Aujourd’hui, un an et demi après la fuite de Ben Ali, notre colère ne cesse de gronder. Et pour cause : les alliés réels et virtuels de Ben Ali, à l’intérieur comme à l’extérieur, ceux qui mendiaient sa bénédiction au temps de la dictature, ont non seulement réussi à confisquer les slogans de la révolution, mais plus encore à la dénigrer, à l’exclure des défis actuels voire de l’éradiquer purement et simplement de la mémoire collective
