Religion 145

Tunisie : Sous la Burqua, la femme

On a entendu parler les femmes qui défendent les Droits des femmes, les hommes qui défendent les Droits des femmes, celles et ceux qui sont contre le port du voile, pour le port du voile, contre les cheveux libres, pour les cheveux libres, contre le niqab, pour le niqab, contre la burqa,

Sans clito ou sans culotte ?

Le Code du Statut Personnel a beau flirter avec ses 60 ans, rien n’y fait. La femme semble rester marchandise dans l’esprit de beaucoup. Pourtant on a banni la polygamie, mettant ainsi la valeur de la femme à (quasi) égalité de celle de l’homme. […]

L’Islamisme et l’Empire, un flirt qui perdure

Le ciel du “printemps arabe”  s’assombrit par l’ouest. Les belles et éphémères éclaircies des révoltes tunisienne et égyptienne  se rembrunissent. Face à l’imminence de ce grain dévastateur, une bonne partie de l’intelligentsia arabe continue de baigner dans sa léthargie légendaire, confondant le présent avec le passé, obsédée par son fantasme du retour au sein maternel.[…]

Tunisie :L’islamisation orchestrée

Une campagne est en train d’être menée sur plusieurs fronts dans notre pays pour modifier le visage de la société tunisienne. Elle utilise tous les moyens de conviction disponibles depuis la simple moralisation dans les rues et lieux publics jusqu’aux violences verbales et physiques en passant par le prêche dans les mosquées. […]

Relation religion-état, le défi intellectuel de l’assemblée constituante

Après avoir mis en place avec succès les instances politiques du pays, à savoir la Présidence de la République, le gouvernement et l’organisation interne de l’assemblée constituante, les élus du peuple commenceront bientôt la rédaction de la constitution de la deuxième République. L’article 1 sera immanquablement le premier sujet lancé au débat et suscitera sans aucun doute beaucoup de divergences, de déchirements et de polémiques.

Tunisie : la censure prend une tonalité religieuse

Si la chute de Ben Ali a ouvert les portes de la liberté d’expression et marqué la fin de la censure sur Internet, elle a aussi permis l’émergence d’une censure morale et religieuse. La droite a profité tout autant que la gauche de la chute du mur de la peur. Elle s’est organisée en partis politiques ou en associations, a appelé à des manifestations pour condamner des évènements culturels considérés comme du «harcèlement religieux”, et tenté de traduire en justice ceux dont les actes ont «porté atteinte à l’islam”.