Jalila Klout – Les journées des 8 et 9 Avril 1938 au cours desquelles le peuple réclamait un Parlement strictement tunisien ont été oubliées mais elles doivent faire très mal dans la mémoire des patriotes. Le peuple tunisien se trouve depuis neuf mois à la croisée des chemins : va-t-il enclencher le processus de transformation révolutionnaire de la société ou subir la contre-révolution et accepter la pacification par un retour au protectorat et la continuité de l’Etat colonial ?
Ce que j’attends de la Constituante
Voici que le code électoral de la Constituante est en place, et que la surveillance du processus électoral n’est plus entre les mains du Ministère de l’Intérieur.[…]
Le risque du détournement de la Révolution tunisienne par la future Assemblée Nationale Constituante.
[…] l’analyse qui va être entreprise dans la présente étude laisse apparaître néanmoins que les futurs candidats de cette Assemblée Constituante seraient favorables à la continuité de la politique de BEN ALI, notamment en brandissant la menace de l’islamise sous couvert des droits de l’homme, en revendiquant une laïcité excessive à travers un féminisme exagéré […]
L’Argent Roi : Les rapports incestueux entre l’argent et la politique pendant l’ère Ben Ali
Par Fathi Kemicha – Le spectacle de l’ouverture des coffres-forts de la résidence personnelle de l’ancien dictateur ne doit pas occulter la question des rapports entre certains milieux d’affaires et l’ancien président et sa famille élargie […]
Un régime parlementaire…pour quoi faire ?
Par Youssef Ben Slamia – Le buzz médiatique évolue chaque jour à la vitesse de la lumière en Tunisie. Dans ce billet j’ai quand même choisi de revenir à ma manière sur l’une des dernières controverses de la Tunisie post révolutionnaire : le choix, ou non, d’un régime parlementaire
Quelle nouvelle constitution pour la Tunisie
Par Hatem Bennour – Nous n’avons pas le temps pour élire une assemblée constituante en Tunisie. D’ailleurs, je ne vois pas comment, elle pourrait se faire élire, qui pourrait se présenter et comment vont se faire les élections. Est ce qu’on va avoir le choix entre 10 ou 1000 personnes, 10 c’est gérable, 1000 non.
Tunisie : De l’incurie des clercs
Par : Amjad Ghazi Spectacle surréaliste que celui que nous a offert la TV nationale en transmettant les débats de […]
Les révoltes tunisiennes doivent accoucher d’un régime parlementaire
D’abord une remarque de forme : ne brouillons pas les cartes, les révoltes tunisiennes n‘ont aucun lien avec ce que […]
Exercice de liberté d’expression sur fond de révolution
Mais avant cela, et au plus vite, il faut commencer par notre gouvernement de transition. Nous devons être surs de ces hommes et femmes car le peuple tunisien doit avoir confiance en son gouvernement. Car n’oublions pas que même l’opposition ‘légale’ (puisque légalisée par ben ali pour le servir) a quelques exceptions près (PDP…) a fricoté avec l’ancien régime.
Tunisia: Zine Ben Ali Tunisia’s President Flees The Country To Malta
It’s semi official. Zine Ben Ali, Tunisia and his corrupt, oppressive regime are now history. There are numerous reports, including one from Le Monde that Ben Ali is gone and turned the governing of the country over to the Tunisian army. He did this after several press conferences these past days spoken in a language I am told he has not used for 23 years – the Tunisian Arabic dialect – offering the people of his country much of what it is that he has taken away these past decades: economic opportunity and democracy. Too little too late, his concessions were laughed at and did nothing to dampen the opposition.
Pourquoi je ne crois pas Ben Ali
J’ai entendu comme les millions de mes concitoyens les deux discours du Président tunisien lors de ce que les journalistes appellent maintenant : le soulèvement de Sidi-Bouzid. Après un silence coupable de deux semaines au début , Ben Ali a juste mandaté sa police de nettoyer l’insurrection. Deux semaines après, quelques morts après , Ben Ali a daigné s’adresser au peuple à deux reprises et à chaque fois en décalage par rapport aux revendications de la rue qui ont évolué depuis.
Sidi-Bouzid – Tunisie : Éloge D’une Révolte Déjà Trahie Ou, Du Droit-Devoir De Résistance À L’oppression… Et À La Trahison
Il y a eu d’abord GAFSA l’insurgée avec, en 2008, un record de longévité de 6 mois de résistance à l’oppression, mais, malheureusement, circonscrite dans le périmètre géographique de la petite ville minière de Redeyef. Il y a eu ensuite, en août 2010, BENGUERDANE l’insoumise, qu’on voulait soi-disant « faire sortir du circuit informel-illégal » pour que les familles maffieuses puissent récupérer un « marché » (couvrant presque l’entier sud tunisien) approvisionné…
Tunisia: Yezzi Fock (It’s Enough!)
This has become the theme of the nationwide protests in Tunisia which continue unabated. “Enough” refers to the high levels of unemployment in the country, the pervasive corruption, especially of the two ruling families and the decades of seething repression which has kept Zine Ben Ali in power now for 23 years.
Des Citoyens, des victimes, des assassins et des lâches !
I.— Des victimes et des assassins Il convient d’abord de rappeler l’un des piliers du pacte républicain autour duquel […]
سيدي بوزيد في البرلمان: قد أسمعت لو ناديت حيّا.. لكن لا حياة لمن تنادي؟
Tunisie : Le choix de Ben Ali
Près de quatre ans avant la prochaine “échéance électorale” en Tunisie, les modalités pour faire adopter une nouvelle et énième révision de la Constitution divisent les conseillers de la présidence. Si tous s’accordent déjà sur la suppression de la limite d’âge pour se présenter au poste suprême de l’État, qui est aujourd’hui fixée à 75 ans, et ne permet donc pas à l’actuel chef de l’État, Zine el Abidine Ben Ali, de briguer un nouveau mandat en 2014 (date à laquelle il aura 78 ans), un véritable casse-tête les oppose au sujet de la durée du mandat présidentiel. En effet, le ministre conseiller porte-parole de la présidence, Abdelaziz Ben Dhia, est favorable au maintien du quinquennat, tandis que le conseiller politique, Abdelwaheb Abdallah, souhaiterait l’institution d’un septennat, afin d’assurer «plus de stabilité et éviter les révisions constitutionnelles à chaque scrutin présidentiel». […]
Censure en Tunisie : La réponse de M Ammar à ma “Lettre pour un député”
Il y deux jours, en ouvrant ma boite aux lettres, je suis tombé sur un courrier très particulier : Un courrier de la part du ministère tunisien des technologies de la communication ! A l’intérieur, une lettre émanant du “bureau des relations avec le citoyen” […]
Les organisations « Alibis » du pouvoir en Tunisie : Le cas du “faux parti vert” (PVP)
[…] Le recours à cette politique de déstabilisation de la société civile et de l’opposition est le résultat de plusieurs situations, principalement trois. Premièrement : la faiblesse de l’adhésion populaire à la politique du pouvoir, malgré le tapage médiatique du parti hégémonique «Ettajamô Eddoustouri » […]