Religion 145

Les Tunisiens, moins libéraux qu’il n’y paraît ?

Une récente enquête intitulée “The World’s Muslims, Religion, Politics and Society”, du réputé Pew Research Center, basé à Washington, a exploré les attitudes et les opinions de musulmans à travers le monde sur le thème de la religion et de son impact sur la politique, les mœurs, ou encore la science. Le sondage, impliquant plus de 38.000 entretiens en face à face, donne un aperçu fascinant et parfois inattendu sur les diverses conceptions morales que tient le monde musulman, dont le peuple tunisien.

Congrès d’Anssar Alchariaâ : l’enjeu social et démocratique encore à l’épreuve

Dès la déclaration du congrès d’Anssar Alchariaâ, toute la Tunisie s’est mise à paniquer ; particulièrement dans les coins les plus reculés des quartiers populaires, des ruelles de Bab Aljalladine (Porte des bourreaux) au cœur de la capitale des Aghlabides jusque dans la périphérie de la Grande Mosquée de Okba Ibn Nafaâ, nommée d’après le calife omeyyade qui a conduit les premiers raids musulmans en Afrique du Nord.

Du “Taghut” et des singeries sur la voie publique

Quand Hajj Dukhani a un mot utilisé dans le coran à expliquer, il fait partie de ceux qui ont la fâcheuse habitude de googler le coran et demander à Allah de le lui expliquer. Il s’agit d’une pratique devenu obsolète chez les musulmans d’aujourd’hui qui laissent libre court aux Ouistitis qui adorent fouiller dans le caca rédigé par les faux savants dans la fausse chariaa d’Allah.

Le projet de la nouvelle constitution tunisienne en 10 questions

“Ce projet de constitution est un hold-up de la révolution”, Ces mots lancés par la députée Karima Souid quelques jours avant la diffusion du brouillon de la constitution annonce un projet qui ne fait pas consensus au sein des députés. C’est pourtant bien la version qui a circulé sur internet avant même d’être soumise aux députés, qui sera étudiée par le comité mixte de coordination cette semaine.

La conversion des Frères au néo-libéralisme (Partie III)

Dans le domaine économique, et pendant les années de décolonisation, des « spécialistes » ont décrété l’incompatibilité de l’Islam avec le Capitalisme, thèse que Maxime Rodinson s’est employé à réfuter dans un ouvrage portant le même titre. Aujourd’hui, le libéralisme devient la panacée qui permet aux yeux de ses promoteurs de faire sortir l’Islamisme de son carcan fondamentaliste.

Apostrophe des trois Présidences : la Révolution tunisienne est en péril; votre devoir est de réagir vite et fort !

Un homme politique a été incarcéré pour sodomie présumée, et cela se passe dans la Tunisie de la Révolution !Or, juridiquement la base légale de pareil acte judiciaire est inexistante. En effet, l’abrogation de l’ancienne Constitution a entraîné de facto celle de tout l’arsenal légal en usage sous la dictature pour réprimer les libertés. Or, le droit à la vie privée en est une manifestation éminente.

L’Aube est-t-elle si proche ?

Le monde arabe allait vivre sa mutation, se libérer de l’autoritarisme et accéder à la pluralité, à plus de justice et de liberté. Néanmoins, la question éthique se trouve totalement occulté comme objet complexe d’étude inséparable de l’analyse du mouvement révolutionnaire.