Just six years ago… The year was 2005 – not all that long ago – that Zine Ben Ali won […]
Just six years ago… The year was 2005 – not all that long ago – that Zine Ben Ali won […]
Avant le 14 janvier, les chaînes de télévision tunisiennes ne m’intéressaient pas vraiment. Des journaux de l’info vides de tout sens, des feuilletons sans scénarios et des talk shows sans « talk » ni « show ». Après ce qu’on appelle la révolution du peuple tunisien, des discussions plus ou moins structurées et passionnantes ont pris place dans notre champs télévisuel. Ça se dispute et ça chamaille, on y explique des choses et j’ai presque déserté les chaînes françaises avec leurs programmes politiques et documentaires.
Presque six mois se sont écoulés depuis la fuite de Ben Ali, et rien n’a encore changé. Encore les pratiques du pouvoirs restent opaques, encore la voix du peuple est réprimée et étouffée, encore nous subissons des décisions qui nous relèguent au stade infantile, à la minorité. Notre parole, notre voix a pourtant résonné pendant près d’un mois et son échos résonne encore à travers le monde.
Par Yacine Jeloui – Cet appel aurait pu s’intituler « J’accuse ! ». Mais trop d’entre nous se sont contentés jusqu’à présent de la critique. Or notre objectif collectif est la construction de la Tunisie de demain. Les querelles, les accusations, et s’appesantir sur le passé ne constituent pas une voie vers cette construction. Aussi, je serai constructif et j’appelle.
En acceptant tôt, dès le 17 janvier, un portefeuille ministériel au sein du 1er gouvernement de l’après Ben Ali, Mr Chebbi, leader du Parti démocrate progressiste ( PDP), est passé du statut d’une figure de proue de l’Opposition à une cible privilégiée de critiques […]
Par Chedly Ben Salem. Mes frères tunisiens et chers compatriotes, Que nous soyons de gauche, de droite ou de n’importe […]
Dès la fuite de l’ex-président Ben Ali, le 14 janvier 2011, le bureau politique ainsi que les membres du Comité Central du RCD se sont réunis discrètement pour arrêter une stratégie visant à maintenir le pouvoir du RCD
Par Mohamed Madhkour – Je m’adresse à vous parce que je respecte votre lutte qui n’a pas commencé un 14 Janvier, je m’adresse à vous par respect à votre militantisme […]
La lecture de ce pamphlet m’a rappelé les sordides articles de presses de bas étage sous l’ancien régime où des pseudos-journalistes, n’ayant comme talent qu’une vulgarité à toute épreuve, portaient atteinte à l’honneur d’une des femmes les plus respectables de Tunisie, Mme Sihem Ben Sedrine. Elle, au moins, a su garder sa dignité avant et après la chute du dictateur. A méditer…
Après « Ben Ali dégage », les jeunes tunisiens scandent « RCD dégage ». Dimanche soir, un communiqué lu à […]
je vous invite ici, à travers ma propre lecture subjective, à une petite analyse de ce parti qui a monopolisé l’espace politique pendant 23 ans.[…]
Les maladresses du premier ministre et de certains des ministres désignés, les atermoie-ments des partis politiques et de l’UGTT, les démissions successives ne font qu’aggraver mon désarroi. Face à un tel dilettantisme comment se taire !
Dans chaque révolution il y a trois moments : le premier est la nécessité d’agir parce qu’on n’a Rien et on est réduit à Rien, le second est de vouloir réaliser quelque chose qui reste de l’ordre de l’absolu pour palier tout ce qu’on n’avait pas et donc on cherche un Tout et on devient Tout
Je ne vous déteste pas. Au contraire. J’ai toujours eu un respect immense pour les hommes qui savent prendre rendez-vous avec l’Histoire. Et vous en faites manifestement partie.
Nous avons assisté à une révolution d’une fierté, d’une dignité et d’un patriotisme inégalés. Ce cri, cette clameur audibles sur le globe entier appelaient à la restauration d’une dignité et d’une liberté confisquées à la Tunisie entière. Toutes les classes sociales sans exception aucune se sont révoltées contre la dictature obscure d’un pantin manipulé par une mante religieuse, le tout relayé par un système gangréné dont quelques rares rouages ont été épargnés.