UGTT 106

1er mai 2013 : Une fête du Travail pour la Révolution

À quelques jours de la fête du Travail, voici les différents états-majors des partis au pouvoir ou dans l’opposition qui s’activent pour célébrer la journée sans rien y apporter de nouveau, sinon des slogans creux. La principale centrale syndicale de son côté semble s’en tenir à ses mots d’ordre habituels sans rien de bien concret alors que notre Révolution, dont elle est l’un des acteurs majeurs, dérive en douce vers la dictature du conformisme et la politique de la vacuité d’une pratique immorale de l’exercice du pouvoir.

UGTT vs Téléperformance : Une conciliation presque inattendue

Après près de 10 jours de négociations sans arrêt entre l’UGTT et la direction française de Téléperformance, un accord est enfin signé. En effet, la grille de classification :harmoniser les rémunérations, les promotions de postes, et l’ancienneté des salariés, va être enfin mise en place. La direction de TP s’engage également à réexaminer (avec la présence de membres du syndicat) les avis du conseil de discipline du 26 février 2013 qui s’était soldé par de nombreux licenciements et sanctions abusifs. Il a été convenu aussi que les participants du sit-in de Kheirredine Bacha ne seront ni sanctionnés ni poursuivis.

Les mouvements sociaux enflamment Ben Guerdane

Depuis la mi-décembre, le point de passage de Ras Jedir entre la Tunisie et la Libye cristallise les tensions entre les autorités et la population de la région, très dépendante du commerce parallèle transfrontalier. Le 13 décembre, la route entre Ben Guerdane et le poste frontalier avait été bloquée pendant plusieurs heures par des manifestants protestant contre l’interdiction d’importation de marchandises libyennes imposée par Tripoli.

La Polit-Revue: Faucons, colombes et pigeons

Avons-nous assisté à une nouvelle domestication en règle de l’UGTT durant l’intense semaine politique qui vient de s’écouler ? L’Histoire dira si la semaine du 10 au 15 décembre fut celle d’un « apaisement responsable » où plutôt d’une réconciliation forcée, entre deux belligérants ayant agité précipitamment leurs dissuasions nucléaires respectives.

Des ONG dénoncent les violences et demandent la protection du droit au rassemblement pacifique

Dans un communiqué de presse daté du 13 décembre, La FIDH, la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH), le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), le Réseau euro-méditerranéen pour les droits de l’Homme (REMDH) et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) ont exprimé leur vive inquiétude de la « recrudescence d’actes de violence perpétrés dans le cadre de manifestations en Tunisie » et saluent la volonté de l’UGTT de maintenir le dialogue après l’annulation de la grève générale prévue le 13 décembre.

Bas les voiles ! Bas les masques, Arrière toute !

« Nous risquons d’être le pays des occasions perdues » déclarait il y a six mois Rached Ghannouchi sur les écrans de la télévision nationale. Il semble avoir décidé d’auto-réaliser sa propre prophétie ! Il semble résolument déterminé, coûte que coûte, à débarquer au panthéon des destructeurs d’espérance. Libre à lui ! Mais sans nous.

Exhortation pour l’UGTT : Que ne vous guide que l’amour du peuple !

C’est en m’inscrivant dans la droite ligne du coup du coeur de Farhat Hached, notre inspirateur et modèle à tous, amis amoureux du peuple et du pays, compagnons de la lutte de tout Tunisien patriote pour une Tunisie paisible et prospère, que je vous adresse ce message qu’aurait pu vous livrer notre amour de grand patriote dont je porte fièrement et le prénom et les idéaux, outre l’origine insulaire.

Pourquoi chercher à contrôler les Tunisiens, en détruisant leurs institutions ?

Si certains prennent une arme pour tuer leurs soi-disant ennemis, croyant répondre à un ordre divin, d’autres s’acharnent à détruire, au nom de Dieu, tout ce qui se trouve sur leur chemin pour arriver à leur fin, et se maintenir au pouvoir. Pourtant, en aucune manière Dieu ne peut cautionner cette destruction systématique d’une société et de ses acquis, au nom de l’islam