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Prix Nobel de la paix 2015: un hommage aux forces vives tunisiennes

Plusieurs de nos concitoyens n’ont pas accueilli avec beaucoup d’enthousiasme le Prix Nobel de la Paix décerné au Quartet du Dialogue national. Entre critiques et dénigrement, les commentaires acerbes et acides ne se sont pas faits attendre. Il y a même ceux qui auraient préféré que le Quatuor tunisien refuse cette distinction comme c’était le cas avec le vietnamien Lê Đức Thọ en 1973.

La Campagne Russe en Syrie

Le 30 septembre 2015, la Russie a entamé une opération de bombardements aériens visant des objectifs terrestres en Syrie. Aujourd’hui et après une semaine d’intervention et sur la base des sources ouvertes, les actualités rapportées par les différents medias, il est possible de produire une analyse sommaire de la situation opérationnelle en Syrie.

Le photographe prophète… Fabrice Monteiro

La dernière livraison du jeune photographe Fabrice Monteiro intitulée : The Prophecy, est un cri d’alarme. Elle met en scène ce qui ne peut plus durer avec cette « modernité » que d’aucuns veulent nous imposer et qui engendre un véritable chaos non seulement sur notre continent l’Afrique, mais aussi sur tous les continents.

Élections en Tunisie : et si on votait « contre tous »?

Depuis les élections du 23 octobre 2011, les frustrations d’une grande partie du peuple tunisien vis-à-vis de sa classe politique n’a cessé d’augmenter. Entre promesses électorales non tenues, alliances politiques contre-nature et une situation socio-économique de mal en pis, la foi aux partis politiques tunisiens n’est plus d’actualité. Entre-temps, si on jetait un coup d’œil sur les résultats des élections législatives de 2011 et 2014, quelques chiffres nous interpellent.

Nabeul – Nidaa Tounes : les amalgames d’une députée !

La Tunisie a-t-elle enfin rompu avec ses vieux démons du passé ? Manifestement, non! C’est le cas dans la capitale du Cap Bon où Mme Nadia Zangar, députée de Nidaa Tounes à l’assemblée des représentants du peuple (ARP), a publié sur sa “page fan Facebook” un statut avec 7 photos (datant du 28 septembre 2015), qui a suscité beaucoup d’interrogations sur le réseau des réseaux. (voir capture d’écran ci-dessous).

Je ne pardonne pas!

«#Menich_Msama7 » (Je ne pardonne pas) est un slogan comme un autre, né d’un mouvement citoyen qui s’inscrit au sein d’un long processus révolutionnaire. Pourquoi révolutionnaire ? Parce que désormais les citoyens ont un réel droit de regard sur les institutions de l’Etat (présidence de la république, présidence du gouvernement, Assemblée des représentants du peuple ). Ils ne lâcheront pas ce droit durement acquis.

“Dédiabolisation” de l’homosexualité

Quand tu vis dans une société où règne la xénophobie, le racisme , le sexisme, l’antisémitisme, l’homophobie etc … Bref une société phobique de tout ce qui n’est pas bête moche et méchant ; Il devient difficile d’exprimer un autre point de vue sans être traité de débauché,d’ennemi de l’islam et de soumis à l’horrible monstre occidental.

Au revoir Juge Rebelle

Face à la mort seul le silence est grand, tout le reste n’est que faiblesse. Aujourd’hui je suis faible et je l’exprime. Du moins j’essaye. Je ne sais pas par où. Au chapitre de la genèse, je ne sais pas si c’est le Juge Rebelle qui a le plus façonné le site de Zouhair ou si c’est le site de Zouhair qui a le plus façonné le Juge Rebelle. Une chose est sûre, les deux étaient étroitement liés.

La question de l’authenticité du Coran

La question, au fond, n’a pas de sens. Comment prouver que le Coran a été révélé par Dieu alors qu’on a du mal à prouver l’existence de Dieu. Ce n’est pas toujours facile de comprendre ce que les “anti Coran” cherchent à prouver. Evidemment, ceci n’empêche pas de grands débats à coups de mauvais arguments entre les super croyants imbibés de bibine cheikhale d’une part, les athées d’autre part et bien sûr, dans une troisième part, toutes les sectes religieuses chrétiennes et autres qui tiennent à prouver que Dieu existe mais n’a jamais rien donné à Muhammad.

La logique sacrée de Sa Sainteté l’État : Absolution pour les uns, anathématisation pour les autres

Sa Sainteté l’État tunisien, en bon souverain divin dispensant sa générosité céleste aux puissants malfrats bien lotis, a embrassé par sa sage providence les corrompus du passé en décrétant leur absolution de tous les péchés. Pour ceux qui disposent de l’argent, ceux qui volent de l’argent, ceux qui détournent de l’argent à leur profit et ceux qui l’empruntent au souverain pontife en prenant leurs jambes à leur cou, le chemin de la rédemption est bien tracé. La miséricorde leur est accordée, la vie éternelle est leur.

L’Europe, un humanisme au-dessus de tout soupçon ?

Si l’immigration clandestine a toujours été, depuis la chute du Mur de Berlin en 1989, l’une des préoccupations essentielles des hommes politiques composant l’Union européenne, et notamment la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, il n’en demeure pas moins vrai que l’encouragement, à peine voilé, apporté aux « Républiques scissionnistes » pour sortir de l’Union soviétique était l’un des moteurs essentiels, le catalyseur déterminant qui a permis à cette nouvelle immigration de s’amplifier et de prendre l’ampleur que nous connaissons aujourd’hui.

Héraclès au pays des jasmins

Dans l’antiquité, La Tunisie n’était pas encore connue sous ce nom mais les voyageurs et les aventuriers la reconnaissaient et l’identifiaient par l’odeur de ses jasmins. Avant d’aborder la terre ferme, les marins encore au large des côtes tunisiennes, pouvaient sentir le parfum des jasmins et mettaient le cap sur le bon port. Au lendemain de la révolution Héraclès impressionné par l’exploit des tunisiens, s’est invité au pays des jasmins pour offrir ses services.

La justice transitionnelle dans son labyrinthe : L’irrésistible tentation de « l’oubli »

Récemment, depuis que le pouvoir politique a révélé au grand jour son intention de faire voter un projet de loi sur la réconciliation économique et financière, la polémique est défrayée. La réémergence de la thématique de la justice transitionnelle, longtemps cafouillée sous l’effet d’un brouhaha incessant causé par la thématique du terrorisme, est de ce fait marquée par un clivage profond entre les formations au pouvoir d’un côté et celles de l’opposition et d’une grande frange de la société civile de l’autre.

Journée désillusionnée des femmes : Chronique des espoirs oubliés




Je n’aime pas les fêtes nationales. Toutes ces cérémonies auxquelles tout le monde prend part par patriotisme aigu, conformisme compulsif ou simplement par ennui, tout ce tohubohu facebookien provoqué par les éternels fêtards virtuels débordants d’énergie inutile, ce n’est pas ma tasse de thé. Et pourtant, en cette glorieusement banale journée du 13 août, qui me chatouille curieusement les tripes pour émerger de ma léthargie désillusionnée, je commence à m’intéresser à ce qui entoure ma conscience de naufragé intrépide dans l’immensité des abîmes de l’incompréhension.