Présidence de la République Tunisienne 88

Au JT de la Wataniya 1, blackout sur «Manich msema7»

Dans son édition du 1er septembre, le JT du 20h de la Wataniya 1 a, sciemment, omis la manifestation “Manich msema7” et sa répression brutale par la police. La rédaction de la première chaîne du service public a préféré donner la parole à la présidence de la République sur le projet de loi controversé de réconciliation économique et fiancière. Quant à la contestation populaire, elle sera fondue dans le politiquement correct.

«Nous n’accepterons jamais la méthode proposée pour classer les dossiers de corruption»

« Une commission clandestine de réconciliation économique et financière ». Voilà comment la coalition civile contre la loi de réconciliation qualifie la commission que Béji Caid Essebssi propose de gérer les dossiers de corruption et « tourner la page » en « urgence ». Dans ce que les opposants appellent désormais « la guerre déclarée du Président contre la justice transitionnelle », le projet de loi organique n°49 lié à la réconciliation dans le milieu économique et financier ne cesse d’alimenter un débat houleux entre une minorité résistante et une majorité partisane. Lors d’une conférence de presse, tenue à Tunis, jeudi matin 27 août, par la coalition civile contre le projet de loi de la réconciliation, Le juge démissionnaire du tribunal administratif, Ahmed Soueb, ainsi que Abdeljelil El Bedoui ont exposé les défaillances du projet de loi aux niveaux constitutionnel, juridique et économique.

Béji Caïd Essebsi à la TV : un discours d’une autre époque

Tenace, parfois à deux doigts du clash, souvent cassant avec ses interlocuteurs… le président Béji Caïd Essebsi n’a pas dérogé à sa réputation le 8 mai en matière de relations avec la presse, pour sa deuxième prestation télévisée depuis son investiture, la première sur une chaîne privée. Face aux journalistes d’El Hiwar Ettounsi, il avait visiblement à cœur de casser l’image d’un président de la République épuisé et absent.

خدعة الرقابة الدستورية ورئيس الحكومة المستقلّ : كل الصلاحيات بيد حزب النداء

يعتبر تعيين حزب النداء لرئيس حكومة من خارج إطاراته الحزبية أمرا مثيرا للتّساؤل خصوصا فيما يتعلّق بكيفية تمتّع الصيد بالصلاحيات التي يكفلها له الدّستور بعيدا عن التجاذبات السياسية وعن ضغوط وتوجيهات الحزب الفائز الذي كلّفه بهذه المهمة. وهنا يجدر التّذكير بتوزيع الصلاحيات بين المؤسسات الحاكمة الثلاث وهي : السلطة التشريعية، أي مجلس نواب الشّعب الذي حصل حزب نداء تونس وحلفائه على الأغلبية به، والسّلطة التنفيذيّة أي مؤسستي الحكومة بقيادة الحبيب الصيد ورئاسة الجمهورية التي فاز بها الباجي قائد السبسي.

بيان المرصد التونسي لاستقلال القضاء حول منع هيئة الحقيقة والكرامة من تسلم أرشيف الرئاسة

إنّ المرصد التونسي لاستقلال القضاء وبعد وقوفه على الوقائع الخطيرة الحاصلة بمدخل قصر الرئاسة بقرطاج والمتمثلة في منع هيئة الحقيقة والكرامة بالقوة من نقل أرشيف رئاسة الجمهورية إلى مكاتبها بتاريخ 26 ديسمبر 2014 من قبل أعوان احدى النقابات الامنية.

إهدار المال العامّ: بين “رزق البيليك” ونزيف المصاريف العموميّة والثروة المهدورة

بعد الزوال النسبيّ لسياسة الحظر والحجب لواقع المؤسّسات الحكوميّة، اتضحت الصورة أكثر فأكثر حول الأزمة التي تعاني منها مؤسّسات الدولة وحجم الخسائر السنويّة التي تتكبّدها. فإلى جانب استشراء الفساد الذي نخر طيلة عقود الإدارة العموميّة بالإضافة إلى سوء الإدارة وسياسة المحسوبيّة وغيرها من الممارسات التي كانت نتاجا لطبيعة النظام السياسيّ القائم آنذاك، لعبت الممارسات الغير مسئولة والتعامل الانتهازيّ مع موارد الدولة دورا محوريّا في إنهاك المؤسّسات العموميّة التي عانت من تبعات إهدار المال العام والاستغلال الشخصيّ للممتلكات العموميّة.

كلام شارع : التونسي وقرار المرزوقي التخفيض في راتبه

كلام شارع فقرة تسعى الى تشريك المواطن بكل تلقائية عبر ترك مجال له كي يعبر عن ارائه و تفاعلاته مع القضايا المطروحة على الساحة الوطنية في مختلف الميادين. رصدنا لكم هذه المرّة انتظارات التونسي من قرار المرزوقي التخفيض في راتبه.

La Polit-Revue : Le verdict de la honte

Samedi 12 avril, jour noir dans l’histoire récente de la Tunisie post-révolution. Le verdict en appel tombe dans l’affaire des martyrs et blessés de la révolution. Le tribunal militaire allège considérablement les peines de prison ferme prononcées en première instance à l’encontre de Rafik Haj Kacem, d’Ali Seriati, ainsi que plusieurs généraux et directeurs de la sûreté impliqués dans diverses exactions.

La Polit-Revue : La campagne électorale est lancée

Alors que les estimations les plus optimistes font état d’élections législatives et présidentielles dans 9 mois, la précampagne électorale battait son plein ce dimanche en région. Cette semaine l’institution de la présidence conforte son virage volontariste tout en recevant un discret appui étatsunien. Le gouvernement Jomâa s’attèle quant à lui prudemment au premier dossier sensible de son mandat : la révision des nominations dans l’administration.

Plainte de Marzouki contre un journaliste d’Express FM : manipulation ou cafouillage à la tête de l’Etat ?

Le journaliste d’Express FM Zouhaer El-Jiss comparaîtra demain, vendredi 13 septembre 2013, devant le tribunal de première instance de Tunis. Il est accusé, avec le rédacteur en chef et le webmaster de la radio, de diffusion de propos calomnieux et de fausses informations pouvant troubler l’ordre public, et d’outrage au président de la République.

LiveBlogging : Tunisie, le bras de fer des “légitimités”

Dernière mise à jour: Mercredi 31 juillet @1H30 Jeudi 25 juillet vers midi le député Mohamed Brahmi, démissionnaire du parti Echaab et fondateur du parti Attayar Achaabi était assassiné devant chez lui. Depuis des mouvements de protestations ont lieu dans le pays. Le bras de fer, débuté avec le lancement d’un sit-in, entre “légitimité des urnes” et “légitimité de la rue” continue.

« L’invention d’une démocratie »… la recette miracle de Marzouki ?

Alors qu’une campagne de boycott a été lancé contre son nouveau livre « L’invention d’une démocratie, les leçons de l’expérience tunisienne» par des éditeurs tunisiens*, Marzouki rencontre pour l’occasion des journalistes du Parisien et de France Culture pour deux entretiens, le 2 et 8 avril, où il livre son expérience de président provisoire ; sans cravate mais néanmoins dans le décorum de l’ancien bureau de Ben Ali, transformé en salon présidentiel.