Prison 320

”نظارات أمي“ لعز الدين الحزقي: دوعاجيات السجن

يُصرّح عز الدين الحزقي في كتابه أنه لم يحلم أبدا داخل السجن، والحال أن أشرطة التذكر كانت تلازمه ليلا حين كان يمارس فسحة الهروب من السجن حاملا معه ”بعضا من رفاقه تشفيا وشماتة في الحاكم“. ”نظارات أمي“ هي تاريخ السجين المستيقظ، صفحات أخرى تُضاف إلى دفاتر اليسار لتُمتّن جدار الذاكرة بأحجار أخرى من الكتابة. تأخّر الرجل كثيرا في إصدار مذكراته السجنية. صدر الكتاب بدار كلمات عابرة في فيفري 2018. حاول من خلاله عزالدين الحزقي تسليط الضوء على فترته السجنية الممتدة من 14 نوفمبر 1973 إلى حدود ماي 1979، بسبب انتمائه إلى تجمع الدراسات والعمل الإشتراكي المسماة إختصارا ونسبة إلى جريدتها الناطقة بالعامية آفاق أو برسبكتيف.

When cartoonists meet students and prisoners to see Tunisia from “different angles”

Over the next year, Tunisian cartoonists will take turns drawing and debating with students and prisoners throughout the country. « Dessinons la paix et la démocratie » [Let’s draw peace and democracy], is a collaborative project of Cartooning for Peace, the Arab Institute for Human Rights (IADH) and the World Organisation Against Torture (OMCT). A two-day training which took place September 6-7 at the IADH in Tunis marked a first exchange between after-school educators, prison staff and six cartoonists.

مالك قناوي في “دريم سيتي”: انغماس في ذاكرة سجن 9 أفريل

في قلب المدينة العتيقة بدار داي، المنزل المتروك منذ عقود. تجلّت ذاكرة ناصر، السجين السابق المحكوم بالإعدام وصاحب عدد 0904 بالسجن المدني 9 أفريل، كشهادة على الشقاء الإنساني، تدعونا للتفكير في ضِيق وعبثية عقوبة الإعدام. شكّل استحضار شخصية ناصر مدخلا لاسترجاع ذاكرة السجن القديم الذي أغلِق في سنة 2003 وتم هدمه بالكامل في 2006، ومن خلالها وجَد الفنان التشكيلي مالك قناوي نفسه أمام مواجهة الصمت والصّد الذي تمارسه الإدارة التونسية. اختار مالك الاستلهام من روايات مساجين سابقين ليشكّل فضاءا تداخلت فيه الصور والأصوات والعصافير والأقفاص، وأشياء أخرى حَمَلت الزائرين إلى لقاء مع رجل توفي منذ سنوات طويلة في زنزانة فردية.

Malek Gnaoui à Dream City: Immersion mémorielle dans la Prison du 9 Avril

Au cœur de la Médina, à Dar Dey, maison abandonnée depuis des décennies, la mémoire d’un ancien condamné à mort, Naceur, détenu numéro « 0904 » de la prison civile du 9 Avril, surgît pour témoigner de la souffrance humaine et nous inviter à réfléchir l’enfermement et l’absurdité de la peine de mort. Voulant interpeller la mémoire de l’ancienne prison fermée en 2003 et démolie en 2006 à travers ce personnage, Malek Gnaoui, artiste plasticien, se retrouve confronté au silence et à la surdité de l’administration tunisienne. Il choisit alors de se laisser inspirer par les récits d’ex-prisonniers pour créer un espace où images, sons, oiseaux, cages et autres objets embarquent les visiteurs dans une rencontre avec l’homme décédé depuis de longues années dans une cellule individuelle.

Exposition « S’hab / S’mé » d’Atef Mâatallah : la figuration relaxée sous caution

Il y a de l’idée sous l’image chez Atef Mâatallah. Sa proposition plastique ne manque pas d’étoffe. De réflexes non plus. S’il prend du champ pour faire retour sur son expérience carcérale, il ne cède pas pour autant à l’attrait du trou de serrure. Voilà peut-être pourquoi, dans sa récente exposition personnelle S’hab / S’mé, il refuse de voir par le petit bout de la lorgnette. Entre dessins et peintures, cet artiste à la sveltesse envolée a l’œil juste et voit grand. L’exposition se poursuit actuellement à la galerie El Marsa, jusqu’au 30 juin 2017.

