La Tunisie n’a pas été épargnée par l’expansion du Coronavirus. Le monde entier fait face à la pandémie, qui frappe aussi les grandes puissances, faisant resurgir des peurs anciennes. Et ce n’est pas la première fois qu’un fléau sanitaire frappe notre pays. Bien avant le corona, au 18ème siècle, on relevait les ravages de la peste et du choléra.
Nawaat Minute : Coronavirus en Tunisie – Flash info #8
Le bilan des contaminés par le Coronavirus a augmenté de 455 à 495 cas confirmés après avoir enregistré 40 nouvelles contaminations. Le bilan des décès s’est élevé à son tour pour atteindre 18 cas confirmés. Dans ce contexte, le chef du gouvernement a annoncé une série de mesures supplémentaires pour faire face à la crise, dont l’augmentation du taux réservé aux aides sociales de 100 millions de dinars, l’octroi de 100 dinars supplémentaires en faveur des retraités à faible revenu et le renforcement du stock stratégique en produits alimentaires, énergétiques et en médicaments avec un coût de 500 millions de dinars.
Nawaat Minute : Coronavirus en Tunisie – Flash info #7
Le conseil de la sécurité nationale a décidé hier mardi 31 mars 2020 de prolonger la période de confinement à deux semaine, à partir du 05 avril. Le bilan des infections par le Coronavirus a augmenté de 362 à 394 cas confirmés après avoir enregistré 32 nouvelles contaminations. Toujours mardi, dans certaines villes à l’instar de Mnihla et Kasserine, des citoyens ont bravé l’interdiction de circuler durant le confinement et se sont rassemblés protestant contre les difficultés d’approvisionnement en denrées alimentaires de base. Dans ce contexte, le président de la République a appelé à alourdir les sanctions contre les spéculateurs et à les considérer comme “criminels de guerre”.
Ennahli : La montagne violée par l’immobilier
L’Ariana, la ville des roses, autrefois connue pour sa verdure et ses jardins de l’époque hafside, n’est plus ce qu’elle était. Après la révision du Plan d’Aménagement Urbain (PAU) et l’actualisation de la carte agricole, les espaces verts aux alentours du parc Ennahli ont considérablement rétréci, aggravant les risques d’inondations. Et ce sont les promoteurs immobiliers qui en profitent.
Nawaat Minute : Coronavirus en Tunisie – Flash info #3
Le bilan des contaminés par le Coronavirus s’est élevé de 54 à 60 cas confirmés selon la conférence quotidienne du ministère de la santé. Outre le couvre feu de 18h à 6h, le président de la République a annoncé le confinement total du 22 mars jusqu’au 4 avril 2020. L’Etat s’engage à fournir les services essentiels (santé, alimentation, sécurité). Un premier cas de décès a été officiellement annoncé le 19 mars 2020, dont la victime est une femme de retour de Turquie.
Nawaat Minute : Coronavirus en Tunisie – Flash info #2
Le #bilan des contaminés par le Coronavirus s’est élevé de 29 à 39 cas confirmés, après avoir enregistré 10 nouveaux cas hier, mercredi 18 mars. Le ministère de la santé a annoncé dans sa conférence quotidienne tenue aujourd’hui la guérison du premier cas contaminé. Le couvre feu est entré hier en vigueur de 18h à 6h, et le régime de travail en séance unique a été effectivement adopté.
Nawaat Minute : Coronavirus en Tunisie – Flash info #1
Le bilan de contamination par le #coronavirus s’élève à 24 cas confirmés en #Tunisie. Annonce faite lors du point de presse quotidien du ministère de la Santé. Pour sa part, le chef du gouvernement a décrété, lundi soir, certaines mesures préventives pour limiter la propagation du virus, dont la fermeture des frontières terrestres et maritimes, l’interdiction des rassemblements et la réduction du nombre d’heures de travail à 5 heures à partir du mercredi 17 mars 2020.
Médias et corruption : Désespérée de l’ISIE, la HAICA recourt à l’INLUCC
La Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) a soumis, le 18 février 2020, les dossiers des chaînes qui diffusent de manière illégale, sans la licence du régulateur, à l’Instance Nationale de la Lutte Contre la Corruption (INLUCC). Trois médias sont concernés : Nessma TV, Zitouna TV et la radio Quran Karim.
RFR au Bardo : Après le blocage, comment mettre le train sur les rails ?
