عاد الهدوء النسبي البارحة 24 سبتمبر إلى أروقة شركة “كوفيكاب” التي يديرها السيد هشام اللومي نائب رئيس اتحاد الصناعة والتجارة والصناعات التقليدية بعد أن وافقت نقابة الشركة على الهدنة التي طلبتها الإدارة من أجل فك الإعتصام الذي انطلق بالمؤسسة منذ يوم الإثنين الماضي بعد رفض مدير المؤسسة التحاور مع الطرف النقابي حول جملة من المطالب. إعتصام شهد محاصرة من قبل “ميليشيات” بذلت مجهودا لاستفزاز المعتصمين تلتها استدعاءات بالجملة لنقابيي الشركة.
إضراب طعام طالبان من المهدية إحتجاجا على طردهما من جميع الكليات في تونس
أعلن طالبان محمد أمين البارودي وهاني التومي دخولهما في أضراب جوع بداية من يوم الثلاثاء 23 سبتمبر 2014 حتّى تحقيق مطالبهما من قبل وزارة التعليم العالي، وذلك في المقرّ المركزيّ للاتحاد العام لطلبة تونس في العاصمة. وجاء هذا الإضراب كخطوة أخيرة من قبل الطالبين بعد انسداد آفاق التفاوض والتفاهم مع سلطة الإشراف، كما جاء على لسان محمد مين البارودي الذّي تمّ طرده وزميله من جميع الكليّات في الجمهوريّة التونسيّة بقرار اتّخذه مجلس التأديب في كليّة الاقتصاد والتصرّف في المهديّة في شهر جويليّة الفارط.
Weld El-15 et El-Haqed parmi les 7 candidats au “Prix Sakharov 2014 pour la liberté de l’esprit”.
L’un est Tunisien, il s’appelle Alaa Yahcoubi, plus connu par son nom d’artiste Weld El 15. L’autre est Marocain, il s’appelle Mouad Belghouate alias El Haqed (El7a9ed). Les deux ont en commun des démêlés avec la justice de leurs pays respectifs pour leurs chansons contestataires. Des chansons pointant les comportements illégaux de la police. Et les deux viennent d’être honorés le 23 septembre 2014 en figurant parmi les sept candidats au “Prix Sakharov 2014 pour la liberté de l’esprit” du Parlement européen.
« Boulissia Kleb » n’en finit pas de faire enrager les policiers : les poursuites contre l’artiste Dhafer Ghrissa
L’acharnement de la police sur les artistes qui critiquent le système, l’injustice et la violence policière n’ont pas l’air de vouloir s’arrêter, surtout dans un contexte sécuritaire complexe et délicat. Après le rap, le graffiti et l’engagement de la société civile, la police s’acharne, à présent, sur le théâtre sous prétexte de protéger le prestige de l’État. Même en admettant que leur motivation soit sincère, il n’est pas acceptable d’adhérer à cette conception surannée du «prestige» qui nie les droits et les libertés pour lesquelles nous nous sommes battus et nous nous battrons encore.
À propos de l’arrestation de notre équipe à Bizerte suite à la couverture de l’affaire Dhafer Ghrissa
Sans vraiment comprendre ce qui lui arrive, notre équipe fut appréhendée et enfermée. Après moult protestations et des explications sur les faits précis reprochés à notre équipe, cette dernière a été enfin libérée. Officieusement, il lui a été indiqué qu’il est interdit de filmer à l’extérieur de l’enceinte du Tribunal sans autorisation ! À noter un dernier détail (et non des moindres) : Le comédien Dhaffer Ghrissa est également un futur magistrat. Il est à la veille de l’achèvement de son cursus à l’Ecole Nationale de la Magistrature (Nous y reviendrons…) !
European Cancer Centers : Droit de Réponse au Communiqué du ministère de la Santé publique Tunisien – 22/09/2014
Par European Cancer Centers : Nous avons été extrêmement surpris par les termes du communiqué de Presse publié par le […]
Justice transitionnelle en Tunisie : Et si les criminels d’hier devenaient les élus de demain?
En bloquant le processus de la justice transitionnelle, plusieurs candidats actuels aux législatives et présidentielles, sont pointés de doigt pour des crimes passés. Les voir au pouvoir est inadmissible pour certains, alors que les écarter, sans preuves ni procès, n’a aucun sens pour d’autres. Seront-ils épargnés, une fois au pouvoir, par la justice ? La moitié de la réponse à cette question est noyé dans un passé d’impunité.
Droit comparé et sécurité nationale : l’étude d’impact relative à l’actuel projet de loi français renforçant la lutte contre le terrorisme.
Pour comprendre pourquoi il est malsain de jouer à l’apprenti sorcier -comme certains cherchent à l’être en Tunisie- et ce, par l’improvisation de “lois de lutte contre le terrorisme”, voici une lecture intéressante pour nos juristes, chercheurs en sécurité nationale et nos députés (actuels ou ceux issus des élections du mois prochain).
