Alors que les centres de dialyse sont en crise et que les professionnels de santé multiplient les alertes, 12 mille malades souffrant d’insuffisance rénale sont habitués à subir une dialyse 3 à 4 fois par semaine pour survivre. De quoi nous pousser à nous pencher sur l’état des lieux des transplantations rénales, et du don d’organes en général.
Foyers publics en Tunisie: Etudiants au pied du mur
Plus de 65 mille étudiants sont hébergés dans des foyers publics en Tunisie. Toutefois, c’est trop souvent le parcours du combattant pour en bénéficier. Nombreux sont les étudiants dans des situations de précarité. Leurs besoins les plus élémentaires, à savoir le logement ou l’alimentation, ne sont pas garanties convenablement. Le manque de moyens humains et financiers aggrave leur désarroi.
Hommage au charlatan Kamel Maghrebi : Usurpation du journalisme ?
En arabe “Journalistes sans entraves” soit «Sahafiyoun bila Qouyoud» a une consonance très proche de Reporters Sans frontières, «Sahafiyoun bila Houdoud». Ce qui est susceptible d’induire en erreur un public pas nécessairement au fait de ces détails de taille.
Exode massif des jeunes Tunisiens : Village dépeuplé à Djerba
Alors que les refoulements s’intensifient en Serbie, des milliers de jeunes Tunisiens rêvant d’Europe, continuent de tenter leur chance par la route des Balkans. « Je peux compter sur les doigts d’une main ceux qui sont restés », regrette un sexagénaire, dans un petit village au centre de Djerba. Reportage.
Reportage : Zarzis en colère, à la recherche des disparus en mer
Après les alertes lancées par les familles, les pêcheurs ont été les premiers à réagir. En l’absence d’actions concrètes des autorités, ce sont eux qui sont sortis à la recherche des corps des disparus. Tandis que la colère gronde dans la ville. Reportage.
Des naufragés inconnus inhumés à Zarzis sans analyse ADN ?
Le délégué de la ville de Zarzis, Ezzeddine Khelifi, a confirmé dans une déclaration à Nawaat, la nouvelle de l’inhumation de quatre corps de noyés au cimetière des “Jardins d’Afrique”, où sont généralement inhumées les dépouilles de migrants non identifiés.
Quid du naufrage de migrants tunisiens dimanche soir ?
Romdhane Ben Amor, spécialiste des questions migratoires auprès du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), a démenti dans une déclaration à Nawaat, la nouvelle du naufrage repéré par un drone dirigé depuis Malte, d’une embarcation transportant 100 migrants irréguliers dont des Tunisiens, au large des côtes tuniso-libyennes, dimanche dernier.
Enfants abandonnés en Tunisie : Prise en charge précaire
De la petite enfance jusqu’à l’adolescence, on recense chaque année des centaines d’enfants abandonnés ou risquant l’abandon. Les sources de vulnérabilité sont diverses et multiples : naissance hors mariage, violences et traite, perte de soutien familial, etc. La prise en charge de ces enfants est dispersée entre différentes structures étatiques ou associatives. Leur point commun : un manque de moyens pour assurer une prise en charge adéquate pour tous les enfants et adolescents.
Antiterrorisme en Tunisie : Hafedh Rahimi, tué une deuxième fois ?
La nouvelle de l’élimination de Rahimi a suscité la polémique sur les réseaux sociaux, dans la mesure où sa mort avait déjà été annoncée en 2020. Or ce n’est pas la première fois que le ministère de l’Intérieur diffuse des informations contradictoires sur l’arrestation ou l’élimination de terroristes.
Minorités en Tunisie : Le cimetière de Borgel, une mémoire en perdition
Borgel est la dernière demeure de grands noms de la chanson tunisienne, comme Habiba Msika et Cheikh El Afrit. Divisé en une partie dédiée aux juifs et une autre aux chrétiens, le cimetière abrite aussi les dépouilles de personnalités laïques, cantonnées dans un carré séparé. Et ces hauts lieux de la mémoire tunisienne attestent de l’évolution de la présence des minorités en Tunisie.
