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La Polit-Revue : la lutte finale ?

La semaine politique s’ouvrait sur une note insolite. Lundi, le mystère du « 3ème homme » est élucidé. Les effets personnels remarqués sur la table parisienne autour de laquelle se sont assis Rached Ghannouchi et Béji Caïd Essebsi appartiennent au milliardaire Slim Riahi. La crise politique se « peoplise ».

« Marx », « Lénine », « dictature du prolétariat »…

Beaucoup de victoires ont été obtenues contre les saigneurs de vie de travailleurs et leur voracité. Des augmentations de salaires, des régularisations de statuts, des aménagements de conditions de travail, des créations d’emplois, même si cela s’est limité au secteur public, bref un monde ouvrier que beaucoup ont tout simplement éliminé de leur langage

التنسيقية المحلية لجبهة الإنقاذ ببوسالم في إعتصام “الرحيل”

كما في العديد من مناطق الجمهورية، لبت التنسيقية المحلية لجبهة الإنقاذ ببوسالم نداء الإلتحاق بإعتصام “الرحيل” بباردو، يوم 6 أوت، لإحياء ذكرى مرور 6 أشهر على اغتيال المناضل اليساري شكري بلعيد. عندما سألنا في بوسالم عن الملتحقين بساحة باردو قيل لنا أن هناك مشكلة لوجستية تتعلق بالنقل فعدد الراغبين في الذهاب للإعتصام أكثر من عدد الحافلات المتوفرة

Quand l’Histoire recule par le bon côté

Deux cent cinquante mille ? Cent cinquante mille ? Peu importe les chiffres ; nul ne peut contester l’ampleur extraordinaire de la mobilisation nationale qui s’est exprimée hier soir au Bardo. Une logistique impressionnante, de mystérieuses sources de financement, des complicités suspectes, certes. Mais seuls le ressentiment, la mauvaise foi ou un aveuglement volontaire peut prétendre que le rassemblement d’une foule aussi nombreuse à l’échelle de la Tunisie procède simplement de la manipulation.

La Polit-Revue – Tunis : Le Caire, comme si vous y étiez

Libre de tout vivre », disait le slogan de l’ONTT. « Y compris le scénario égyptien », serait-on tenté d’ajouter. A Tunis cette semaine, l’accélération des évènements et l’émulation avec le Caire sont telles que de nombreux médias se sont emmêlés les pinceaux entre les Places : la Kasbah est prise pour Rabia al Adawiyya et le Bardo est confondu avec Place Tahrir.