Partis politiques 158

Mounir Baâtour : un jugement nul et non avenu

Notre justice, supposée révolutionnaire, s’illustre de nouveau par un jugement abracadabrant en condamnant le président du Parti Libéral Tunisien à la prison ferme pour homosexualité. Certes, la peine n’est que de trois mois et elle est considérée comme insuffisante par les ayatollahs de la morale; pourtant, elle est déjà bien excessive, heurtant non seulement la légitimité de l’ordre juridique, mais carrément la légalité, tout en étant contraire à la morale islamique authentique.

Projet de loi d’exclusion politique : La Loi au service de la politique (Partie III)

Le propre du processus de la transition vers la démocratie c’est la concrétisation des droits de l’Homme qui sont considérés comme « un pilier ontogénique au processus démocratique » Dès lors, le projet de loi de l’exclusion politique qui va conduire à la privation de milliers de personnes, de citoyens de leurs droits politiques, peut être jugé comme en totale contradiction avec ces valeurs universelles.

Projet de loi d’exclusion politique : La Loi au service de la politique (Partie II)

Lors des manifestations qui ont appelé à la chute du régime de Ben Ali, deux établissements de la Capitale ont été ciblés : d’abord l’établissement du Premier ministère symbole de despotisme et de tyrannie et ensuite le siège officiel du parti au pouvoir à savoir le Rassemblement Constitutionnel Démocratique. La révolution suppose une rupture avec un passé pénible et une transition vers l’établissement de la démocratie. Cette rupture s’attaque au niveau institutionnel mais aussi juridique et politique.

Projet de loi d’exclusion politique : La Loi au service de la politique (Partie I)

Lors des manifestations qui ont appelé à la chute du régime de Ben Ali, deux établissements de la Capitale ont été ciblés : d’abord l’établissement du Premier ministère symbole de despotisme et de tyrannie et ensuite le siège officiel du parti au pouvoir à savoir le Rassemblement Constitutionnel Démocratique. La révolution suppose une rupture avec un passé pénible et une transition vers l’établissement de la démocratie. Cette rupture s’attaque au niveau institutionnel mais aussi juridique et politique.

1er mai 2013 : Une fête du Travail pour la Révolution

À quelques jours de la fête du Travail, voici les différents états-majors des partis au pouvoir ou dans l’opposition qui s’activent pour célébrer la journée sans rien y apporter de nouveau, sinon des slogans creux. La principale centrale syndicale de son côté semble s’en tenir à ses mots d’ordre habituels sans rien de bien concret alors que notre Révolution, dont elle est l’un des acteurs majeurs, dérive en douce vers la dictature du conformisme et la politique de la vacuité d’une pratique immorale de l’exercice du pouvoir.

Ce que dit le peuple à ses élus

Amis députées et députés, occupés à vos intérêts pour la plupart, vous n’entendez plus ce que vous dit à tue-tête le peuple qui vous a mis là où vous êtes. Pourtant, l’un de vous, franc et honnête, vient d’oser vous le rappeler, mais vous vous êtes pris à lui comme s’il ne disait pas vrai. Alors, écoutez ce que vous dit notre peuple, je vous le rapporte ici tel que je l’ai relevé le plus fidèlement

Apostrophe des trois Présidences : la Révolution tunisienne est en péril; votre devoir est de réagir vite et fort !

Un homme politique a été incarcéré pour sodomie présumée, et cela se passe dans la Tunisie de la Révolution !Or, juridiquement la base légale de pareil acte judiciaire est inexistante. En effet, l’abrogation de l’ancienne Constitution a entraîné de facto celle de tout l’arsenal légal en usage sous la dictature pour réprimer les libertés. Or, le droit à la vie privée en est une manifestation éminente.

Femmes tunisiennes : pourquoi s’engagent-elles en politique ?

A l’occasion du 8 mars et alors que beaucoup en Tunisie se remettent à douter de l’intérêt que l’engagement en politique peut avoir, il a semblé intéressant de donner la parole à quelques femmes qui sont dans le domaine. Ghada Louhichi, Mehrezia Labidi, Zeineb Turki et Emna Menif expliquent pourquoi elles ont voulu s’engager et pourquoi les femmes doivent être présentes dans ce domaine.

Mostapha Ben Jaafer sur France 24 : le déni en bloc d’une crise politique en Tunisie

A travers l’entretien du Président de l’Assemblée Constituante Mostapha Ben Jaafer sur France 24 le 5 mars, le 5 mars, nous avons appris des choses que M. Ben Jaafer n’avait pas dévoilé dans les médias tunisiens jusqu’à maintenant. Ainsi nous apprenons que la Constitution sera prête au mois d’avril 2013, qu’il n’y a pas de crise politique en Tunisie…

Tunisie : Manoeuvre de politicards

Au jour d’aujourd’hui, Ennahdha est prête à réviser toutes ses options et faire marche arrière quant à ses sacro-saintes convictions idéologiques, prétentions politiques et même ses ambitions de transformer la société par le bas en vue d’instaurer le grand projet d’un pouvoir théocratique.

La Polit-Revue : La fête en guise de deuil

Nous sommes le 3 mars 2013 et le remaniement ministériel n’a toujours pas eu lieu. Mais même sans gouvernement, la semaine politique fut chargée en Tunisie. En vrac, le Harlem Shake a été décrété « haram » par les cheikhs, l’enquête sur l’assassinat de Chokri Belaïd avance de manière substantielle, et les habitants de Ksar Hellal ont cru observer une apparition d’Habib Bourguiba.

Assassinat de Chokri Belaid : Les photos d’une journée de deuil, qui a mal tourné

A l’annonce de l’assassinat de Chokri Belaid ce matin la population a immédiatement réagi. Les citoyens ont commencé à se masser devant le ministère de l’Intérieur, entonnant l’hymne national et criant « Dégage » et « echa3b yourid isqat innidham ». Hommes, femmes, jeunes et moins jeunes se sont rassemblés pour dire leur indignation. Et partout des visages tristes, des yeux rougis.