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DaeshLand

Bienvenue à DaeshLand, premier pays exportateur de jihadistes mais aussi plus grand consommateur de bières dans le monde arabe. Il y fait bon vivre, sauf évidemment pour les femmes, les noirs, les homos, les pauvres et tous ceux qui seraient assez fous pour croire en des valeurs aussi ringardes que celles des droits de l’homme. Si vous ne faites pas partie de ces catégories là, vous êtes au bon endroit !

Identités blessées

Derrière la déferlante de violence terroriste, il est à s’interroger sur les motivations apparentes et latentes qui poussent une partie de la jeunesse musulmane à semer la mort et la terreur et à basculer dans la surenchère morbide.

Ce serait plus facile avec des Martiens

C’est effrayant de se dire que l’on a plus de chance de mourir dans d’atroces souffrances en allant faire ses courses dans un supermarché que dans une guerre intergalactique grandiose. C’est effrayant de se dire que nous sommes capables du pire, que la réalité a depuis longtemps dépassé la fiction et que la cruauté dont l’être humain est capable surpasse l’imagination du plus talentueux des scénaristes.

ENDA Tamweel réagit à notre enquête sur les micro-crédits

[NDLR] Nous avons choisi de publier le droit de réponse pour permettre aux intéressés, en l’occurrence Enda, d’expliquer leur point de vue. Ceci étant dit, ce droit de réponse n’altère en rien la substance de nos propos, mais au contraire les confirme. Notre article ne venait pas défendre ou condamner des intérêts en particulier mais avait pour objectif de soulever un débat public sur les effets pervers inhérents à tout système et d’analyser la contribution réelle des IMFs à éradiquer la pauvreté et à permettre une meilleure circulation des capitaux en faveur des plus démunis.

American psycho : confessions d’un enfant du siècle.

Choquer, toujours plus, aller aussi loin dans la torture et en amont, dans la description des sévices subis par les victimes, majoritairement féminines, de Bateman après avoir joui d’elles. Voilà comment Ellis confronte le lecteur à sa propre image, comme si à chaque chapitre il donnait la possibilité à Patrick de murmurer à son fervent lecteur, dans l’un de ses innombrables costumes Ralph Lauren « Tu pourrais être moi ».

La dette publique : les raisons de l’aggravation

La Tunisie est en proie à diverses polémiques sur sa dette publique et le fonctionnement de ses structures économiques. Dans le flux permanent d’informations, il est parfois compliqué de s’y retrouver. Voici un petit rappel non exhaustif des notions et des chiffres clefs pour mieux comprendre la situation de notre économie.

Affaire des stents périmés : des questions troublantes !

Aux dernières nouvelles, l’enquête diligentée par l’inspection médicale de la Caisse Nationale d’Assurances Maladies (CNAM) n’aurait permis de déceler qu’une dizaine de cas de stents périmés implantés chez des patients (péremption d’un mois selon nos sources) au cours d’ angioplasties coronaires, autant dire rien, au vu de l’ancienneté de cette pratique et selon certains, il semblerait qu’il y ait une volonté de « noyer » le poisson et d’arrêter là les frais.

Tunisie : plaidoyer pour la vertu politique

Malheureusement, dans leurs visions déformées, nombres de politiciens tunisiens pensent que faire de la politique signifie se déposséder de toute morale. Flirter avec l’adversaire, s’attirer ses bonnes faveurs, lui laisser le champ libre pour réaliser ses desseins jusqu’à aller à l’encontre de la république et de la démocratie. Toutes ces pratiques font d’une partie de notre classe politique rien de plus qu’un amas d’individus vaniteux sans aucune connaissance de la chose politique.

10e Congrès d’Ennahdha : De l’islam politique à l’islam politique !

Un coup à gauche et un coup à droite, tel un caméléon, Ennahdha a su, à l’occasion de ce congrès, rassembler, sous le même toit, un pêle-mêle des nahdhaouistes, des destouriens, des rcdistes, des mutants, des anciens ministres de Ben Ali, des icônes de la classe politique post-révolution, et j’en passe. Et à leur tête le président de la république BCE qui met la main dans la main avec son pire ennemi politique El Ghannouchi

Le Festival de Cannes et le cinéma tunisien

Lancée pendant le Festival de Cannes, « Tounsiφfi cannes » est une initiative en forme de lettre ouverte signée Ramzi Laâmouri, le président de la Fédération tunisienne des ciné-clubs. Une remarquable opportunité pour amorcer un débat national sur la politique culturelle et, notamment, le 7ème art.

Les faces cachées du partenariat de Deauville

Il importe de souligner que depuis les indépendances, chaque évènement régional majeur – à l’instar de la révolution tunisienne – susceptible de générer de nouveaux équilibres régionaux ou des retournements d’alliance, suscite une nouvelle initiative comparable à l’accord d’association de 1969, au processus de Barcelone ou au partenariat de Deauville.

L’assassin de Yassine est aussi une victime !

Durant mon parcours de jeune étudiante en médecine, j’ai bien saisis que, aussi regrettable que cela puisse l’être, le Tunisien dénigre, dénie la maladie mentale. Peu importe son niveau d’études, le nombre de diplôme qu’il a pu amasser, le statut professionnel qu’il occupe, l’affection psychiatrique lui demeure étrange, incompréhensible, relevant plus du paranormale, de l’exorcisme, de la sorcellerie, du mystique. Que pourrait-on faire pour que l’armée ne recrute plus les patients présentant un risque pour la vie d’autrui ? Pour que cette institution sache les détecter et les orienter vers les services sanitaires adéquats ? Il ne me semble pas avoir entendu un responsable politique se remettre en question et avouer la responsabilité que nous portons envers ce qui s’est passé.

Le droit de circuler librement compromis : Incompétence sécuritaire ou abus de pouvoir

La banlieue nord de Tunis voit plusieurs de ses accès barricadés, fermés, et interdits de passage au commun des citoyens. La route menant au palais de Carthage, l’un des plus prestigieux symboles de l’État tunisien depuis l’indépendance, se retrouve notamment bloquée. Est-ce par excès de sécurité ou par incompétence que l’État en est réduit à ne trouver que cette solution de facilité consistant à barricader les accès au palais présidentiel ?