Du Sierra Leone à Tunis : Le périple de Lamin
Lamin, 24 ans, est originaire du Sierra Leone. Il n’a jamais tenté de rejoindre l’Europe et rêve de construire sa vie en Tunisie et de lancer sa propre entreprise. Lamin se déclare serein, même si sa situation n’est pas parfaite, faute de contrat légal. Portrait.
Nawaat 360° – Episode #15 – Ezer, le migrant congolais
Ezer 24 ans, originaire de la République Démocratique du Congo, est venu en Tunisie il y a deux ans pour poursuivre ses études supérieures. Il a été bien accueilli, dit-il, soulignant que le racisme dans notre pays est moins grave qu’ailleurs. Footballeur à ses heures, le voici recyclé dans l’artisanat tunisien, rêvant de métisser ces deux cultures du bout de ses doigts. Portrait.
Les transes ramadanesques du ministère des Affaires religieuses
Durant ramadan, le traditionnellement discret ministère des Affaires religieuses a décidé de s’inviter dans l’actualité. Annonce de 50 nouvelles mosquées, démarche prédicatrice, réactions ministérielles aux fictions télévisuelles, introduction de nouveaux rites, limogeage d’un imam syndicaliste détracteur… le ministre Ibrahim Chaibi fait dans la surenchère.
Reportage : El Sabbaghine, Jelma town en plein Tunis
Pour devenir propriétaire de son commerce à la rue El Sabaghine, Riadh a dû vendre des terres dans sa bourgade d’origine, Jelma, située à 50km au nord-ouest de Sidi Bouzid. Un investissement rentable à l’époque. Les affaires allaient bon train avec la Libye. Mais depuis, les temps ont changé. Le souk d’El Sabaghine n’est plus ce qu’il était.
Transports : Le secteur des taxis, pas dans la bonne direction
Les solutions mobiles de transport se profilent en tant qu’alternative aux taxis, mais avec un coût nettement plus élevé. Des applications du type Bolt, In Driver, Yassir, et autres, sont jugées beaucoup plus rentables par les chauffeurs. Tandis que les usagers, eux, se voient contraints à payer les pots cassés par la dégradation des transports publics. Ainsi, la libéralisation galopante des services de transport se fait sur le dos d’un service public archaïque.
Hay Hlel : Dhouha Ben Salah, le foot comme antidote à la délinquance
Surnommée Baggio dans sa jeunesse, Dhouha Ben Salah est une passionnée du ballon rond. La femme de 47 ans veut transmettre le flambeau de sa passion aux jeunes de son quartier. La voici présidente et monitrice attitrée du club de Hay Hlel-Mellassine. Objectif affiché : éloigner les gamins de la délinquance et du spectre de la drogue. Et pourquoi pas, rééditer la vieille épopée du Club Olympique des Transports (COT). Après d’éclatantes réussites enregistrées en Tunisie comme à l’étranger, Dhouha ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
Vaginisme en Tunisie : autopsie d’un phénomène
« Le vaginisme constitue le motif de consultation le plus fréquent chez les femmes ayant des problèmes d’ordre sexuel », révèle la présidente de la Société tunisienne de sexologie clinique (STSC), Meriam Mahbouli à Nawaat. Ce trouble « méconnu », d’après elle, engendre des détresses dépassant l’ordre sexuel. Il illustre une certaine perception du corps socialisé, objet et sujet de désir.
Santé publique : la débandade du préservatif
Des enquêtes révèlent que l’usage du préservatif est en régression en Tunisie. Et les filles seraient plus nombreuses à le rejeter. L’habitude des rapports sexuels non protégés relèverait-elle de considérations d’ordre culturel ? Un problème de santé publique puisque le rejet du préservatif est un des facteurs conduisant à la hausse du nombre des avortements et des personnes atteintes du VIH.