Partis politiques 158

Quel avenir pour les islamistes en Tunisie ?

Avec la nouvelle année, veille du quatrième anniversaire de Coup de son peuple, la Tunisie officialise une nouvelle donne politique. Elle se manifeste notamment par le retour des compétences, dont nombre de figures ayant servi sous l’ancien régime. En effet, leur place n’a pas été remplie par les cadres des gouvernements issus de la majorité islamiste et ses alliés supposés laïques ; or, comme la nature, la politique a horreur du vide.

Lobby-Leaks : le défi de la transparence en Tunisie

Les lobbies existent en Tunisie, ce n’est un secret pour personne. Mais qui sont ces groupes d’influence qui font et défont les décisions politiques ? Des activistes tunisiens, qui appellent à plus de transparence, ont tenté de mettre la lumière sur ces réseaux à travers une cartographie qui risque de secouer ces sphères opaques et complexes.

Enquête : Les sondages politiques en Tunisie, à quoi ça sert ?

C’est avec beaucoup d’appréhension et d’interrogations que nous sommes allés à la rencontre de ces instituts de sondages afin qu’ils nous expliquent au mieux ce phénomène qui fait aujourd’hui, en Tunisie, la pluie et le beau temps. Pour ce faire, Wajdi Ben Rejeb de Tunisie-Sondages et Hichem Guerfali de 3C études ont accepté de revenir sur cinq problématiques majeures liées aux sondages : la méthodologie, le coût, l’absence de cadre légal, la manipulation et la propagande, et enfin le rôle des sondages comme sources de progrès social.

Elections 2014 : L’underground tunisien récupéré par le politique ?

Autrefois censurés et invisibles, les artistes underground ont marqué la révolution avec leur parole dissidente et leur tagues insoumis. Grâce à la liberté d’expression, fraîchement acquise, le street-art et l’art underground se sont accompagnés d’un énorme élan de popularité, de solidarité et de diversité. Mais, avec le changement politique et social, l’underground est devenu, paradoxalement, un phénomène galvaudé dans les médias classiques, toléré par le système et instrumenté par les politiques.

Reportage : A Sidi-Bouzid, l’abstention est la voix des Sans-voix !

A Bouzayéne, une semaine après les élections législatives, les habitants sont en deuil. En deuil de leur révolte, ils ne parlent que de déception. Ici, rien n’a changé, ni le taux élevé du chômage, ni la pénurie de l’eau, ni la confiscation de la dignité. Pour la population, la transition démocratique n’est pas passée par Sidi Bouzid. Des slogans « anti-pouvoir » et « anti-système», fraichement tagués sur les murs de la ville, libèrent la voix réprimée des Sans-voix. Reportage.

On a voté et puis après ! Premières leçons de la dernière « Takhmira » électorale en Tunisie.

Si l’on cumule les députés de Nidaa, d’Ennahdha ainsi que de la myriade de petites formations libérales des restes de la Destourie ayant obtenu quelques députés, nous nous trouvons en face d’une chambre majoritairement conservatrice, n’en déplaisent aux nombreux commentateurs, en particulier européens qui ne cessent de nous vanter « l’excellence démocratique tunisienne » et la clôture « heureuse » de la séquence révolutionnaire.

Législatives 2014 : L’environnement sera-t-il un défi majeur pour les partis politiques ?

En dépit de la dégradation de l’environnement, aggravée après la révolution de janvier 2011, le volet écologique ne semble pas être une priorité dans les programmes électoraux des partis politiques en lice. Si tous se rejoignent sur des généralités, comme la nécessité d’un environnement propre et sain, ils ne disent pas, cependant, comment ces programmes vont être réalisés. Les Législatives 2014 sont une occasion de s’arrêter sur le programme des principales listes en matière d’environnement.

Mes prédictions pour les élections législatives 2014

Dans cet article, je présente les résultats d’un modèle probabiliste prévoyant les résultats des élections législatives. D’après les derniers sondages, Nidaa Tounes est légèrement en tête suivi de près par Ennahdha. Toutefois, cette tâche est compliquée par le grand nombre d’indécis (entre 40% et 60% des tunisiens) et le nombre limité de sondages disponibles.

Boycott des élections de 2014 : Quand les déçus de la transition déchantent !

Le compte à rebours des législatives arrive à sa fin. Entre les meetings géants des partis politiques en lice et les campagnes qui envahissent les médias et les rues, il existe une catégorie de Tunisiens que peu de médias évoquent. Ceux-là préfèrent garder leurs doigts indemnes du bleu-violet de l’encre électorale. Certains sont silencieux, alors que d’autres appellent, ouvertement, à boycotter les élections de 2014.

Législatives 2014 : Décryptage des listes de Tunis 1 et 2

Les élections législatives sont prévues pour la fin de cette semaine. Grâce à la base de données, désormais accessible sur nawaat.org , diverses lectures peuvent en être faites, sur la forme et sur le fond, mais aussi sur les forces en présence et les grands absents. L’inconnue de ce scrutin est, pour sûr, les électeurs. Sont-ils plus soucieux de l’idéologie, de la ligne politique d’un parti, ou de la personnalité des candidats ? Une forte abstention favorisera-t-elle les grands partis ou doit-on s’attendre à une participation massive ?

Législatives : dictature aux programmes

La campagne électorale quand elle n’est pas empreinte de cette frénésie sécuritaire se veut fertile en projets, investissements, emplois et que sais-je encore. Des programmes à connotation de cadeaux ou de récompenses au profit des régions déshéritées. Et les budgets qui y sont consacrés, sont bien augmentés grâce à une nouvelle répartition des ressources fiscales.

Human Rights Watch : Pour que les droits humains soient la bataille des prochaines législatives

Dans un récent rapport intitulé : « Elections législatives 2014 en Tunisie : un agenda pour les droits humains », Human Rights Watch exhorte les candidats aux élections législatives de faire des droits humains, la base de leurs programmes. En effet, bien que le soulèvement des Tunisiens ait eu lieu sous le signe de la « justice sociale », de la « dignité », et de l’« égalité », rares sont les partis candidats aux législatives qui ont inclus dans leur programme un projet clair et cohérent relatif à cette question.

Des partis politiques désengagés vis-à-vis des réformes économiques fondamentales

Bien que des propositions soient avancées par les partis, quant à la relance économique, elles semblent se dissocier de leurs politiques générales, mais surtout de leurs discours, où une forme de « langage diplomatique » et un optimisme sans fondement sont présentés, afin de favoriser l’idée de « Start up démocratique » incitant les investisseurs étrangers à venir en Tunisie.

Les élections en Tunisie : Quel choix ?

Les sondages – dont on se demande parfois s’ils n’ont pas pour autre fonction d’orienter et d’inciter le choix des électeurs – donnent, évidemment, les mouvements Ennahda et Nida Tounes au coude à coude mais néanmoins loin en tête des intentions de vote devant les autres formations politiques. Comme si nous étions condamnés à subir une bipolarisation « inéluctable » obligeant du même coup les autres formations à courir derrière les deux « grands » pour survivre et espérer glaner quelques strapontins. On est loin des 115 « partis » et des 1517 listes des élections de 2011.