Dans cet article faisant suite à un précédent et annonçant un autre, je présenterai quelques aspects de cet i-slam auquel j’appelle, soit le passage de l’idéologie actuelle à l’utopie future, et ce selon une lecture ricœurienne.

Dans cet article faisant suite à un précédent et annonçant un autre, je présenterai quelques aspects de cet i-slam auquel j’appelle, soit le passage de l’idéologie actuelle à l’utopie future, et ce selon une lecture ricœurienne.
Contrairement à ce que pensent certains esprits encore éblouis par la modernité occidentale pourtant évanouie, le fait religieux est plus vivant que jamais. Le retour du religieux est même la marque majeure de la postmodernité, notre époque actuelle. Et cela est vérifiable partout dans le monde sous des formes diverses.
À l’origine de tout, comme dirait Jean Guitton, il est une question qui unit la morale à l’orgueil. À force de se prendre pour un croyant pur de tout péché, un surcroyant pour oser un néologisme en synonymie avec le bien fameux surhomme de la philosophie occidentale, on finit par être impur à sa croyance, faisant n’importe quoi, devenant fatalement n’importe quoi, et surtout rien par rapport à la foi même dont on se réclame.
Le mouvement islamique est né en Tunisie à l’initiative de jeunes de la Médina. Très vite, ils se rassemblèrent autour de Abdelfattah Mourou. Leur objectif était de réformer les mœurs et de ramener les jeunes à la pratique religieuse à une époque où les mosquées étaient devenues le refuge de vieux retraités.
En Tunisie, depuis la révolution, les pulsions réprimées et la parole censurée sous la dictature, s’expriment désormais au grand jour, dans une explosion formidable. Parmi ces sentiments réprimés, il en existe un qui subsiste dans cet inconscient collectif : l’antisémitisme qui apparaît au grand jour comme une composante de la société.
Le voile païen des femmes islamistes: Encore un article théologique et hérétique pour les islamistes. Que les athées et les islamistes ne se sentent pas obligés de lire. Faisons d’abord un petit tour du côté de la tenue vestimentaire des femmes islamisto-païennes en Tunisie…
Retour dans la théologie pure et dure avec un sixième Ibadat El Chouyoukhs. Cheikh Dukhani prévient que malgré tous ses efforts, cet article demeure difficile et suppose une assez bonne connaissance préalable du coran et une assez grosse motivation pour aller jusqu’au bout.
La distinction entre la liberté individuelle et collective est devenue, sur le plan intellectuel et juridique, un terrain de réflexion surchargé de sens dans la Tunisie postrévolutionnaire.
L’analyse politique et les chronique de la Tunisie de « l’après 14 janvier » se focalise souvent sur les rapports de force immédiats ou de court terme des structures partisanes (partis, syndicats, associations, etc). Pourtant, l’histoire politique de la Tunisie à travers les siècles semble indiquer que chaque camp en présence est en réalité le résultat d’une longue construction sociologique dans des circonstances et un environnement particuliers.
Quand on observe le champ religieux dans la Tunisie postrévolutionnaire ont est frappé par l’essor de ce qui peut apparaître comme un paradoxe en ce début de notre démarche révolutionnaire : la montée de toutes sortes de forme de « religiosité intégristes » au sein ou en marge des institutions religieuses qui veillent sur l’orthodoxie sunnite est devenue une réalité vécue.
Le problème de la relation entre les sociétés musulmanes et la culture de la démocratie et du pluralisme n’est pas nouvelle malgré qu’elle commence à s’imposée avec beaucoup d’acquitté sur le champ publique depuis « le printemps arabe ».
La question qui se pose aujourd’hui, c’est de savoir s’il y’ aura une deuxième révolution, l’ultime cette fois, qui après la mafia Trabelsienne, nous libèrera de la dictature religieuse, en d’autres termes, Ennahdha, riche de ses énigmatiques milices et bientôt police des mœurs, est t’elle en train de causer sa propre perte ?
D’aucuns douteraient de la compatibilité de l’Islam avec la démocratie. La démocratie serait compatible avec le Judaisme et le Christianisme et ne le serait pas avec l’Islam?
On apprend l’interpellation du journaliste Sofiane Chourabi pour atteinte à la morale. Et l’on est en droit de demander : de quelle morale il s’agit ? Celle du peuple ou celle de ses gouvernants?
Je me permets aujourd’hui de revenir sur l’islam que j’appelle de mes vœux pour notre pays. Or, pour être clair et précis et évacuer de suite faux sens et contresens, rappelons ce qu’est véritablement l’islam en un temps où l’on mélange consciemment ou inconsciemment un peu de vrai avec beaucoup de fausseté pour soutenir l’insoutenable.
Non contents de toute la faune doctrinale existante, à écouter les « intellectuels » qui ne font jamais référence au coran, il faudrait y ajouter une autre doctrine, celle du bon islam, de l’islam modéré.Cheikh Dukhani va essayer de tordre le cou à cette extraordinaire invention, fantasme des musulmans de « tradition » et des non musulmans « amis de l’islam ».
Aujourd’hui, j’ai vu sur la première chaine de la télévision nationale tunisienne une nouvelle émission où on met en scène des enfants de moins de 13 ans récitant le Coran. Spectacle fort réjouissant en ce mois saint, où les uns et les autres rivalisent de zèle pour capter l’attention des jeûneurs.
Dix-huit mois après le soulèvement populaire qui a mis fin au règne de Ben Ali, l’un des rares signes tangibles de cet événement est incontestablement la libération de la parole. Le Graffiti, le tag et les différentes formes d’expression de l’art de rue ont été une des matérialisations concrètes de cette libération de la parole et de la pensée.