Elles s’appellent Baya Zardi, Hanène Elleuch, Najla Ettounssia, Rania Toumi… Leurs points communs : une certaine représentation de la beauté et une langue assez pendue pour alimenter le buzz. Elles se démènent corps et âmes pour y arriver, quitte à se dresser contre leurs semblables.
Sexisme en Tunisie : Il y en a marre !
Depuis 2011, plusieurs femmes sont publiquement victimes du conservatisme patriarcal et des préjugés sociaux. Et voici qu’une magistrate est aujourd’hui clouée au pilori. Or il n’est pas question de renoncer à des libertés individuelles, toujours menacées, ni de regretter la dictature policière de Ben Ali. Mais comment défendre la société tunisienne contre le bon vouloir de ses dirigeants ?
Women’s prisons in Tunisia: punishment without rehabilitation
3.2% of Tunisia’s incarcerated population are women. Asma is one of them. In an interview with Nawaat, Asma opens up about the appalling conditions inside women’s prisons. For many inmates, violence, whether socio-economic or psychological, is a fact of their past and present. A study by Beity and Lawyers Without Borders sheds light on their experience in prison and beyond.
Prison pour femmes en Tunisie : châtiment sans réhabilitation
Les femmes représentent 3,2% de la population carcérale en Tunisie. Parmi elles, Asma. Elle raconte à Nawaat l’ignominie des conditions carcérales pour femmes. En effet, le parcours des détenues est souvent jonché de violences, aussi bien socio-économiques que psychologiques. Une étude de Beity et ASF lève le voile.
استكشاف العنف الأسري: ما خفي كان أعظم
من الإنجازات الملحوظة التي تحققت في تونس منذ تبنيها ”القانون رقم 58 بشأن القضاء على العنف ضد المرأة“ في عام 2017 أنه كسر الصمت بشأن العنف الأسري. إلا أنّ الاهتمام الكبير الذي حظي به العنف الزوجي حجب أشكالاأخرى من العنف الأسري.وتبقى آثار العنف الأسري المتعددة الأوجه على النساءنوعا من الأسرار العائلية. اليوم العالمي للمرأة هو فرصة لتسليط الضوء على هذا البعد من العنف ضد المرأة.
L’arbre qui cache la forêt : Exploration des violences familiales
L’adoption de la loi n° 58 relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, en 2017, a remarquablement permis de rompre le tabou concernant les violences domestiques en Tunisie. Même si la violence conjugale a fait couler beaucoup d’encre, on peut la considérer comme l’arbre qui cache la forêt : les violences familiales et leurs diverses implications pour les femmes à l’âge adulte demeurent une sorte de secret de famille. Il est temps de mettre en lumière cette facette de la violence à l’égard des femmes.
حوار مع الممثلة عفاف بن محمود – فيلم ”أطياف“
المصعد الاجتماعي المعطل، الميز الطبقي الذي تمارسه الدولة، التعسف البوليسي، المسألة الجندرية، علاقات الهيمنة التي يفرضها المجتمع على المرأة … يتطرق فيلم “أطياف” للمخرج مهدي الهميلي، الذي يعرض حاليا في قاعات السينما بتونس، إلى عدة مواضيع حارقة من خلال الخوض في الهامش. نواة حاورت الممثلة عفاف بن محمود، التي نالت جائزة أحسن ممثلة في مهرجان القاهرة السينمائي من أجل تقمصها الدور الرئيسي في “أطياف”.
نواة في دقيقة :العنف السياسي ضد النساء، أينفع الاعتذار فيما أفسده الدهر؟
كشف النائب المجمد بشر الشابي خصاله الميزوجينية خلال تجمع باريسي تزامنا مع ذكرى 14 جانفي. تجمع استهدف فيه خصومه السياسيين بتشويه غاية في السقوط يجمع بين التمييز الجنسي والعنف المستهدف للنساء السياسيات. فهل ينفع نصف اعتذار تكتيكي في إعادة مساحيق التزييف السياسي؟
Femmes en postes de responsabilité : loin de la figurante… la sorcière
Le féminisme d’Etat affiché comme faire valoir démocratique avait pour corollaire un sexisme anti-femme pratiqué à une large échelle dans la vie publique et distillé régulièrement dans les journaux contrôlés par les officines du ministère de l’Intérieur. A l’intérieur de l’Instance Vérité et Dignité (IVD), certains membres masculins avaient du mal à accepter une femme à leur tête. Le délit d’indépendance est celui qu’on pardonne le moins. J’en ai fait l’expérience.
