Terrorisme 160

Une crise du sens !

La transition unanimement souhaitée est dans l’impasse. Une constituante à l’arrêt. Un gouvernement en panne. Une nouvelle crise politique où de toute évidence les forces en présence se sondent, se testent. L’une pour se maintenir au pouvoir “provisoire”. L’autre pour l’en déloger et s’ériger en recours. Dans l’arrière-cour de cette avant-scène politique, tout un petit monde grouille et s’affaire

Entretien croisé avec Alaya Allani et Fabio Merone: « La Tunisie est passée d’une terre de prêche à une terre de djihad.»

Menace d’un scénario à l’algérienne, implication d’Aqmi ou d’Ansar Al-Charia, de nombreuses interrogations sont soulevées suite aux récentes attaques terroristes en Tunisie. Alaya Allani, historien tunisien spécialiste des mouvements islamiques, et Fabio Merone, chercheur italien en histoire islamique pour la Fondation Gerda Henkel, répondent aux questions de Nawaat.

Qui est Boubaker Al-Hakim, tueur présumé de Mohamed Brahmi ?

Jihadiste en Irak, impliqué dans les événements du Mont Chaambi et dans l’affaire du dépôt d’armes de Mnihla, suspect d’avoir participé à l’assassinat de Chokri Belaïd… Boubaker Al-Hakim, que le ministère de l’Intérieur a présenté aujourd’hui 26 juillet comme le tueur de Mohamed Brahmi, est depuis longtemps connu des services de police français et tunisiens

Front Populaire ou « Front Démocratique »

Le front n’a pas soufflé sa première bougie, et il n’a même pas encore trouvé son rythme de croisière en se dotant d’une structuration permettant à l’ensemble de ses militants venant d’horizons divers, et dont c’est, pour la majorité d’entre eux, la première immersion dans une activité politique partisane.

Djebal Châmbi: Une désinformation coupable

Des informations données au compte-goutte, une armée qui peine à faire face à la mort de trois militaires morts en moins d’une semaine, ce qui se passe au mont Châmbi est désormais devenu l’objet des spéculations les plus folles. La menace « terroriste » est à l’état de « fantôme » pour les habitants qui disent n’avoir jamais vu ces jihadistes. L’armée appelle à pourtant vigilance et favorise la thèse selon laquelle les terroristes viendraient de la ville et non plus du mont Châmbi.