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La recherche d’emploi ou l’épineux parcours

Ces jours-ci où la Tunisie traverse une crise politique et sociale, il est essentiel de rappeler une revendication populaire dont les évènements de décembre 2010 et janvier 2011 ont été, en partie, le résultat : le chômage et l’inégalité pour l’accès au marché du travail. Mais il est malheureux de constater que la démarche de recherche d’emploi relève toujours du calvaire.

A quand un transport public tunisien digne de ce nom ?

Le transport public n’est pas le point fort de la Tunisie. Plus malheureux encore, son état ne cesse de se détériorer ces dernières années. Bus bondés, retards automatiques, horaires indisponibles, arrêts introuvables, etc. Ceci frappe de plein fouet toute l’activité économique et le développement social à différents niveaux.

Djerba : Ces eaux amères qui peinent à dessaler. Retour sur un contrat opaque

Plusieurs acteurs économiques dans des domaines divers et variés seraient tombés d’accord, le mois dernier, selon les médias espagnoles, pour la construction d’une usine de dessalement qui fournira aux 150 000 habitant de Djerba, environ 50 000 m3 d’eau potable par jour. Cependant, il est intéressant de constater qu’aucun média tunisien, ni le site de la SONEDE lui-même, n’en font mention

À propos du terme “ânerie” qualifiant des dispositions du projet de loi tunisien relatif à la répression des infractions sur les réseaux informatiques.

Ainsi, nous allons, entre autres, revenir sur le contenu de l’article 17 du projet de loi relatif à la répression des infractions sur les réseaux informatiques (I). Lequel article illustre bien les graves carences procédant -encore et toujours- de cette même méthode négligeant le contexte endogène, caractérisé par l’absence de ces garde-fous jurisprudentiels (II). Or, si les veilles démocraties occidentales peuvent se permettre des écarts législatifs, la Tunisie, du fait cette défaillance jurisprudentielle, ne peut pas se le permettre (III).

La face cachée du nouveau projet MENA de la Banque Mondiale

Dans le cadre de leur nouveau projet « Intégration au Moyen Orient et en Afrique du Nord » (I Mena), le groupe de la Banque Mondiale a lancé un appel à contribution concernant les diasporas tunisiennes et libanaises qui s’installent dans leurs pays d’origines. La BM entend, ainsi, se pencher sur la meilleure manière de mettre à profit les ressources, les connaissances et les expériences de ces diasporas pour la croissance économique, dans leurs pays respectifs.

La Polit-Revue : Terrorisme et servitude volontaire

Selon un réflexe tragiquement universel, après chaque traumatisme lié à des actes présumés terroristes, les esprits les plus droitiers réclament l’instauration de lois d’exception, la suspension des droits et libertés, voire de la démocratie elle-même. L’attaque de Jebel Ouergha au Kef samedi 26 juillet n’a pas dérogé à la règle. Le sang des deux soldats tués n’avait pas encore séché que des voix s’élevaient pour réclamer la loi martiale et « le jugement des représentants de la troïka devant une juridiction militaire ».

Terrorisme et lavage de cerveau !

C’est impressionnant comment des politiques, des syndicats de police et des médias sont en mesure de réaliser un lavage de cerveau qui “lave plus blanc que blanc”. Et c’est si impressionnant que, terrorisme aidant, certains de nos concitoyens ont fini par être convaincus que l’État tunisien était devant un vide juridique pour lutter contre le terrorisme. Et c’est tellement impressionnant que certains se sont mis littéralement à crucifier l’ANC pour sa lenteur quant à la promulgation de la nouvelle loi, entre autres, relative à la lutte contre le terrorisme. Cela même alors que l’arsenal juridique en la matière est impressionnant, à commencer par la loi de 10 décembre 2003.

Le terrorisme en Tunisie

Ce phénomène n’est pas propre à la Tunisie de par sa conduite, sa politique de recrutement, son organisation, ses objectifs et ses origines. Une de ses caractéristiques frappantes est le fait qu’il est politisé et orienté vers l’extrémisme religieux. Son apparition durant les années 80, suite à la crise des valeurs, à l’anémie socio-économique.

Le sous-développement technologique : l’exemple du projet de loi tunisien relatif à la répression des infractions sur les réseaux informatiques.

Il convient d’abord de préciser que le projet diffusé sur l’internet ne contient, en son sein, aucune mention de sa source ni de ses auteurs. Selon le site THD, ce projet a été élaboré à l’initiative de l’ancien ministre des T.I.C. Mongi Marzoug. Selon l’article 17 de ce projet, même la simple détention d’outils de hack informatique deviendrait en Tunisie passible de deux années de prison et de 20 mille dinars d’amende […] La bêtise, voire l’ânerie, de l’article 17 du projet en question confond littéralement la détention des outils informatiques avec la perpétration des infractions.

Police, violence et corruption : Le supplice de l’immolation !

Personne de sa famille, ni lui-même, n’aurait cru, un seul instant, que sa journée prendrait cette tournure tragique. Le jeune Hamed Abdelaoui menait une vie triviale et laborieuse. Tous ceux qui l’ont connu évoquent son dévouement et son optimisme. Pourtant, ce jeudi 17 juillet, il va être poussé à bout, acculé à l’immolation par le feu pour mettre fin à des heures de torture et de maltraitance infligées par la police municipale de Sousse.

« Si tu es un homme, fais comme Bouazizi et montre nous ton courage !»

Ce n’est pas la première fois qu’en situation de crise, le gouvernement s’en prend aux revendications sociales, sous prétexte de crise économique. Mehdi Jomâa l’a, d’ailleurs, dit, au lendemain de sa nomination, devant l’Assemblée Nationale Constituante, en expliquant que « face aux enjeux et défis auxquels l’économie nationale est confrontée, notre pays a, aujourd’hui, besoin d’accalmie sociale ». Soutenu dans cette démarche par Moncef Marzouki, président provisoire de la République, le chef du gouvernement a été plus ferme dans la répression des mouvements sociaux que ses prédécesseurs.

Adoptez une loi criminalisant la normalisation avec Israël si vous êtes de bonne foi !

Lettre ouverte aux partis politiques et aux membres de l’Assemblée constituante – Depuis près d’un mois une nouvelle série de crimes sionistes sont perpétrés à l’encontre de nos frères en Palestine occupée. Ces crimes prennent aujourd’hui une tournure dramatique avec la mort de dizaines d’innocents dans le quartier d’Al Shajâ‘iyya à Gaza, énième boucherie qui vient s’ajouter au tableau criminel du régime d’apartheid sioniste, dans le silence assourdissant – quand ce n’est pas avec la collaboration – de la « communauté internationale » et des pays arabes en particulier.

Bon pays, Etat fragile : La Tunisie au révélateur des index

Plusieurs études viennent démontrer, aujourd’hui, la position qu’occupe la démocratie tunisienne par rapport à l’ensemble des pays de ce monde. En effet, prenant en compte plusieurs indicateurs, Le « Good Country Index » (l’indice des bons pays) et le « Fragile States index » (l’indice des pays fragiles) situent différemment la place occupée par la démocratie tunisienne au sein du monde.