La semaine politique du 1er au 6 octobre fut dominée par deux évènements majeurs théoriquement indépendants l’un de l’autre, mais qui en réalité sont intimement liés, voire corrélés. Entre la conférence de presse de l’IRVA qui ouvre la semaine et la tenue de la session inaugurale du dialogue national qui la clôt, s’il n’y a pas de relation de cause à effet entre les deux happenings, la pression exercée par le premier sur le second est indéniable.
La Polit-Revue : L’avant dialogue national, ou la grande guéguerre pour le pouvoir
Le coup d’envoi effectif du dialogue national n’engage plus que ceux qui y croient encore. Plus de 2 mois de blocage, des belligérants qui se tournent le dos et même une intervention américaine en coulisses feraient presque passer la crise tunisienne pour un nouveau casse-tête type Proche-Orient. Une lueur d’espoir est cependant venue apporter samedi la promesse de mettre fin aux querelles politiciennes.
La Polit-Revue : Retour à la case départ
Le quartet rejette l’approbation de son initiative par Ennahdha ». Par sa seule ambiguïté, cette affirmation datée de samedi rend compte de l’inextricable bourbier dans lequel s’enlisent les différents acteurs du « futur ex » dialogue national.
La Polit-Revue : Echec du dialogue, le bon grain de l’ivraie
Les fins de semaine sur le mode vendredis du plébiscite VS samedis de l’opposition se suivent et se ressemblent en Tunisie. Face à une opposition incapable de transformer l’essai, le nouveau credo du pouvoir semble se résumer désormais à « cause toujours ». Nous sommes face à ce qui ressemble de plus en plus à une authentique guerre d’usure.
Crise politique : Les principaux points de la médiation de Mokhtar Yahyaoui et Abderrazak Kilani
Depuis un mois, deux hommes, l’ex-juge Mokhtar Yahyaoui et l’ex-bâtonnier de l’Ordre national des avocats Abderrazak Kilani, jouent le rôle de médiateurs entre les partis politiques les plus importants sur la scène politique en Tunisie pour apaiser les tensions.
La Polit-Revue : la lutte finale ?
La semaine politique s’ouvrait sur une note insolite. Lundi, le mystère du « 3ème homme » est élucidé. Les effets personnels remarqués sur la table parisienne autour de laquelle se sont assis Rached Ghannouchi et Béji Caïd Essebsi appartiennent au milliardaire Slim Riahi. La crise politique se « peoplise ».
[MAJ – 23 août] Ennahdha et l’UGTT d’accord pour…”continuer le dialogue”
Mise à jour du 23 août 2013 à 19h43: Certains membres d’Ennahdha sont revenus sur les annonces contradictoires qui ont créé la confusion hier sur l’acceptation ou non de l’initiative de l’UGTT.
Le Secrétariat d’État à l’Immigration accusé d’être anti-démocratique
Les droits des réfugiés étrangers et des émigrés de Tunisie progressent-ils ? « Toujours pas ! », alertent des représentants de la société civile tunisienne.
L’UGTT, entre médiation et partenariat (partie I)
Des voix s’élèvent parmi la majorité pour demander l’arbitrage de l’UGTT ; d’autres parmi l’opposition la considèrent comme un partenaire à part entière dans le jeu politique tunisien. L’UGTT serait-elle apte à jouer ce rôle de médiation, comme le souhaite le Cheikh Rached Ghannouchi ?
« Marx », « Lénine », « dictature du prolétariat »…
Beaucoup de victoires ont été obtenues contre les saigneurs de vie de travailleurs et leur voracité. Des augmentations de salaires, des régularisations de statuts, des aménagements de conditions de travail, des créations d’emplois, même si cela s’est limité au secteur public, bref un monde ouvrier que beaucoup ont tout simplement éliminé de leur langage
Quand l’Histoire recule par le bon côté
Deux cent cinquante mille ? Cent cinquante mille ? Peu importe les chiffres ; nul ne peut contester l’ampleur extraordinaire de la mobilisation nationale qui s’est exprimée hier soir au Bardo. Une logistique impressionnante, de mystérieuses sources de financement, des complicités suspectes, certes. Mais seuls le ressentiment, la mauvaise foi ou un aveuglement volontaire peut prétendre que le rassemblement d’une foule aussi nombreuse à l’échelle de la Tunisie procède simplement de la manipulation.
La Tunisie de la dernière chance : échec et mat ou balle de match ?
La Tunisie est divisée en deux, comme en témoignent les barbelés qui hérissent en son centre la place du Bardo : les Islamistes d’un côté, le reste des tendances (progressistes, modernistes, laïcs, démocrates) de l’autre. Serions-nous en train de consolider la division du peuple tunisien en deux sous-peuples?
La Polit-Revue – Tunis : Le Caire, comme si vous y étiez
Libre de tout vivre », disait le slogan de l’ONTT. « Y compris le scénario égyptien », serait-on tenté d’ajouter. A Tunis cette semaine, l’accélération des évènements et l’émulation avec le Caire sont telles que de nombreux médias se sont emmêlés les pinceaux entre les Places : la Kasbah est prise pour Rabia al Adawiyya et le Bardo est confondu avec Place Tahrir.
L’UGTT demande la dissolution du gouvernement, Ali Laaridh refuse
Le chef du gouvernement Ali Laaridh s’est entretenu ce jeudi 1er août avec les membres du comité administratif de l’UGTT, qui a appelé trois jours plus tôt dans un communiqué à la dissolution du gouvernement Laaridh
Destitution de Morsi en Egypte : Réactions mitigées en Tunisie
Pour ou contre la destitution du Président égyptien Morsi par l’armée ? Est-ce un coup d’Etat ou pas ? Le débat fait rage en Tunisie. Pour certains, ce qui qui se passe en Egypte est jouissif car chasser, à tout prix, les islamistes du pouvoir est nécessaire. Pour d’autres, c’est un coup d’Etat militaire et les avis sont encore plus partagés
Licenciement de la syndicaliste Thouraya Krichene: “Une affaire politique par excellence”
Ce 10 juin 2013, Mr Faouzi Taktak, Le PDG de l’Office de la Marine Marchande et des Ports(OMMP), a décidé de destituer la syndicaliste Mme Thouraya Krichene. L’employée a été remerciée pour « atteinte à la réputation de l’office et recours à la violence et aux menaces à l’encontre du président directeur général».
Congrès national contre la violence : Quand des partis au pouvoir esquivent le consensus
Soixante-quatorze partis et plus de trois cent associations ont participé au congrès contre la violence et le terrorisme qui s’est déroulé à Tunis les 18 et 19 juin et qui été organisé par la Ligue Tunisienne des Droits de l’homme, l’Institut arabe pour les droits de l’homme, l’ordre des avocats et l’Union générale des Travailleurs Tunisiens…
Projet de loi d’exclusion politique : La Loi au service de la politique (Partie II)
Lors des manifestations qui ont appelé à la chute du régime de Ben Ali, deux établissements de la Capitale ont été ciblés : d’abord l’établissement du Premier ministère symbole de despotisme et de tyrannie et ensuite le siège officiel du parti au pouvoir à savoir le Rassemblement Constitutionnel Démocratique. La révolution suppose une rupture avec un passé pénible et une transition vers l’établissement de la démocratie. Cette rupture s’attaque au niveau institutionnel mais aussi juridique et politique.