Rien d’étonnant que ce spectacle débouche vers le stade terminal d’une émission humoristique exprimant une fascination fébrile pour Ben Ali. La légèreté de Moez Ben Gharbia n’empêchera pas le rire hideux et pétrifié de la mort de hanter l’émission.

Rien d’étonnant que ce spectacle débouche vers le stade terminal d’une émission humoristique exprimant une fascination fébrile pour Ben Ali. La légèreté de Moez Ben Gharbia n’empêchera pas le rire hideux et pétrifié de la mort de hanter l’émission.
Lancée pendant le Festival de Cannes, « Tounsiφfi cannes » est une initiative en forme de lettre ouverte signée Ramzi Laâmouri, le président de la Fédération tunisienne des ciné-clubs. Une remarquable opportunité pour amorcer un débat national sur la politique culturelle et, notamment, le 7ème art.
Il importe de souligner que depuis les indépendances, chaque évènement régional majeur – à l’instar de la révolution tunisienne – susceptible de générer de nouveaux équilibres régionaux ou des retournements d’alliance, suscite une nouvelle initiative comparable à l’accord d’association de 1969, au processus de Barcelone ou au partenariat de Deauville.
En marge de la doxa, certains Tunisiens désapprouvent la peine de mort, rejoignant ainsi la poignée de militants des droits de l’homme qui luttent pour son abolition. Pour eux, la peine capitale une sentence ambivalente, populiste et inhumaine.
Durant mon parcours de jeune étudiante en médecine, j’ai bien saisis que, aussi regrettable que cela puisse l’être, le Tunisien dénigre, dénie la maladie mentale. Peu importe son niveau d’études, le nombre de diplôme qu’il a pu amasser, le statut professionnel qu’il occupe, l’affection psychiatrique lui demeure étrange, incompréhensible, relevant plus du paranormale, de l’exorcisme, de la sorcellerie, du mystique. Que pourrait-on faire pour que l’armée ne recrute plus les patients présentant un risque pour la vie d’autrui ? Pour que cette institution sache les détecter et les orienter vers les services sanitaires adéquats ? Il ne me semble pas avoir entendu un responsable politique se remettre en question et avouer la responsabilité que nous portons envers ce qui s’est passé.
La banlieue nord de Tunis voit plusieurs de ses accès barricadés, fermés, et interdits de passage au commun des citoyens. La route menant au palais de Carthage, l’un des plus prestigieux symboles de l’État tunisien depuis l’indépendance, se retrouve notamment bloquée. Est-ce par excès de sécurité ou par incompétence que l’État en est réduit à ne trouver que cette solution de facilité consistant à barricader les accès au palais présidentiel ?
Avant de postuler pour un visa, il vous est impératif de lire les textes officiels pour éviter de vous faire arnaquer par les ambassades. Il a fallu qu’on me refuse le visa Schengen pour la première fois par l’ambassade de Belgique pour que je lise les textes officiels. J’ai découvert nombre d’informations très utiles que beaucoup de gens ignorent.
Commis par un psychologue de Razi auquel l’auteur prête son nom, Bandaison noire mérite d’être lu moins comme la biographie d’une révolution confisquée, que comme sa théologie négative – celle qu’aura réinventée, dans les backrooms de la révolution, un saint rieur, nourri jusqu’à la moelle de musique rock, de poésie jâhilite et de films gonzo. Ce n’est pas un roman, mais sa démolition réglée. Ce n’est pas de la littérature, mais sa conversion absolue. Ce n’est pas de l’art, mais sa relève irréversible.
Pourquoi juger, condamner ou interdire une lesbienne, un bisexuel ou un homosexuel ? Après tout, ces individus ne sont pas si différents de nous. De quoi les homophobes ont-ils peur ? En Tunisie, ces dernières années, l’homophobie n’a cessé de défrayer la chronique en faisant tâche d’huile sur la toile. Entre commentaires haineux et publications choquantes, le spectacle des dérives comportementales a atteint son paroxysme.
A Sidi Bou Said, des habitants médusés assistent à des travaux herculéens à coup de grues et d’engins de travaux publics, au cœur du domaine maritime (DPM) sur une plage située derrière le port, effectués par des privés, et pas n’importe lesquels, puisqu’il s’agit de M. Sinaoui (Nabil)
En réponse aux mouvements sociaux, nombre de médias tunisiens agitent le spectre de l’effondrement de l’Etat. Toutefois, rares sont les journalistes qui évoquent les causes viscérales de ce bouillonnement général : la rupture consommée entre la classe politique et le reste de la société, l’absence d’une réelle volonté réformiste, le laxisme du gouvernement face aux vrais acteurs du terrorisme, l’opportunisme de la classe dirigeante ainsi que son désengagement et son désintérêt face aux problèmes de la population.
Plus de 129 mille élèves sont candidats au Baccalauréat 2015-2016, dont 19. 443 inscrits dans les lycées privés. Lundi, 18 avril 2016, a eu lieu les épreuves d’éducation physique de ce concours national avec la fameuse “dakhla” en prime. Les épreuves écrites de la session principale auront lieu du 1er au 8 juin. L’annonce des résultats est prévue pour le samedi, 18 juin. Mais voilà, on oublie que cette année, le baccalauréat tunisien va fêter son 125e anniversaire. Retour sur l’histoire de cette épreuve universelle dans nos contrées.
Les figures d’une “Gafsa rebelle”, d’une “Kasserine victime” et d’une “Kerkennah ayant enfanté le père du syndicalisme tunisien”, s’inscrivent dans une histoire subjectivée par les classes dominées mobilisées, donc une histoire à laquelle ils donnent un sens plus ou moins invariable. Ce qui donne un sens aux propos que tenait notre illustre camarade français sur « l’immémorialité de l’insoumission », c’est-à-dire une immémorialité perçue et ressentie dans le cadre d’un travail social de construction d’une mémoire collective spécifique à un groupe social ou territorial.
La CNAM a profité d’une conjoncture particulièrement chargée pour sortir en catimini un circulaire pour ses services de contrôle aux conséquences très graves en terme de santé publique, qui stipule en résumé, que dorénavant certaines prescriptions, aussi banales que les demandes de scanners ou de kinésithérapie sont désormais du seul ressort des médecins spécialistes et sont interdites aux médecins de famille.
Si la Tunisie veut diversifier son offre touristique, cela doit se faire par une réflexion de fond qui intègre tout les protagonistes du tourisme et non par le parachutage de projets soit disant « miracle ». La marina de Bizerte en est la preuve.
En dépit de l’importance des multiples appuis et soutiens notamment financiers accordés à la Tunisie au lendemain de la révolution, celle-ci n’a fait que s’enfoncer davantage dans un marasme économique sans précédent. Dans cet article, je me propose de focaliser l’attention sur les causes de cet échec.
Indépendance de la banque centrale ? Le titre est bien séduisant, mais lorsqu’on en vient aux faits, on mesure l’étendue du danger que représente une pareille loi qui, contrairement à ce qu’annonce son titre, est née sous l’étoile de la dépendance.
La production qui vient de faire sa percée sur Youtube depuis assez peu de temps se présente comme une déclaration de guerre émise à l’égard du cartel médiocratique qui asseoit son hégémonie sur la production du discours et de l’image, en se partageant équitablement les parts du marché de la merde audiovisuelle