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Coupures d’eau à Mahdia : des citoyens sous stress… hydrique

Mahdia, 27 juillet 2016. Le soleil commence à peine à disparaitre derrière l’horizon. Dans une résidence de la corniche, des vacanciers s’activent à remplir des bouteilles d’eau avant la tombée de la nuit. Le concierge prévient qu’à partir de minuit il n’y aura plus d’eau courante « Il faut faire des réserves car jusqu’à 5h du matin toute la résidence sera privée d’eau, faites vite ». Reportage.

FIFAK : les réfugiés syriens ouvrent le bal à Kélibia

Projeté en ouverture du Festival international du film amateur de Kélibia, Moon in the Skype, est un film qui veut décrocher la lune, en croisant ses deux jambes sur terre. Moins inaccessible que la lune dont il s’autorise, le film claudique. Sous un titre aussi ronflant, Ghatfan Ghanoom, son réalisateur, veut négocier avec le réel sans ménagement. Analyse.

Mon nom est personne

Il y a bien quelque chose qui a été chargé de constituer un gouvernement mais est-ce vraiment un Premier ministre ? Il semblerait que cela qui a été nommé Premier ministre soit un engin qui serve de relais, une sorte de retransmetteur assez sommaire et facile à manipuler. Je n’ai pas lu le mode d’emploi mais je crois qu’en appuyant sur les bons boutons, il permet de répercuter au sein du ministère, les directives qu’il reçoit.

Rochdi Belgasmi. Quand la danse trouble le genre

Si le corps sexué constitue un leitmotiv dans la démarche chorégraphique de Rochdi Belgasmi, c’est sous le signe du travestissement que s’échafaude « Ouled Jalleba » (juin 2016), sa dernière création en date. À travers la figure de ce danseur méconnu des années 1920-30, le chorégraphe ouvre large l’équerre de la mémoire des cafés-chantants du siècle passé. Là où on aurait pu craindre les poncifs folkloristes installées par les spectacles de danse traditionnelle tunisienne, Ouled Jalleba se révèle d’une très grande maturité. Ouled Jalaba est présenté ce dimanche 07 août au Festival international de Hammamet.

Hip Hop en Tunisie : Trappa, le gardien du temple Debo

Après plus d’une décennie entre les Etats-Unis et la France, le rappeur Trappa, de son vrai nom Mohamed Seddik Kekli, est revenu en 2012 dans un Tunis en pleine effervescence artistique postrévolutionnaire. En 2013, il a cofondé le collectif Debo, devenu rapidement une association doté d’un studio. Activiste du mouvement hip hop, Trappa a désormais rangé sa casquette de rappeur pour se draper de la cape du gardien du temple Debo. Portrait.

L’autre parcours de Youssef Chahed

Les documents de Wikileaks révèlent un autre aspect du parcours professionnel de Youssef Chahed, candidat mandaté par le président de la République Beji Caid Essebsi pour former un nouveau gouvernement. L’image relayée par les médias dominants a omis une période importante du parcours de Youssef Chahed : ses années en tant que chargé de missions au département Foreign Agricultural Service à l’ambassade américaine à Tunis, comme le montre une correspondance publiée en 2010.

Nuit de traque aux tagueurs au centre-ville de Tunis

La campagne #WeldekFiDarek a investi la rue, hier mardi, après avoir enflammé les réseaux sociaux dès samedi. La police a rapidement réagi en arrêtant Ghassen Bouazzi et Hamza Nasfi, deux jeunes militants de gauche convertis en tagueurs. Plus tard dans la nuit, Lina Ben Mhenni et Khalil Lahbibi, deux militants du collectif Manich Msamah ont été arrêtés aussi avec des affiches et de la colle comme pièces à conviction. Libérés le soir même, ils font tous l’objet de poursuites judiciaires.

La loi, la police et la liberté de disposer de son corps

Dimanche 28 juillet, Louay Ghazouani, 19 ans, trouve la mort tragiquement au Menzah 7. Alors qu’il était chez sa copine, la voisine les enferme à clé et appelle la police pour les dénoncer. Pris de panique, il essaye de sortir par la fenêtre pour aider sa copine à prendre la fuite. En passant par le balcon de son appartement situé au 4ème étage, il tombe et meurt sur le coup. Un drame qui a secoué Tunis depuis lundi.

Moi aussi, je veux être Premier ministre !

Moralité, honnêteté, intégrité, compétence, efficacité, persévérance, clairvoyance, sincérité, indépendance et impartialité, intransigeance, transparence, charisme, audace, impartialité. Consciencieux, incorruptible, responsable, conducteur et meneur d’homme, entreprenant, communicateur, respecté et respectueux, expéditif et catalyseur, proactif et planificateur. Si vous aspirez à être Premier ministre, il ne vous reste plus qu’à vous regarder dans la glace et à vous demander si vous ressemblez au portait-robot.

Portrait de l’intellectuel médiatique en passe-partout

 Sur les ondes comme sur le petit écran, la mode est aux spécialistes, experts et analystes, comme elle l’est d’ailleurs, en matière de lingerie fine, aux strings transparents, élastiques et sans dentelles. Si cette mode de pensée est érigée en modèle, depuis quelques années, qui n’a connu alors le frisson de balançoire où, dansant d’un pied sur l’autre, l’intellectuel médiatique joue tout à la fois au spécialiste en droit constitutionnel, à l’expert en stratégies militaires, ainsi qu’à l’islamologue ?

TrackTour #21 : De la Jamaïque à la Tunisie, la musique Dub trace sa route

TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
*Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.

Identités blessées

Derrière la déferlante de violence terroriste, il est à s’interroger sur les motivations apparentes et latentes qui poussent une partie de la jeunesse musulmane à semer la mort et la terreur et à basculer dans la surenchère morbide.

Des formations au rabais pour des emplois introuvables

Qu’est ce qui lie une licence appliquée en administration des affaires obtenue à l’Institut supérieur des études technologiques (Iset) de Sidi Bouzid ou de Tozeur, une licence appliquée en gestion des technologies de l’information et de la communication obtenue à l’Iset El Ghazala et une licence appliquée en gestion acquise à la Faculté de droit de Sousse ? Elles sont toutes des licences rouges. Explication.