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تحرير السّوق الدّينية في تونس

بقلم عزالدين عناية – لم تشهد البلدان العربية، على مدى تاريخها المعاصر، تعاملا ديمقراطيا في تعاطيها مع الشأن الديني، وبالمثل لم تُطوَّر مقاربة علمية في معالجة الظواهر الدينية. ولم تشذ تونس عن ذلك السياق العام رغم المنزع الحداثي المبكّر للدولة منذ مطلع الاستقلال. وهو ما جعل البلاد بعيدة عن مفهوم “الدين المدني”، وأبقى تعاطي السلطة مع الدين، بشتى أبعاده المعرفية والعلمية والتربوية، مفتقدا لرؤية حداثية حقيقية، ودون مطمح الريادة الحضارية التي تطلّعت إليها تونس بين البلدان العربية.

Mobilisons-nous autour des valeurs de la révolution : Liberté, dignité, justice sociale

Par Zeineb Turki – Ce qui s’est passé depuis l’immolation de Mohamed Bouazizi jusqu’à la fuite indigne de l’ex président a prouvé au monde entier que rien n’est joué d’avance et que la fatalité n’existe pas. J’appelle mes concitoyens à se mobiliser autour des vraies valeurs qui ont accompagné notre révolution : Liberté, dignité, justice sociale.

Le Nato protège-il les Libyens au point de leur proposer deux pays?

Le risque du partage du pays n’a jamais été aussi grand. Et cela nous ramène quelque 62 années en arrière, aux heures sombres où l’Europe de l’après-guerre, ruinée par ses propres démons, cherche à se reconstruire, sur le dos des peuples colonisés. En infâme butin de guerre qu’on disait au détriment de l’Italie fasciste (sic), M. Ernest Bevin pour la Grande Bretagne, en accord avec M. Carlo Sforza représentant l’Italie, présenta, début mai 1949, un plan de partage de la Libye en trois zones, la Cyrénaïque (Barqa) aux Britanniques, la Tripolitaine pour les Italiens, et le Fezzan pour les Français.

Veaux, vaches, dictateurs.

« Aube de l’Odyssée », quel nom poétique ! Ceux qui baptisent les opérations militaires ont toujours un message derrière le nom. Dans leurs académies, les militaires étudient les guerres qui ont marqué l’histoire, et à leur tête les batailles et les stratégies de notre illustre Hannibal. Celui qui a accouché de ce nom a sans doute lu l’Odyssée d’Homère. À l’aube de l’Odyssée, il y a eu la guerre de Troie qui a duré dix ans. Ulysse, errant en méditerranée pendant dix autres années, a laissé derrière lui une ville détruite et une population massacrée.

Tunisie : Politique du bon sens

Depuis quelques semaines, j’observe avec inquiétude les divisions profondes (genre qui impliquent la haine d’autrui) qui s’installent progressivement dans notre société civile et dans le débat politique et intellectuel. Je voulais donc réagir pour exprimer mon point de vue sur le sujet et essayer de suggérer humblement quelques solutions. Cet article aurait pu être intitulé «politique du compromis».

2- Un projet de société = un Etat de droit, et non un droit d’entrée pour certains…

Interdiction des images : voici les dernières revendications de certaines personnes extrémistes, ou plutôt orthodoxes de l’Islam. Même si ces commandements sont encore timides ils demeurent foncièrement à visées intimidatrices. Cela nous pousse sérieusement à réfléchir à l’attitude que nous devrions prendre face à ces amalgames et incompréhensions des un(e)s et des autres.

Le risque du détournement de la Révolution tunisienne par la future Assemblée Nationale Constituante.

[…] l’analyse qui va être entreprise dans la présente étude laisse apparaître néanmoins que les futurs candidats de cette Assemblée Constituante seraient favorables à la continuité de la politique de BEN ALI, notamment en brandissant la menace de l’islamise sous couvert des droits de l’homme, en revendiquant une laïcité excessive à travers un féminisme exagéré […]

Qui peut rendre justice à ce jeune handicapé ?

L’Association de Lutte contre la Torture en Tunisie ( ALTT) a publié le 24 mars dernier un rapport succinct relatant le témoignage d’un handicapé tunisien, victime de torture pour avoir participé au sit-in 2 de la Kasbah. Ce Monsieur s’appelle Mohamed Sedki Hlimi, 35 ans, originaire de la ville de Kasserine, une des bastions de la révolution tunisienne où le lot des martyres a été particulièrement lourd.

Tunisie : fin de période de grâce pour Essebsi

On dit de M. Rajhi qu’il a su faire montre de courage et de détermination en purgeant une partie du système sécuritaire Benalien malgré les menaces et les hostilités auxquelles il a dû faire face. Il vient pourtant d’être démis de ses fonctions par le premier ministre pour présider le « Comité Supérieur des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales ». Une belle planque ou un lot de consolation pour un ministre populaire qui a su apaiser les esprits…pour un bref moment du moins.

1- Un projet de société = un Etat de droit, et non un droit d’entrée pour certains…

Par Dorra Ismaïl, Wafa Khlif & Mehdi Dellagi – L’échéance du 24 juillet est de plus en plus proche. Notre maturité politique présuppose une conscience de ce qui fait notre être en tant qu’entité ayant une histoire, une culture et une durée géopolitique. Or les discours des un(e)s et des autres sur les termes tels que Laïcité, Islam, État, Modernité, Démocratie…mettent en exergue les amalgames et les confusions de tous bords.

Tunisie Principes Republicain

« L’Islam religion d’État », disposition constitutionnelle garante du processus séculariste de la démocratie tunisienne

L’enjeu démocratique réside au niveau des mécanismes qui vont garantir les libertés fondamentales et l’État de droit. Des mécanismes pour lesquels aucune concession ne devrait être tolérée. Dès lors, la disposition constitutionnelle “Islam religion d’État” doit se juxtaposer à ces mécanismes pour les reconnaître et garantir leur compatibilité et non point pour les défaire. D’autant plus que des approches à la logique analogue ont remarquablement bien réussi.