Le rassemblement des Réformateurs, l’organisation de leurs idées pour mettre en place un projet basé sur une vision est, désormais, une nécessité nationale absolue.

Le rassemblement des Réformateurs, l’organisation de leurs idées pour mettre en place un projet basé sur une vision est, désormais, une nécessité nationale absolue.
Nous assistons, démunis, à la libération de personnes jugées dangereuses, alors que des jeunes sont poursuivis en justice pour des faits beaucoup moins graves, comme la consommation de cannabis. Les contrebandiers et les corrompus de tous bords ne sont pas inquiétés, car il semble que les mesures prises en matière de lutte contre le terrorisme ne les concernent tout simplement pas.
Face à ce climat instable qui touche tous les domaines et qui a une influence directe sur les citoyens et même sur les étrangers, et puisqu’on n’a jamais vécu dans des situations similaires, les Tunisiens se trouvent face à une vague de mal-être, de dépression, de stress, des troubles psychiques, et de souffrance qui affectent leur vie…
Honte à la télévision et aux médias tunisiens qui n’ont même pas pris la peine de parler du Goncourt spécial Tunisie. En effet, le 16 décembre dernier aurait pu être synonyme de fête, de discours dithyrambique pour une jeunesse cultivée et insoumise
Intelligent, cultivé, populaire, artiste polyvalent et engagé, Lotfi Abdelli a le profil idéal pour postuler au poste du Président de la République. En 2019, l’humoriste made in Tunisia aura 49 ans, soit un an de plus que l’actuel Premier ministre canadien, Justin Trudeau et deux ans de plus que Barack Obama, quand il a été investi comme 44e président des Etats-Unis. C’est quand même l’âge de la raison !
Ni leçons à donner ni des grandes analyses à faire, juste un simple arrêt sur image et avec des mots simples.
Dans cet article, Jinn Dukhani s’attaquera encore une fois à une évidence incontestée, unanimement admise, aussi bien par les savants juifs, chrétiens, musulmans qu’athées. L’hérésie du jour sera d’affirmer que les deux plus prestigieux Rois d’Israël, à savoir David et Salomon, n’étaient ni juifs ni Rois d’Israël, mais plutôt Zoroastres et Perses. L’histoire était tellement belle que les scribes d’Israël n’ont pas résisté à la tentation de se l’approprier.
D’après des analystes connaissant bien la scène politique turque, le propre fils d’Erdogan est plongé jusqu’au cou, avec ces nouveaux “cardinaux laïcs fréristes” qui dirigent l’ancienne puissance ottomane, dans ces très juteux trafics.
Comment peut-on lutter efficacement contre le terrorisme et les mouvements djihadistes si le jargon officiel de l’État et les produits de la majorité des médias sont truffés de termes religieux style “Moudjahid”* (مجاهد) et “Chahid”* (شهيد)?
Consciemment ou inconsciemment, les grandes puissances doivent assumer jusqu’au bout leur responsabilité. Aujourd’hui le terrorisme touche plusieurs territoires, et aucun pays n’est à l’abri. C’est de la responsabilité des Etats de droit de se mettre en cause par apport à leurs politiques sécuritaires qui n’a pas était bonne.
On m’avait prévenu. « On ne te fera pas de place dans le milieu artistique tunisien », me disait une amie tunisienne et artiste à qui je racontais les cours de théâtre que je prenais à Paris. C’était en 2012, alors que je venais de poser mes valises en Tunisie. Du coup, je me contente, dans un premier temps, d’être spectatrice : je fais le tour des salles de théâtre. C’est facile, elles se comptent sur le bout des doigts. J’accroche rarement. Ça aussi, on me l’avait dit : « Révolution ne rime pas toujours avec création ».
La campagne de Syrie se poursuit suivant le même scénario mais ses jours ne se ressemblent pas. Chaque semaine on assiste à de nouveaux éléments. Les russes devraient bien orchestrer leur campagne militaire en planifiant chaque semaine une nouveauté comme s’ils voulaient dissiper toute lassitude qui pourrait naitre chez ceux qui suivent les événements. Mais si le problème syrien préoccupe les grandes puissances et leurs alliés régionaux, il ne semble pas intéresser le monde arabe ou les pays frères de la Syrie.
De nombreuses franges de l’opposition et de la société civile critiquent le caractère totalement déséquilibré et inéquitable des échanges entre l’ensemble européen, fort de ses 500 millions d’habitants – qui constitue l’une des principales puissances économiques de la planète – et la petite Tunisie, pays sous développé à l’économie primaire et désarticulée, croulant sous le poids du surendettement nocif et suicidaire, tout en étant confrontée à l’une des pires crises économiques de son histoire.
Vous vous souvenez, à la mi-juillet 2013, la loi sur la finance islamique venait d’être votée. Un vote rapide et sans véritables encombres, qui insistait sur les vertus attribuées (ou plus véritablement fantasmées) à cette finance, par une large fraction des constituants, comme de l’opinion publique. Un succès éminemment politique pour la mouvance islamique, dû à une perception diffuse que la finance conventionnelle aurait failli, car largement immorale.
S’il est un secteur qui a fait des avancées considérables en matière de transparence fiscale, c’est bien celui de la médecine privée en Tunisie. En effet, depuis l’avènement de la CNAM en 2007 et le conventionnement de plus de 98% des médecins libéraux, la contribution fiscale moyenne d’un médecin du secteur privé a presque triplé de 2007 à 2015, comme le prouvent les chiffres du ministère des Finances, qui annoncent une contribution fiscale moyenne de 4708 D/an/médecin en 2013, soit des revenus moyens déclarés de 25 000 D/An/médecin (cette contribution serait de près de 6 000D/An en 2015).
La Tunisie revient vraiment de loin ! Tant de craintes qui se sont évaporées et tant d’espoirs qui se sont matérialisés. Notre chère patrie a connu une transformation époustouflante, et on ne peut qu’être envahis par le sentiment de fierté.
Les Palestiniens n’ont eu de cesse, depuis 1948, date de la proclamation de l’État d’Israël, de subir des actes tellement monstrueux qu’ils rappellent les deux guerres mondiales. Face à cette tragédie, la Communauté internationale a fait preuve de cynisme. En effet, n’est-ce pas grâce à l’inaction onusienne qu’Israël continue à massacrer, impunément, les Palestiniens.
Ainsi il s’est avéré que ce jour là, le capitaine Thomas Sankara a été assassiné froidement avec ses gardes et ses conseillers par un groupe de soldats para-commando. En tout, une quinzaine de personnes sont abattues. Ils seront tous enterrés à la hâte, la même nuit, au cimetière de Dagnoen, un quartier de l’est de Ouagadougou. Un coup d’État orchestré par celui qui était considéré comme son frère, son compagnon de route, Blaise Compoaré.