« Les travaux exécutés par la Société du Réseau Ferroviaire Rapide s’arrêtent immédiatement […], et le secrétaire général de la municipalité ainsi que la police municipale veillent à l’exécution de cette décision », peut-on lire dans le communiqué publié par la commune du Bardo le 8 novembre 2019. Une décision prévisible, puisqu’elle a été déjà prise, pour une période provisoire, par l’ancien conseil municipal du Bardo, le 09 mars 2019.
Hay Hlel, ses stigmates et ses alternatives
En dépit de la proximité de Hay Hlel des centres de prise de décisions, en l’occurrence le palais du gouvernement et le parlement, les conditions de vie dans ce quartier sont précaires. L’Etat est quasiment absent et l’intervention de l’autorité locale est limitée.
Tataouine : Sit-in d’El Kamour, le réveil d’un volcan
La crise sociale à Tataouine persiste depuis dix jours. Après avoir revendiqué le départ du gouverneur et entamé un sit-in le 19 décembre au siège du gouvernorat, les manifestants sont entrés, samedi 28 décembre 2019, en grève de la faim. Ils réclament l’application des clauses de l’accord conclu en 2017 visant à amortir la crise sociale et à embaucher les chômeurs de la région dans les sociétés pétrolières.
COP25 : Alors que la Tunisie prétend s’engager, Gabès suffoque
Alors que la Tunisie a renouvelé son engagement à protéger l’environnement lors de la COP25 tenue du 2 au 13 décembre à Madrid, quatre ans après la signature de l’Accord de Paris, la population de Gabès continue à subir les émissions toxiques du Groupe Chimique Tunisien. Le 9 décembre, les habitants de Chatt Essalem, centre de Gabès, ont « éprouvé des difficultés respiratoires », d’après un communiqué du FTDES.
Municipalités: Le travail à plein temps, principal motif des démissions des maires
Vingt-sept maires ont démissionné depuis leur élection à la tête des conseils municipaux en mai 2018. La valse a commencé trois mois après le scrutin, dès août 2018. Les raisons sont multiples mais une d’entre elles persiste : 44% des démissions sont dues à l’obligation de non-cumul des fonctions de maire et autres activités professionnelles. Une disposition prévue par l’article 6 du Code des Collectivités Locales (CCL).
Reportage au quartier Kandahar à Hay Hlel : Tout y est, sauf l’Etat
L’accès à Kandahar n’est pas facile. Empruntant son nom à la rude ville afghane, connue lors de la guerre américaine contre les Talibans, ce quartier de Hay Hlel est à 4km du centre-ville de Tunis. Pourtant, pour y parvenir, il faut parcourir des sentiers impraticables. Le quartier est dépourvu de tous les services de base : Ni eau potable, ni électricité, ni réseau d’assainissement.
Détention de Sami Fehri, effet domino de l’affaire Cactus Prod
La mise en garde à vue de Sami Fehri, de l’administratrice judiciaire de Cactus Prod et du gérant de Caméléon Prod a été prolongée, lundi 11 novembre, pour 5 jours. Les trois suspects sont détenus depuis le 6 novembre suite à une instruction du pôle judiciaire, économique et financier pour suspicion de blanchiment d’argent, de malversations et de préjudice à l’administration.
A la Faculté de Médecine de Tunis, la liberté d’expression est malade
Le renvoi d’un étudiant en médecine pour 4 mois suite à une publication Facebook relance le débat sur les limites de la liberté d’expression dans l’espace universitaire et les réseaux sociaux. Les tensions ont été ravivées, le 4 novembre, par une grève nationale des étudiants, médecins internes et autres résidents.
Pourquoi la police de l’environnement n’a pas réussi à changer la donne ?
Les campagnes citoyennes de nettoyage des quartiers ont rappelé l’incapacité des institutions de l’Etat à assurer la propreté publique. Or, depuis plus de deux ans, un corps a été créé pour y remédier : la police de l’environnement. Mais il semble inapte à jouer un rôle décisif à résoudre le problème de ramassage des déchets. Comment expliquer cette insuffisance ? Focus.
Immunité parlementaire : de la protection à l’impunité
Le député ne doit pas bénéficier automatiquement de l’immunité quand il est inculpé, prévenu ou suspect, selon un spécialiste du droit constitutionnel. Si l’élu se prévaut par écrit de son immunité, cette procédure se transforme en un outil d’impunité permettant de se prémunir contre les poursuites judiciaires, argue le constitutionnaliste Amine Mahfoudh.