Politics 934

Au coeur des négociations pour le nouveau gouvernement : Les points de convergence et de divergence

Depuis plus de quatorze jours, c’est le “marathon des négociations” pour le ministre Ali Laarayadh qui a été choisi pour remplacer son prédécesseur Hamadi Jebali à la tête du gouvernement. Au coeur des négociations pour le nouveau gouvernement Laarayadh : quels ont été les points de convergence et de divergence entre les partis et blocs parlementaires lors des pourparlers et le parti islamiste Ennahdha ?

Femmes tunisiennes : pourquoi s’engagent-elles en politique ?

A l’occasion du 8 mars et alors que beaucoup en Tunisie se remettent à douter de l’intérêt que l’engagement en politique peut avoir, il a semblé intéressant de donner la parole à quelques femmes qui sont dans le domaine. Ghada Louhichi, Mehrezia Labidi, Zeineb Turki et Emna Menif expliquent pourquoi elles ont voulu s’engager et pourquoi les femmes doivent être présentes dans ce domaine.

Mostapha Ben Jaafer sur France 24 : le déni en bloc d’une crise politique en Tunisie

A travers l’entretien du Président de l’Assemblée Constituante Mostapha Ben Jaafer sur France 24 le 5 mars, le 5 mars, nous avons appris des choses que M. Ben Jaafer n’avait pas dévoilé dans les médias tunisiens jusqu’à maintenant. Ainsi nous apprenons que la Constitution sera prête au mois d’avril 2013, qu’il n’y a pas de crise politique en Tunisie…

La Polit-Revue : La fête en guise de deuil

Nous sommes le 3 mars 2013 et le remaniement ministériel n’a toujours pas eu lieu. Mais même sans gouvernement, la semaine politique fut chargée en Tunisie. En vrac, le Harlem Shake a été décrété « haram » par les cheikhs, l’enquête sur l’assassinat de Chokri Belaïd avance de manière substantielle, et les habitants de Ksar Hellal ont cru observer une apparition d’Habib Bourguiba.

La polit-Revue : Un morbide commerce posthume

« Il ne sera pas parti seul, il aura emporté ce satané gouvernement avec lui ». Nous sommes le 8 février lorsque cette phrase d’un proche de Chokri Belaïd est lâchée devant son cercueil. Il aura fallu près de deux semaines d’agonie gouvernementale pour que la prophétie se réalise. Dès le 10 février, nous évoquions ici-même la possibilité d’une manœuvre politique de l’ex Premier ministre Jebali. Il faut dire que la promptitude avec laquelle le coup de poker du gouvernement de technocrates fut lâché avait tout d’un gage en trompe-l’œil.

Appareil parallèle lié à Ennahdha : Un haut cadre du parti derrière l’affaire Dammak

Grâce à de nouveaux éléments nous avons pu approfondir notre investigation et éclaircir certains points : L’opération a été initiée par un haut cadre du parti Ennahdha : Kamel Aifi. Elle a été menée par deux civils membres du même parti : Belhassan Naccache et Ali Ferchichi. L’opération a été menée au départ en dehors de tout cadre institutionnel et elle comporte de nombreuses anomalies. Ces faisceaux donnent à croire qu’il s’agit donc d’une opération menée par un appareil agissant en marge des institutions de l’Etat.

Abbou et Jebali : Deux démissionnaires face à leurs partis

A l’origine de ce long feuilleton d’instabilité politique en Tunisie, le refus d’Ennahdha à mettre à l’écart deux ministres Nooureddine Bhiri (Justice) et Rafik Abdeselem Bouchleka, gendre du chef d’Ennahdha (Affaires Etrangères). Dans cette ambiance tendue, deux démissionnaires se sont annoncés : Le Chef du gouvernement Hamadi Jebali et le SG du CPR Mohamed Abbou.