Depuis l’âge de 17 ans, je suis dans toutes les manifs, les grèves. J’ai été tabassé plusieurs fois, renvoyé de la faculté alors qu’il ne me restait qu’une année pour devenir ingénieur […]

Depuis l’âge de 17 ans, je suis dans toutes les manifs, les grèves. J’ai été tabassé plusieurs fois, renvoyé de la faculté alors qu’il ne me restait qu’une année pour devenir ingénieur […]
Ils ont pris le large dans leur quête vers un Eldorado qu’ils savent empoisonné, mais qui demeurait leur dernier espoir […]
Le 14 juillet, la Tunisie fête sa révolution avec un joli feu de 400 hectares. La forêt de Kerkouen, Dar Chichou, Oued el Kssab brûle depuis deux semaines. Les pompiers, les militaires, la garde nationale, l’office de la protection des forêts et tous les habitants de la région entre El Haouaria et Menzel Témime savent pertinemment que cet incendie est d’origine criminelle et connaissent les auteurs de ce crime.
Les régimes successifs ont compilé nos vies dans des dossiers (avec parfois des informations erronées) qui constituent aujourd’hui les archives de la « police politique ». […]
Depuis le mois de décembre, et au gré des masturbations intellectuelles et médiatiques, la révolution Tunisienne s’est vue attribuer un […]
” Notre imagination a des mirages qui nous trompent. ” [Antoine Albalat] Sept mois après le fameux 14 janvier, moi […]
Une des règles de base sur internet c’est de ne jamais répondre aux trolls. Une règle qui est encore plus […]
Les tunisiens ont balayé d’un revers de main le « chacun pour soi ! ». Ils l’ont démontré à la fin du mois de décembre et jusqu’au 14 janvier qu’ils étaient ravis de faire cause commune et faire dégager leur bourreau. Victimes d’une tyrannie politique et affairiste pendant plusieurs décennies, ils ont fini par se souder et se dresser comme un seul homme pour dire, « basta ! ». Depuis, le relais a été vite transmis aux mains des partis politiques, tout naturellement promus comme étant acteurs centraux du nouveau paysage politique.
Par Oumeima Krichen – Sept mois après le début du soulèvement populaire, le pouvoir en place est resté le même, ses pratiques sont là pour le prouver : après avoir donné le change sous la pression de la Révolution, le voila revenu au seul langage qu’il connaisse : répression sauvage du mouvement révolutionnaire, arrestations arbitraires, enrôlement de force dans l’armée de jeunes manifestants, enlèvements de citoyens, etc. Ses hommes de main montent des opérations violentes visant à discréditer les partis politiques rebelles, dans le but de semer le doute dans l’esprit des Tunisiens et la peur dans leur cœur.
Nombre des jeunes migrants tunisiens arrivés d’Italie en France munis de titres réguliers de circulation continuent à vivre la pire détresse dans les rues de Paris sans que les représentants officiels de leur pays ne leur viennent vraiment en aide. Pourtant, les instruments pour ce faire ne manquent pas !
Par Hafedh Gharbi La date butoir est là: ce 23 Octobre devrait donc être une journée historique, une “première” démocratique […]
L’histoire des civilisations nous montre que les changements les plus importants sont ceux qui sont générés suite à une rupture franche. Les progrès continus ou ce que l’on nomme généralement « l’approche Kaizen » est possible mais ses effets s’inscrivent dans une progression lente souvent incompatible avec l’urgence du moment.[…]
25 juillet 2011, dernière fête de la République avant…la deuxième République. Dans trois mois, le 23 octobre, nous irons voter […]
Personnellement, j’étais pour le report des élections pour une seule et simple raison : ramener la sérénité aux Tunisiens après les traumatismes et tensions des derniers mois, pour entamer la suite dans une atmosphère moins électrique. Les semaines écoulées démontrent qu’il n’en est rien. La Tunisie et les Tunisiens sont au bord de l’implosion. Qu’en est-il exactement et pourquoi la situation s’assombrit-elle autant ?
Le 23 Octobre prochain , les tunisiens sont appelés à élire une assemblée constituante, la deuxième de l’histoire du pays. […]