L’information est passée presque inaperçue. Diffusée sur le site officiel de l’Assemblée Nationale Constituante, la liste des 108 candidats pour la composition de la future ISIE ( Instance Supérieure pour des élections indépendantes), a été publiée.

L’information est passée presque inaperçue. Diffusée sur le site officiel de l’Assemblée Nationale Constituante, la liste des 108 candidats pour la composition de la future ISIE ( Instance Supérieure pour des élections indépendantes), a été publiée.
Lors des manifestations qui ont appelé à la chute du régime de Ben Ali, deux établissements de la Capitale ont été ciblés : d’abord l’établissement du Premier ministère symbole de despotisme et de tyrannie et ensuite le siège officiel du parti au pouvoir à savoir le Rassemblement Constitutionnel Démocratique. La révolution suppose une rupture avec un passé pénible et une transition vers l’établissement de la démocratie. Cette rupture s’attaque au niveau institutionnel mais aussi juridique et politique.
Hamadi Jebali, joker d’Ennahdha contre l’extrémisme religieux ou de l’instauration du “6ème califat” en Tunisie ? Les questions autour de ce personnage se multiplient : Est-il vraiment pour une démocratie ou pour un « sixième califat » en Tunisie ?
La semaine politique du 28 avril au 5 mai a tout d’une semaine irrationnelle. Les esprits les plus cartésiens y […]
Alors que les pourparlers entre la Tunisie et les Seychelles battent leur plein pour faire exécuter le mandat d’arrêt international émis à l’encontre de Sakhr el Materi, le gendre du dictateur déchu, il a été vu à Londres, samedi 27 avril au soir, dans l’hôtel de luxe Sofitel de l’aéroport londonien Gatwick, où il avait une chambre.
Face au concept d’Etat de droit, M. Gilbert Naccache ne reconnait que la loi de la volonté du peuple. Comment assurer cet équilibre entre loi et révolution sans tomber dans l’anarchie ? Ce sera l’objet principal de l’avant dernier chapitre de cette série d’interview avec l’ex-militant d’extrême gauche, M. Naccache.
Levée de boucliers généralisée contre la mouture finale du projet de Constitution. A l’Assemblée, la majorité peut se prévaloir d’avoir livré sa copie en cette fin avril, conformément à ses engagements en terme de calendrier. Mais ce sera à peu près tout dans le registre du satisfecit. Formations d’opposition, composants de la société civile, et éminents constitutionnalistes se liguent contre ce qu’ils estiment être « une Constitution qui ne les représente pas, tandis qu’hier samedi la présidence de l’Assemblée réagit en évoquant une « campagne de dénigrement hystérique ».
Le projet de Constitution devait être prêt pour le samedi 27 avril. Il a finalement été retardé à la demande des experts. Après deux semaines de débats houleux, les constituants s’apprêtent à statuer sur un nouveau projet dont un exemplaire en arabe a déjà été diffusé. Mais les dernières semaines de l’assemblée ont aussi été ponctuées de polémiques. De la motion de censure avortée contre Sihem Badi à la question de l’augmentation du salaire des députés, retour sur trois semaines de débats.
Ces ligues, toujours en activité, continuent à appeler à “l’immunisation de la Révolution” ,un slogan bien attractif mais des enjeux politiques beaucoup plus insidieux se cacheraient derrière …
Les couteaux seraient presque tirés entre la Tunisie et le petit archipel de l’océan Indien dans la bataille diplomatique concernant le cas ‘Sakhr El Materi’. Depuis maintenant près de 5 mois, la Tunisie se voit systématiquement refuser ses demandes d’extradition par les autorités seychelloises. Le gendre du despote déchu (jugé par contumace en 2011 et 2012 lors de quatre procès) avait essayé de se réfugier dans la République des Seychelles le 15 décembre 2012 et il y résiderait officiellement (avec femme et enfants) depuis au moins le mois de janvier 2013.
La création d’un nouveau comité, appelé IRVA : Initiative pour la Recherche de la Vérité sur l’Assassinat de Chokri Belaïd, a été annoncé ce matin 25 avril 2013 à l’espace El Teatro à Tunis. Il a été mis en place par sept personnalités nationales, à savoir : Besma Khalfaoui, veuve du défunt Belaid, Ghazi Gherairi, Kamel Jendoubi, Kamel Laabidi, Taib Laguili, Naziha Rejiba et Leila Toubal
Comment les jeunes tunisiens engagés dans Al Joumhouri et Massar perçoivent-ils l’alliance de leurs partis avec Nidaa Tounes ? Pour Zeineb Cherni, ex-militante de Perspective, les Destouriens doivent rendre leur méa culpa envers le peuple tunisien. Pour Zeineb Turki, jeune membre du bureau politique d’Al Joumhouri, la priorité serait la réalisation de la paix sociale.
Certains articles ont posé problème plus que d’autres mais, globalement, ceux qui ont été votés sont plus nombreux que ceux qui constituent des points de divergence. Le cheminement pour la mise en place de l’Instance semble alors sur la bonne voie.
La semaine du 15 au 21 avril est marquée par ce qui constitue en partie une survivance de l’ancien régime. Un vestige de l’ère bénaliste se rappelle au bon souvenir des Tunisiens : en l’absence d’intérêt de la jeunesse pour le débat politique, le football capte et cristallise une fougue et une énergie potentiellement insurrectionnelles
La séance plénière d’aujourd’hui 19 avril 2013 a été reportée à mardi prochain faute de consensus entre présidents des blocs parlementaires sur la composition de l’Instance provisoire de l’ordre judiciaire (article 6).
Un an après une répression aussi féroce qu’incompréhensible, le 9 avril était cette année particulièrement attendu. De l’eau a coulé sous les ponts depuis, mais la veille de la 75ème commémoration de martyrs, les déclarations d’Ali Larayedh, totalement dans le déni, ne font rien pour apaiser le traumatisme d’un épisode noir de l’après révolution.
Le nouveau ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou a procédé cette semaine à des changements dans son ministère.
Après la division du bloc Wafa, venu le temps de la dissolution du bloc “Liberté et Dignité”. En effet, le 11 avril 2013, la vice-présidente de l’Assemblée Nationale Constituante Meherzia Laabidi a annoncé la dissolution officielle du bloc parlementaire Liberté et Dignité (Horriya waKarama)[1]. Passant de 15 membres depuis sa création à 8 seulement, le bloc a fini par se dissoudre.