Transition démocratique 196

Moncef Marzouki : Mister President

Moncef Marzouki l’emmerdeur. Il nous emmerde et Ben Ali avec. Avec lui, il fallait recommencer par l’essentiel. S’y maintenir. Sur la brèche, sur la ligne de crête, première ligne, ligne de feu, ligne de partage des eaux. Il déraillait. Une façon de dire, ils m’auront peut-être, mais je ne les aurai pas aidés. Une façon de ne pas se rendre. Surtout à l’évidence. […]

“Elections” tunisiennes?

[…] Peu de tunisiens ressentent qu’ils ont le pouvoir, en tant que citoyens, de changer les choses ou d’y contribuer à travers leur vote. Ce manque de confiance dans le système électoral peut être justifié par son opacité et par les fraudes qui biaisent les résultats à chaque fois. Tout processus électoral ne peut aboutir s’il n’y a pas un minimum de confiance dans les institutions qui le régissent. […]

Le Multipartisme d’État en Tunisie : La débâcle

[Note : cet article a été publié par Astrubal en 2002 sous un autre pseudonyme] C’est après la Grande guerre que l’on observe en Tunisie des partis politiques éclorent et dont plusieurs sont issus d’une matrice commune : le Parti Tunisien créé en 1919. Ce parti, issu du mouvement associatif « Jeunes Tunisiens », s’est caractérisé essentielleme […].

Le Maghreb et le Monde arabe : entre gloire, décadence et espoir (1re partie)

Notre réflexion essaiera de s’interroger sur le procédé qui a permis à une peuplade du fin fond de l’Arabie de conquérir le monde puis, subitement, de tomber dans une décadence terrible (I). Cette réflexion n’aurait pas de sens si elle ne cherchait pas à situer l’expérience civilisationnelle du monde musulman dans un cadre théorique qui la dépasse, c’est-à-dire un modèle d’explication du processus de développement politique des nations. En somme, vérifier si les difficultés actuelles du monde musulman peuvent être expliquées par un paradigme de développement universel (II)

Le Maghreb et le Monde arabe : entre gloire, décadence et espoir (2e partie)

Notre réflexion essaiera de s’interroger sur le procédé qui a permis à une peuplade du fin fond de l’Arabie de conquérir le monde puis, subitement, de tomber dans une décadence terrible (I). Cette réflexion n’aurait pas de sens si elle ne cherchait pas à situer l’expérience civilisationnelle du monde musulman dans un cadre théorique qui la dépasse, c’est-à-dire un modèle d’explication du processus de développement politique des nations. En somme, vérifier si les difficultés actuelles du monde musulman peuvent être expliquées par un paradigme de développement universel (II)