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La Polit-Revue: Le « Nawaatgate »

Taoufik Ben Brik attaquant Nawaat.org depuis Business News, un ministre de la Justice, juge et parti, qui nous menace de nous assigner en justice, et Rached Ghannouchi qui dénonce le fanatisme religieux, en réaction à la mort de deux salafistes des suites de leur grève de la faim. Le monde à l’envers ?

Photo et Récit complet de mon passage à tabac en marge de la manifestation de l’UGTT

[…] Je cours pour m’interposer avec eux. C’est une femme qu’on fini par relever et emmener. Les manifestants reviennent plus ou moins en force sur l’avenue en jetant des projectiles. Les flics après avoir renvoyé des projectiles et avoir lâché du gaz lacrymogène chargent à nouveau : ils sont des dizaines et attaquent tout le monde et de partout. Je me dirige alors en marchant lentement vers la rue Kamel Attaturk. Des gens courent de partout, il est difficile de s’y retrouver étant donner qu’un grand nombre de policiers sont en tenue « civile ». […]

J’appelle

Par Yacine Jeloui – Cet appel aurait pu s’intituler « J’accuse ! ». Mais trop d’entre nous se sont contentés jusqu’à présent de la critique. Or notre objectif collectif est la construction de la Tunisie de demain. Les querelles, les accusations, et s’appesantir sur le passé ne constituent pas une voie vers cette construction. Aussi, je serai constructif et j’appelle.

Tunisie – La peur de l’endettement a remplacé la peur de la répression

De plus en plus nombreuses sont les voix qui s’élèvent chaque jour pour prôner un arrêt immédiat des manifestations et une reprise du travail pour relancer l’économie qui, déclarentils est au bord du gouffre. Aujourd’hui en Tunisie, tout le monde est économiste et les discussions vont bon train, au grand bonheur de l’équipe gouvernementale qui a trouvé là une excellente occasion de détourner l’attention des citoyens de leur révolution.

Tunisie : Climat social explosif dans les entreprises publiques de presse

Le climat social dans les entreprises publiques de presse en Tunisie est très tendu. Un peu partout, sous couvert de rigueur et d’austérité, d’allègement des charges budgétaires et de rationalisation des dépenses, des « plans sociaux » non déclarés (En Tunisie, on ne copie à la France que ce qui est bon) sont en train d’être mis discrètement en œuvre avec leur lot de régressions sociales