Houssem, le philosophe emprisonné pour un joint raconte la prison

Professeur de philosophie dans un lycée au Centre-Ouest de la Tunisie, Houssem prépare son doctorat en philosophie après avoir réussi son agrégation avec brio en 2014. Durant huit semaines, la loi 52 a éloigné Houssem de ses élèves, de ses recherches et de ses livres. Au cours de l’enquête, les policiers ont confisqué son ordinateur et l’ont endommagé. Une partie de sa thèse y était stockée. Sorti d’une expérience traumatisante, le philosophe dénonce la cruauté de la prison. Récit d’un séjour pénitentiaire ordinaire.

Décryptage : éloge du faux scandale

L’image montre le ministre Omar Mansour, attablé avec ses fonctionnaires et ses hôtes dans la cour de la prison civile de Mahdia. En haut, on y voit les blocs de chair des détenus, repliés derrière les fenêtres de leurs cellules bandées. La question est pourtant légitime : qu’y a-t-il de scandaleux dans ce bout de pellicule ? En prêtant aux vigies l’intelligence de leur curiosité, un faux scandale ne traîne-t-il pas quelque fumée ? Sans autre forme de précaution, la justice s’invite dans la lice d’une querelle des images, aux allures dérisoires et fallacieuses. Voyons voir.

Perdre la vue dans les prisons de la République

Walid Ben Salah, 28 ans, devient, irréversiblement et complètement, aveugle durant son séjour en prison. Victime de torture, le jeune homme perd l’usage de ses yeux progressivement dans l’indifférence totale de l’administration pénitentiaire de Béja et de Sers ( le Kef ). Après deux ans d’un silence désespéré, Walid perd patience et crie à l’injustice.

جهاز أمن الدولة : رواية غير رسمية

المتحف الوطني لجهاز أمن الدولة هو من بين الأعمال الفنية العديدة التي أنجزتها الكاتبة المسرحية والمخرجة المصرية ليلى سليمان مع المخرج والممثل البلجيكي رود جيلنس. وقد طلب منظمو “دريم سيتي” من الفنانين إعداد عمل للدورة الخامسة من هذه التظاهرة الثقافية (4-8 نوفمبر2015). التقت نواة بليلى سليمان للحديث عن مشروع الرواية الفنيّة لجهاز أمن الدولة الذي كان ينشط تحت نظام بن علي

L’appareil sécuritaire de l’État: un récit officieux

Le Musée national de l’appareil sécuritaire de l’Etat est l’une des œuvres artistiques que la dramaturge-metteure en scène égyptienne Laila Soliman et l’acteur-metteur en scène belge Ruud Gielens ont créés ensemble. Les artistes ont été sollicités par les organisateurs de Dream City afin de créer un projet pour la cinquième édition de la manifestation (4-8 Novembre). Nawaat a rencontré Laila Soliman pour parler du processus créatif à l’origine de cette œuvre. Un aperçu sur le récit officieux de l’appareil de sécurité de l’Etat qui opérait sous le régime de Ben Ali.

Tunisia’s State Security Apparatus: an unofficial narrative

The National Museum of the State Security System is one of several artistic works that Egyptian playwright-director Laila Soliman and Belgian actor-director Ruud Gielens have created together. The artists were approached by the organizers of Dream City to create a project for the fifth edition of the event (November 4-8). Soliman shared some time with Nawaat to talk about the creative process behind their creation, a glimpse into the unofficial narrative of the state security apparatus that operated under the Ben Ali regime.

التعذيب في السجون: حكاية رأفت الرزقي

أعلن منذ أيام فرع الرابطة التونسية للدفاع عن حقوق الإنسان فرع قفصة عن حالة تعذيب بسجن قفصة في حق السجين رأفت الرزقي إثر زيارة أعضاء الفرع للسجن. حيث قام والد السجين رأفت الرزقي بإعلام فرع الرابطة و المنظمة التونسية لمناهضة التعذيب بتعرض ابنه الموقوف في قضية حق عام .

Du cinéma derrière les barreaux

Projeter des courts-métrages pour les détenus dans les prisons, c’est ce que propose l’Association Culturelle Tunisienne pour l’Insertion et la Formation (ACTIF), dans le cadre de son projet « Joussour » (ponts). Retour sur une initiative artistique et humaine qui voyage de prison en prison pour adoucir les peines.