Partis politiques 158

Ennahdha : Le grand bluff

Ce qui se passe au pays démontre de la plus belle façon que nous avons affaire à une conception surannée et toute classique de la politique; où le politicien est assoiffé de pouvoir, s’y accrochant bec et ongles, quitte à violer ses propres principes; où la langue de bois est reine et la politique balance entre cynisme et double langage.

La Polit-Revue: L’impasse

Difficile de rendre compte en une chronique de l’état de chaos qui règne sur l’ensemble de la classe politique en Tunisie. Ambiance de fin de règne pour une troïka où les démissions répondent aux menaces de retraits et autres ultimatums, tandis que la violence politique reprend de plus belle en ciblant désormais les meetings de l’ensemble des partis d’opposition.

La polit-Revue : Le remaniement ne sera pas télévisé

La semaine du 20 au 27 janvier promettait beaucoup en termes de reconfiguration des diverses forces politiques en Tunisie. Au final, des bémols sont systématiquement venus décevoir les attentes des observateurs : le front politico-électoral al Joumhouri – Nidaa Tounes – al Massar est quasiment un non évènement en l’absence d’al Jabha, toujours réticente.

Tunisie, la fin des incertitudes

Deux ans après la révolution du 14 janvier, accompagnée pas-à-pas, le pays sillonné « zanga zanga», ‎le paysage tunisien, tant social que politique me fait mal. J’en ai les tripes nouées. Des années de ‎militantisme contre la dictature de Ben Ali pour une semaine d’euphorie, guère plus !

Démocrates ! Réveillez-vous !

On amadoue certains dirigeants de l’opposition par des postes ministériels alléchants. Mais changer les employés en gardant le même patron, les mêmes machines et le même plan de travail ne servira à rien. Les démocrates doivent bouger, pas dans la rue mais par l’action.

La Polit-Revue: « Les mal-aimés »

La semaine politique qui vient de s’écouler pourrait être celle des indésirables. Tandis que la crise des grèves de la faim parmi les détenus salafistes reposait avec insistance la question du vivre ensemble, Ennahdha passait à l’offensive contre les ex RCDistes, près de 22 mois après la révolution, et le nom de Slim Chiboub, interdit d’antenne, se trouvait associé à la liberté d’expression

La Tunisie en roue libre, pour une éthique politique

Notre pays est aujourd’hui en roue libre; et quitte à faire pousser des cris d’orfraie aux penseurs et observateurs pratiquant volontiers la pensée tournant en rond, je dirais que c’est tant mieux! Car ainsi c’est un moment où tout devient pratiquement possible ou tout un chacun est en mesure d’avoir droit au chapitre et où la sacro-sainte transcendance politique est mise à bas de son piédestal, quand elle n’est pas tout simplement foulée au pied…

La Polit-Revue : La violence politique tue

La violence politique a ceci de commun avec une addiction mortelle que l’on admet qu’elle tue toujours trop tard, au moment où cela nous arrive. Alors que l’on en parle depuis des mois, beaucoup feignent d’être surpris ou sont abasourdis par la mort de Lotfi Naguedh, première victime d’une forme de violence qui n’a fait que s’amplifier après une révolution à moindre coût humain.