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La question de l’authenticité du Coran

La question, au fond, n’a pas de sens. Comment prouver que le Coran a été révélé par Dieu alors qu’on a du mal à prouver l’existence de Dieu. Ce n’est pas toujours facile de comprendre ce que les “anti Coran” cherchent à prouver. Evidemment, ceci n’empêche pas de grands débats à coups de mauvais arguments entre les super croyants imbibés de bibine cheikhale d’une part, les athées d’autre part et bien sûr, dans une troisième part, toutes les sectes religieuses chrétiennes et autres qui tiennent à prouver que Dieu existe mais n’a jamais rien donné à Muhammad.

La logique sacrée de Sa Sainteté l’État : Absolution pour les uns, anathématisation pour les autres

Sa Sainteté l’État tunisien, en bon souverain divin dispensant sa générosité céleste aux puissants malfrats bien lotis, a embrassé par sa sage providence les corrompus du passé en décrétant leur absolution de tous les péchés. Pour ceux qui disposent de l’argent, ceux qui volent de l’argent, ceux qui détournent de l’argent à leur profit et ceux qui l’empruntent au souverain pontife en prenant leurs jambes à leur cou, le chemin de la rédemption est bien tracé. La miséricorde leur est accordée, la vie éternelle est leur.

L’Europe, un humanisme au-dessus de tout soupçon ?

Si l’immigration clandestine a toujours été, depuis la chute du Mur de Berlin en 1989, l’une des préoccupations essentielles des hommes politiques composant l’Union européenne, et notamment la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, il n’en demeure pas moins vrai que l’encouragement, à peine voilé, apporté aux « Républiques scissionnistes » pour sortir de l’Union soviétique était l’un des moteurs essentiels, le catalyseur déterminant qui a permis à cette nouvelle immigration de s’amplifier et de prendre l’ampleur que nous connaissons aujourd’hui.

Héraclès au pays des jasmins

Dans l’antiquité, La Tunisie n’était pas encore connue sous ce nom mais les voyageurs et les aventuriers la reconnaissaient et l’identifiaient par l’odeur de ses jasmins. Avant d’aborder la terre ferme, les marins encore au large des côtes tunisiennes, pouvaient sentir le parfum des jasmins et mettaient le cap sur le bon port. Au lendemain de la révolution Héraclès impressionné par l’exploit des tunisiens, s’est invité au pays des jasmins pour offrir ses services.

La justice transitionnelle dans son labyrinthe : L’irrésistible tentation de « l’oubli »

Récemment, depuis que le pouvoir politique a révélé au grand jour son intention de faire voter un projet de loi sur la réconciliation économique et financière, la polémique est défrayée. La réémergence de la thématique de la justice transitionnelle, longtemps cafouillée sous l’effet d’un brouhaha incessant causé par la thématique du terrorisme, est de ce fait marquée par un clivage profond entre les formations au pouvoir d’un côté et celles de l’opposition et d’une grande frange de la société civile de l’autre.

Journée désillusionnée des femmes : Chronique des espoirs oubliés




Je n’aime pas les fêtes nationales. Toutes ces cérémonies auxquelles tout le monde prend part par patriotisme aigu, conformisme compulsif ou simplement par ennui, tout ce tohubohu facebookien provoqué par les éternels fêtards virtuels débordants d’énergie inutile, ce n’est pas ma tasse de thé. Et pourtant, en cette glorieusement banale journée du 13 août, qui me chatouille curieusement les tripes pour émerger de ma léthargie désillusionnée, je commence à m’intéresser à ce qui entoure ma conscience de naufragé intrépide dans l’immensité des abîmes de l’incompréhension.

Le bourguibisme paternaliste ne devrait-il pas mourir un jour ?

Le 3 août 2015, on commémorait la date de naissance de Bourguiba. De là, on flairait la nostalgie d’un temps révolu mêlé à une fausse conception de ce que Bourguibisme fut. Les hommages nationaux se répandent, les medias sont prolifiques et les réseaux sociaux sont inondes. Et au beau milieu d’un capharnaüm qui en général n’expose la femme que rarement et ne transmet son calvaire que de façon extraordinaire, surgissent soudainement les droits de la femme comme instrument de propagande. Il ne s’agit point de célébrer ces droits mais de remercier Bourguiba.

Tunisie : Comment réussir à échouer

Différents experts ont brossé un tableau noir de la situation économique et politique du pays et ne cessent de tirer la sonnette d’alarme mais les dirigeants politiques ne semblent pas du tout préoccupés. Certains prévoient une aggravation de la situation qui pourrait provoquer une nouvelle révolution. Mais toutes les mesures prises ne peuvent que concourir à la réussite de l’échec de l’administration du pays. Pour quelle raison agit-on de la sorte ?

La crise de la démocratie européenne et ses répercussions sur la Tunisie

La crise économique persistante qui touche l’Union Européenne depuis 2008 –notamment les pays de la zone euro et par ricochet certains pays, dont la Tunisie, qui leur sont liés par des relations économiques étroites ainsi que des accords de partenariat– a largement contribué à détourner l’attention d’un aspect fondamental qui devrait nous interpeller au plus haut point, à savoir la crise de la démocratie, voire la régression démocratique en occident et au sein de l’Union Européenne, ainsi que ses implications négatives sur la transition démocratique en Tunisie.

Mise au point de la part des cinéastes tunisiens invités au festival de Locarno.

Nous, cinéastes tunisiens invités par le festival de Locarno pour y défendre nos œuvres et nos projets, souhaitons communiquer ce qui suit : 1- Nous nous insurgeons, et continuerons de nous insurger, contre le partenariat entre le festival de Locarno et l’Israeli Film Fund dans le cadre de la « carte blanche » (rebaptisée « first look ») accordée à Israël par la direction du festival de Locarno. Un an à peine après les massacres de Gaza qui ont fait 2000 morts dont 500 enfants…

Faut-il poursuivre en justice le quotidien « La Presse de Tunisie » ?

Il est extrêmement dommageable de lire qu’une presse publique fasse l’apologie de la doctrine fasciste. En effet, l’article ci-joint paru aujourd’hui dans le journal #LaPresse, signé par un journaliste inconnu nommé « Chawki Rouissi », appelle à poursuivre en justice des représentants du peuple qui ont fait leur devoir, c’est-à-dire qu’ils ont exprimé leur réserve quant à la loi anti –terroriste comme le leur permet la Constitution et le règlement intérieur de l’Assemblée des Représentants du Peuple.

Une jeunesse se fane et se fanatise

La difficulté à appréhender le terrorisme provient du chevauchement et l’enchevêtrement de ses causes dont l’identification est primordiale pour pouvoir trouver une stratégie de lutte dévastatrice de ce fléau ravageur qui non seulement prend de plus en plus de l’ampleur mais trouve du financement. Nous devons commencer par le combat contre le fanatisme religieux afin de sauver une jeunesse qui tombe proie dans les griffes de ses prédateurs car le capital humain est le plus important pour l’industrie de la mort.