بين العنف البوليسي و الإرهاب، “المتضرر الجانبي” هو المجتمع
الجهاز الأمنيّ الذّي كان الأداة الرئيسيّة في يد بن عليّ لفرض سلطته، لم يغيّر من عقيدته في التعامل مع المجتمع المدنيّ والمواطن التونسيّ رغم الحملات الإعلامية التي سوّقت لمرحلة الأمن الجمهوريّ واحترام المؤسّسة الأمنية لقيم الحريّة والكرامة ودورات التأهيل والتكوين التي خضع لها الأمنيّون. فخلال تعاقب الحكومات “الانتقاليّة” الخمس بدءا من محمد الغنّوشي مرورا بالباجي قايد السبسي وحمّادي الجبالي وعليّ العريّض وصولا على مهدي جمعة، سُجّلت عودة قويّة للممارسات القمعيّة في مواجهة التحرّكات الإحتجاجيّة والأصوات المناوئة لكلّ حكومة.
Tunisie : torture et violences policières: A quand la fin de l’impunité policière ?
La recrudescence des abus de pouvoir et de la violence de plusieurs policiers devient alarmante , ces derniers mois, dans un contexte où le ministère de l’Intérieur tente de se refaire une crédibilité, allant jusqu’à solliciter le soutien populaire pour lutter contre le terrorisme.
حيثيات الإعتداء على لينى بن مهني في جربة من قبل رجال الأمن
في حوار خاص، لينا بن مهني تكشف رغم وجودها تحت حماية أمنية، عن تفاصيل الإعتداء عليها من قبل أعوان أمن بجربة وما تعرضت له من اضرار نفسية وبدنية وتؤكد على تمسكها بتتبعهم عدلياً.
تحويل وجهة: حولا وجهتي ووجهة قضيتي
بعد ثلاثة ايام اتصل بها رئيس المركز للمكافحة وتفاجأت اذ اتضح أن الفارّ من عملية محاولة توجيه وجتها هو عون حرس وطني لتنطلق بذلك محاولت هرسلتها ودعوتها للتصالح و التراضي بالتهديد قصد التنازل عن القضية بتعلة مستقبل العون المهني والعائلي.
Kasserine : La mort de Ahlem et Ons Dalhoumi relance la polémique sur les bavures policières
La mort de Ahlem et Ons Dalhoumi, abattues « par erreur » par une patrouille de police, a troublé les Tunisiens. Mise à l’index, cette bavure sécuritaire relance les suspiscions qui ne cessent de miner la relation entre citoyens et forces de l’ordre, dans un contexte de lutte contre le terrorisme…
قضية مقتل أنس وأحلام الدلهومي : خوف الطرفين من الإرهاب أدى إلى تطبيق “متعسّف” للقانون
بعد مرور أسبوع على حادثة مقتل الفتاتين أنس وأحلام الدلهومي فجر السبت الفارط برصاص دورية أمنية بالقصرين، لازالت الحقيقة غائبة في ظلّ تضارب روايات الجهات الأمنية وأهل الضحيتين والتعتيم على مجريات التحقيق القضائي الذي تمّ فتحه من طرف السلطات التونسية والسلطات الألمانية أيضا نظرا لأن أحد الضحيتين تعد من رعاياها.
التحسّر على عهد بن عليّ: مغالطات خطاب الحنين إلى “رفاه” الدكتاتورية. الجزء الثاني: جمهوريّة الخوف
في هذا الجزء الثاني من الملفّ الذّي تتناول فيه نواة قضيّة التحسّر على بن عليّ، سنستعرض جزءا من الجرائم والإنتهاكات التي ارتكبها النظام السابق في حقّ المواطنين التونسيّين وكيف أحكم التجمّع الدستوري الديمقراطي قبضته على البلاد واستطاع تكميم معظم الأفواه طيلة 23 سنة.
Bientôt une nouvelle loi contre la violence faite aux femmes : encore une “tartine” législative à collectionner !
[…] confectionner des lois, c’est si facile. Les rendre effectives, c’est une autre paire de manches. Et s’agissant de la violence, nous parlons de toutes celles qui frappent l’ensemble de la société tunisienne. Cette même violence qui frappe les indigents, les femmes, les minorités, les enfants, les créateurs… et aussi les journalistes ! Et vis-à-vis de toutes ces violences, nous avons déjà un arsenal juridique inflationniste toujours confiné à un relatif échec. Car, aujourd’hui, la principale défaillance structurelle pour lutter contre la violence, c’est la machine judiciaire. Et, là encore, il ne s’agit pas de texte de loi. Il est question de moyens […]
Quand la victime rencontre son tortionnaire : “les Voies du destin”
La plupart des tortionnaires de Ben Ali n’ont toujours pas rendu des comptes, ni à leurs victimes ni à la société. Pire encore, celui qui fut le secrétaire général du parti “grand ordonnateur” de ces atrocités, en l’occurrence, Mohamed Ghariani, se retrouve aujourd’hui assis à côté de Béji Caïd Essebssi, au sein d’une organisation qui aspire à gouverner la Tunisie. Le tout comme si de rien n’était !
Portrait : Sonia Jebali, cette battante qui a pourfendu les deux ogres du patriarcat et du patronat
Sonia Jebali, 35 ans, ex-ouvrière et ex-déléguée syndicale à l’usine de Latelec-Fouchana, a entamé une grève de la faim pour contraindre ses patrons à réintégrer les ouvriers licenciés. Sur les dix ouvrières licenciées en mars 2013, sept ont été réintégrées. En revanche, avec sa compagne de route, Monia Dridi, elle aussi déléguée syndicale, Sonia n’a pas réussi à imposer sa réintégration optant pour des indemnités de licenciement conséquentes. Portrait d’une battante qui a pourfendu les deux ogres du patriarcat et du patronat.