Ebullition associative et mobilisation citoyenne au Kef
Ghofrane lutte contre la violence et pour les droits des femmes, Aymen encourage l’économie sociale et solidaire, tandis que Slim a retapé un ancien théâtre qui attire les passionnés de la culture. Yathreb a rencontré ces trois jeunes activistes du Kef et a échangé avec eux sur leur motivation, l’impact de leurs actions et la façon dont ils imaginent le Kef de demain.
Affaire Zouhair Makhlouf : La justice tunisienne mise à nu
Déclenchée en octobre 2019, l’affaire mettant en cause le député gelé, Zouhair Makhlouf n’a toujours pas été tranchée par la justice. Et le procès n’en finit pas de traîner en longueur sur fond de manœuvres politico-judiciaires.
Violences contre les femmes : ces Refka Cherni qu’on assassine
Le meurtre de Refka Cherni, tuée par son mari, a suscité une vive émotion dans la société tunisienne. Son assassinat et le calvaire de tant d’autres rappellent une fois de plus que la violence conjugale est endémique, et qu’elle tue parfois. Nawaat a rencontré Sondes, victime de violence perpétrée par son époux. Son parcours et le témoignage des acteurs concernés démontrent qu’une loi inappliquée et une mentalité tolérant la violence ne peuvent enrayer ce fléau.
Tragic truth about domestic violence in Tunisia
The tragic murder of a young woman by her husband has exposed the devastating failures of the authorities to protect Tunisian women from domestic violence. On 9 May, Tunisian Facebook timelines were suddenly flooded with a grim black image, bearing the words: “Her name is Refka Cherni.”
العنف المسلط على النساء: حوار مع تركية بن خذر (رابطة الناخبات التونسيات)
بعد 3 سنوات من المصادقة على القانون المتعلق بالقضاء على العنف ضدّ المرأة، مازال الإطار المؤسساتي لم يكتمل بعد، بالإضافة إلى تسجيل تزايد حالات من العنف الجسدي والاقتصادي والسياسي وعدم تفعيل مقاربة النوع الاجتماعي في عديد المجالات. في هذا السياق، حاورت نواة تركية بن خضر، رئيسة رابطة الناخبات التونسيات، للتطرق لأهمّ النقائص الّتي تحول دون تفعيل القانون.
Ripostes féminines contre l’impunité des violences cybernétiques
Harcèlement, revenge porn, chantage, 80% des femmes ont subi des violences sur le Net en Tunisie. Cette violence revêt plusieurs aspects et sévit via les réseaux sociaux. Pour la juguler, certaines ont opté pour la dénonciation publique sur Facebook à travers les collectifs EnaZeda. Mais est-ce suffisant ?
Figures de la précarité urbaine au féminin: L’expérience de l’association Beity
A l’occasion du huitième anniversaire de l’association Beity, nous publions ce texte dont nous a fait part sa présidente Sana Ben Achour. Cette contribution interroge le lien entre les configurations de l’espace et les rapports sociaux de sexe dans la fabrique des laissé-e-s pour compte. L’espace urbain et l’habitat ne sont-ils qu’une simple scène sur laquelle se jouent les violences, les marginalités et les exclusions ou participent-ils de la déstructuration-restructuration des individus et des rapports sociaux ?
Covid-19 – Interview avec Yosra Frawes: Femmes, violences et confinement
Selon la ministre de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées Asma Shiri Laabidi, les agressions contre les femmes ont été multipliées par cinq par rapport à mars 2019. Depuis le début du confinement, plusieurs associations ont tiré la sonnette d’alarme contre la montée de ce phénomène. Ayant des centres d’écoute dans plusieurs régions, l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) met en garde contre la recrudescence de la violence physique mais également symbolique à l’égard des femmes. Yosra Frawes, la présidente de l’ATFD, nous en parle.
Falgatna : flashmob féministe contre les agressions sexuelles
Des dizaines de jeunes femmes tunisiennes se sont rassemblées, samedi 14 décembre, à la Place de la Kasbah pour un flashmob dénonçant le viol, le harcèlement sexuel et leur impunité. Il s’agit d’une reprise adaptée du chant et de la chorégraphie chilienne ayant fait le buzz fin novembre, « Le violeur, c’est toi ».