y compris durant la période postrévolutionnaire, mêle argent et déontologie dans une difficile équation (III).

Rapport de la Banque Mondiale sur la corruption des Ben Ali Ou « la révolution inachevée »

Intitulée « All in the Family, State Capture in Tunisia », le rapport a été publié fin mars 2014, dans la série des documents de travail de la Banque mondiale consacrés à la recherche sur les politiques. Cette enquête sur la corruption économique en Tunisie, entre 1987 et 2010 sous le régime du président déchu Zine El Abidine Ben Ali, a pour but d’ « identifier la relation entre les politiques d’investissement et les intérêts des hommes politiques Tunisiens dans le monde des affaires »

La télévision tunisienne, à l’ère du sensationnalisme

En privilégiant les échanges d’insultes aux vrais débats d’idées, en troquant sa vocation didactique contre la télé poubelle, en substituant le sensationnel à la rigueur du journalisme, la télévision ne peut que se transformer en une machine de désinformation de masse ; et c’est uniquement pour cette raison que la télévision est aujourd’hui devenue le moyen incontournable de la propagande idéologique, voire partisane.

Démystification de Moez Joudi

Moez Joudi. Dans quelle catégorie peut-on le mettre ? Sommes-nous vraiment devant un expert de calibre international que l’on doit écouter avec attention ? Ou bien la réalité est toute autre ? En tout cas, une seule façon pour le savoir : décortiquer son discours.

Le pouvoir s’attaque à la presse… tel un loup aux abois !

Depuis que la troïka, plus précisément Ennahdha a tenu le pouvoir, au lieu de s’attaquer à la corruption qui gangrène le pays et de se concentrer dans l’écriture de constitution, Ennahdha s’en prend à un ennemi qui n’est point vulnérable et entre gratuitement et bêtement en guerre contre les médias les traitant par « les médias de la honte » (i3lem el 3ar) parce que -selon elle- tous les médias qui n’ont pas manifesté un minimum d’allégeance pour le parti au pouvoir sont considérés comme des traîtres à la révolution, à la démocratie, au choix du peuple et surtout à la fameuse légitimité !