« Qu’est-ce qu’un démocrate, je vous en prie, c’est là un mot banal, sans acception précise, un mot en caoutchouc. […]

« Qu’est-ce qu’un démocrate, je vous en prie, c’est là un mot banal, sans acception précise, un mot en caoutchouc. […]
En réponse à ce que j’ai lu le matin du 01 juillet 2014, dans un communiqué de quelques lignes publié […]
La politique actuelle en Tunisie devrait s’écrire avec la seconde lettre de l’alphabet et non ce P initial qui rappelle par trop la pièce de théâtre de Sartre où la P… respectueuse, malgré ses valeurs dérogeant à la norme, finit par plier sous le poids des mots, se conformant aux conventions sociales dans une fausse liberté célébrée et un libre arbitre mythifié par l’aliénation, les inégalités criantes.
هذه تذكرة لمن ينوي صادقا الصيام هذا العام عملا بشعيرة من شعائر الدين وإحياء لروحه. إن رمضان لهو أولا وقبل كل شيء شهر العبادة والتآخي؛ والعبادة الحقيقة روحية أولا، والتآخي الصحيح لفي قبول الآخر كما هو بعلاته وهناته.
إلا أن حالة التردي الأخلاقية التي وصلنا إليها باسم الدين جعلتنا نسيء للإسلام ولشهر رمضان أي إساءة، لا بالاكتفاء فقط بالمظاهر الخداعة، بل وأيضا بالمتاجرة بالدين وذلك بعملنا المتغطرس على فرض الصوم على من لا يبتغيه بالقوة الفجة والعنجهية الجاهلية.
Le championnat national de natation des poussins qui se déroule normalement du 24 au 26 juin 2014 à la piscine olympique El Menzah de Tunis a été interrompu hier matin (25 juin) et ce à cause du mécontentement des parents des nageurs qui se sont vu imposer un droit d’entrée aux gradins de la piscine. La Fédération Tunisienne de Natation (FTN) vient de créer ainsi un incident sans précédent.
Pourquoi nos jeunes virent-ils au terrorisme ? Telle est la question que je me pose depuis des années. Est-ce que les jeunes Tunisiens et les autres jeunes Musulmans vont tous au djihad avec les mêmes idées en tête, ou chaque pays, de par ses spécifiés ; historiques, culturelles, génétiques, géographiques, fournit une vision différente par rapport au djihad ? Est-ce que le djihadiste tunisien a la même motivation, ou la même perception du djihad qu’un djihadiste originaire d’un pays du Golfe ou d’un djihadiste Indonésien ou Somalien ?
La Tunisie qui a une chance véritable de révolutionner la pratique politique et d’entrer de plain-pied en une nouvelle ère de démocratie refondée relevant de la raison participative est en train de dévier du cours initié par le peuple en singeant tout simplement la pratique dévoyée de la démocratie telle qu’on la pratique en Occident.
لقد فوجئنا نحن المستقلون (أعضاء مؤسسين وأعضاء بمجلس الأمناء و بالتنسيقيات الوطنية والجهوية وناشطون …. ) بالبلاغ الممضى من الناطق الرسمي والموجه حصرا إلى المستقلين المتواجدين في التنسيقيات الجهوية للاجتماع بهم يوم الأحد 15 جوان 2014 قصد انتخاب ممثلين عن المستقلين في القيادة الوطنية.
نجد أنفسنا مظطرين للعودة الى نقطة الصفر لبدء المعركة التنويرية لوعينا من جديد دون القفز على المراحل كما تفعل الأحزاب التقدمية العربية التي أوهمتنا طيلة عقود وعقود بالتطور الزائف. لقد كانت الفلسفة التنويرية قفزة هائلة الى الأمام لانها حررت الانسان الأوروبي من قصوره العقلي وأغلال اللاهوت والوعي الايماني الراسخ منذ قرون وقرون.
Ce devait être le début d’une révision de l’impasse produit par le choix imposé, sans discussions du « pas de deux » avec l’une des facettes de l’anti-révolution: Nidaa Tounes, au nom de l’utopique stratégie des « contradictions ».
Outre son programme économique ultra-libéral, il est d’une plasticité idéologique phénoménale ouverte à tout rebondissement tant que cela ne touche pas à ses tabous. Ceux-ci ne dérangent nullement l’Occident qui en tire même argument pour sa supposée prééminence éthique aux racines judéo-chrétiennes.
إننا اليوم بحاجة ماسة إلى حوماني سياسي، أي سياسة تكون كالأغنية، تتحدث بكل حرية وصدق عن واقع البلاد والأحياء الشعبية ومعاناة الشباب العاطل، لا عن العمل فقط وعن التنقل بكل حرية، بل وأيضا عن مجرد الحياة.
ليس الارهاب لغزا في تونس، ولعلّه أشدّ وضوحا من برنامج الحكومة التي تسلّمت مقاليد السلطة ببيعة الحوار الوطني.. يكفي أن تشاهدوا بعض القنوات التلفزيونيّة لتفهموا كلّ شيء وتعرفوا من يصنع الإرهاب ومن يحمي الإرهابيين ويمنع إيقافهم وتقديمهم للعدالة.
قام على الفجاري ولا قول ما رقدش جملة، الطريق طويلة من دارو لمطار قرطاج وين يلزمو يرجع لعيشتو وخدمتو في فرانسا، يجري باش يلحق على لواج، أيا بالسيف لقا تاكسي، الطريق فارغة وحتى كرهبة شرطة ما ثماش،
« qu’est-ce qu’un Etat en Tunisie, si ce n’est pas un poste de police, un tribunal, une prison et une choôba*». Les manifestants se sont attaqués alors au talon d’Achille du système : les postes de police. Un acte qui est considéré en temps normal comme un délit, mais dans le contexte du pré 14 Janvier, c’était un acte révolutionnaire.
Le verdict des élections européennes est tombé marquant l’irrésistible dérive vers le populisme et la xénophobie qu’on attendait. Certes, il souligne surtout le ras-le-bol populaire d’une politique écervelée des élites au pouvoir, plus préoccupées de leurs intérêts de carrière et de ceux d’un marché réduit aux marchandises que des humains, premiers acteurs de ce marché.
Force est de constater que la réussite de la « transition démocratique » que le gouvernement appelle de ses vœux ne repose pas seulement sur le rétablissement de la croissance, l’organisation d’élections libres et la mise en œuvre d’une constitution. Elle passe aussi par l’abandon des violences policières et la révision de procédures judiciaires aussi injustes qu’absurdes dans le contexte d’une démocratie qu’on veut apaisée. Elle repose sur la capacité des gouvernants à susciter la confiance de leurs administrés.
L’observateur, ou même un spectateur impartial, qui tente de faire le lien entre un débat politique acharné et le faible taux de concrétisation des promesses et programmes politiques, pense soit à une éventuelle hypocrisie de la part de l’homme politique, soit à une incompétence à voir clair et à agir en faisant des calculs justes et sensés. Qui convaincra ensuite l’électeur méfiant à aller voter ? Est-ce que les simples promesses non garanties peuvent secouer sa perception et formes de l’engagement ?