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Droits des migrants en Tunisie : La société civile interpelle les nouveaux élus !

40 mille Tunisiens ont traversé le canal de Sicile, au cours de l’année 2011, pour débarquer dans plusieurs villes d’Europe. 1500 d’entre eux ont péri en mer ou sont portés disparus… A partir des données recueillis sur le terrain, le FTDES a dressé le profil socio-économique des disparus. Son premier constat : les disparus sont, en majorité, âgés de moins de 30 ans. Près de la moitié (46%) ont entre 15 et 24 ans. Cela peut s’expliquer par la fragilité de leur situation économique et leur désespoir face à l’avenir.

Pour une économie solidaire et sociale en Tunisie

L’économique cherche à s’emparer de tout. Elle s’impose et veut plier les hommes, leur vie sociale et toute la nature à ses lois et à sa propre logique : maximiser sous contrainte, calculer les couts et avantages, augmenter les profits, réduire les pertes, chercher la rentabilité, l’efficience, … Rien ne semble lui échapper, ni relations familiales ni croyances dans l’au-delà, ni culture ni humanisme…. L’hégémonie de l’économique n’a pas besoin de preuves d’existence. C’est notre réalité.

BusinessNews ou PropagandeNews ?

Sur son journal « Businessnews », qui aurait dû être plus justement appelé « PropagandeNews », lui et son équipe, à force de nous chanter les louanges de Béji Caid Essebsi (BCE) et de Nidaa à longueur de journée, par moment, on ne peut s’empêcher de se demander si l’on n’est pas sur la page officielle de la compagne électorale de BCE ! D’ailleurs, durant les trois dernières années, il n’y a jamais eu aucun article qui dit du bien de la Troïka. Absolument aucun !

Pourquoi je voterai contre Marzouki

Par Mouhieddine Cherbib – Je dois préciser d’abord que Moncef Marzouki a longtemps été pour moi un compagnon de lutte et un ami. Je fais partie des gens qui l’ont soutenu et aidé durant les années de lutte contre le système Ben Ali. J’étais à un certain moment parmi « les visiteurs de Carthage » – notamment, pour la préparation du Forum Social Mondial à Tunis en 2013 -, et je pensais sincèrement que le nouveau président allait changer radicalement la manière de présider, qu’il allait faire ce qu’il pouvait pour promouvoir les droits humains, la liberté d’expression contre la nouvelle raison d’État que l’on voyait poindre du côté de la Kasbah.

L’appel du 17 décembre : Rassemblement moderniste autour d’un homme… comme un air de déjà vu

Moncef Marzouki n’a certes pas été le président irréprochable ni l’homme parfait ; il ne sera pas, cela va sans dire, l’homme providentiel. C’est sans doute mieux ainsi. Néanmoins, en dépit de ses multiples erreurs politiques à la présidence de la République – erreurs dont il devra rendre compte –, et compte tenu des conditions dans lesquelles se déroule le scrutin, il nous apparaît comme le seul choix susceptible d’infléchir le raz-de-marée nidaiste, d’empêcher la recomposition d’un système politique et économique corrompu et inégalitaire qui nous a gouverné pendant plus de 50 ans ainsi que le retour de la répression.

La Tunisie n’est pas laïque

L’image rendue par les média étrangers – essentiellement les média français – de la société tunisienne et de sa scène politique est une image déformée, simpliste, fausse. La Tunisie est dépeinte comme étant cette évidente dichotomie : laïcs contre islamistes, éclairés contre obscurantistes. La France se débattant vainement pour défendre sa définition de la laïcité se sent dans l’obligation d’exporter ce concept inadapté et de l’imposer à une société, autrefois dominée, aujourd’hui indépendante. Est-il nécessaire de le rappeler ?

Les élections présidentielles tunisiennes sur Facebook

Dans cet article, je vais faire un Benchmark des données statistiques prises du réseau social Facebook . Rappelons qu’ en Janvier 2011, la Tunisie a fait le buzz à l’échelle planétaire , à travers une révolution pacifique et légitime, comme un résultat , le régime de dictateur Ben Ali qui a paralysé tous les courants politiques, a fait chute libre et Zaba a fini par s’enfuir en Arabie saoudite !

Marzouki/Essebsi : une simple lecture en termes de théorie de jeux

On suppose d’abord que les deux candidats aux présidentielles disposent de l’ensemble d’information sur le contexte/terrain commun et que les deux personnes se connaissent très bien. Aussi que chacun a la possibilité (théorique et pratique) de coopérer (choix C) ou d’adopter une attitude et un comportement déviant ou opportuniste (choix O). Enfin, pour une question particulière, on suppose que chacun prend sa décision sans pouvoir observer la décision prise par l’autre.

Le piège du deuxième tour de la présidentielle

Dans le domaine des compétitions sportives et notamment en football, on dit qu’ « un match n’est jamais gagné tant que la partie n’est pas terminée ». En politique aussi et sans confusion de genres, on pourrait dire qu’une telle règle est tout-à-fait applicable. Les résultats des dernières élections présidentielles en Tunisie en sont une parfaite illustration.

Qui est le Jean-Marie Le Pen du paysage politique tunisien ?

C’est sans contradicteur, face à une chaise vide et un journaliste complaisant, que Béji Caïd Essebsi est apparu samedi soir sur al Hiwar Ettounsi. Il a expliqué notamment que s’il refuse un débat de l’entre-deux tours de la présidentielle, c’est qu’il considère que la situation tunisienne est comparable à la France de 2002, lorsque Jacques Chirac avait refusé un débat à Jean-Marie Le Pen avant le second tour…

L’ancien régime cinématographique en quête de sens

A l’image du projet socio-économique de l’ancien régime auquel ils ont appartenu et appartiennent toujours, le projet de l’ancien régime cinématographique est un projet totalitaire. De retour aux commandes à travers une relative majorité au parlement à travers Nidaa Tounes et éventuellement à travers aussi l’élection d’un sénile tortionnaire de 88 ans au deuxième tour des présidentielles, les bourguibo-benalien s’enhardissent. Du haut de leur autorité policière, cette « police de la pensée » ne manquera certainement pas, à l’image de cet opuscule, de nous asséner ses vraies valeurs : autoritarisme, corruption, manipulation, servilité et régression.

Tout ce qui brille : L’exception-démocratique tunisienne ?

Revenons à cette couverture médiatique « superficielle », et plus précisément à notre chère Tunisie. Les élections présidentielles et législatives sont saluées, unanimement, comme la seule success-story des révolutions arabes. Or, les transitions démocratiques sont complexes et ce « constat » est une énième simplification grossière des évènements qui se déroulent dans les pays de l’ « Orient ».

Trois questions au candidat Béji Caïd Essebsi

C’est un florilège que je soumets à votre attention en espérant de vous, contrairement à votre rival pour la présidentielle, une réponse de nature à servir ces valeurs et dans le même temps l’attente des Tunisiens dont notamment les plus jeunes qui ne se sentent pas concernées par une politique snobant leurs revendications.