Society 1386

Plan Jasmin : La Montagne a accouché d’une Souris

Par Mohamed Chawki Abid – La grande surprise est tombée hier soir : communication officielle du Plan Jasmin. Quelle démagogie ? Quelle reprise des propagandes BenAlistes ? Quelles promesses mensongères ? Parmi les Dix grandes idées miroitées dans ce plan, je retiens le top de la liste : ‘‘Construire la confiance par la transparence, la responsabilité sociale et la participation citoyenne’’. 7 mois après, le Gouvernement Provisoire n’a même pas été capable de concrétiser le 1er objectif vital, tant réclamé par la Révolution et attendu par les concitoyens. S’il était incapable le concrétiser à court terme le point le plus urgent et vital à la fois, comment alors pourrait-on croire à ses promesses moyen-termistes.

Musulmans oui, misogynes non !

Inquiètes. Les quelques millions de tunisiennes sont inquiètes. Les militants d’ Ennahdha ont beau essayé de les rassurer du maintient de leurs droit et acquis, personne ne les croit, car la vérité est révélée par les actes et non la parole, et les faits sont là : Ennahdha a non seulement refusé dé s’engager et de signer la charte citoyenne qui garantit les droits de la femme, mais s’est carrément retiré de la haute institution de la transition démocratique pour ne pas avoir à en discuter. La même chose est vraie pour l’argent politique : est-il juste que, grâce au financement de certains partis politiques, des personnalités des pays du golfe viennent nous imposer leur forme d’islam, une forme inadaptée qui néglige le fond et s’accroche à la forme, et exclut la femme de l a société?

Mode Fashion

Nous sommes en Tunisie. Depuis le 14 janvier, chacun a le droit à la liberté. Liberté de s’exprimer, liberté de se déplacer, liberté d’entreprendre, … bref un droit, mais aussi une quête qui a du mal à s’articuler dans nos traditions de vie. Qu’en est il de la liberté de s’habiller ? Depuis la Révolution, il est clair que le paysage citadin de la Tunisie n’est modifié. Et le sujet le plus évoqué est celui du hijab et de la burqua. Une mode fashion, qui ne figure ni dans les books de styles féminins, ni parmi les traditions d’habillement tunisien.

Quand nos enfants malades nous donnent des leçons

C’est autour d’enfants aux cœurs grands et pleins d’espoirs à nous offrir que les membres de l’association TUNAIDE -un groupe d’adultes aux cœurs aussi grands- nous invitent à la reprise de leurs ateliers : deux évènements à ne pas rater à l’occasion de la Journée Mondiale de la Paix  organisés en partenariat avec l’Hôpital d’enfants Bab Saadoun et en collaboration avec ses éducatrices des différents services

Billet d’humeur : De l’usage abusif de l’état d’urgence.

Par Hedi Sraieb – La proclamation de l’état d’urgence, renvoie dans l’arsenal juridique de la constitution et des lois tunisiennes, comme d’ailleurs celui d’autres pays, à la nécessité impérieuse de l’application de dispositions limitant les libertés publiques résultant d’une situation singulière telle que : un danger public exceptionnel menaçant l’existence de la nation, des émeutes massives ou encore une exceptionnelle gravité insurrectionnelle.

La disparition de Khaled Zghal…après la révolution !!

Chaque année, des milliers de personnes sont arrêtées, enlevées ou emprisonnées par des agents de l’État, et «disparaissent» : leurs familles ne parviennent pas à obtenir d’informations sur le sort qui leur a été réservé. Les autorités nient être responsables des disparitions. Le plus souvent, les personnes disparues ne sont pas retrouvées. Il est impératif de faire face à cette tragédie et d’aider les familles des disparus à faire la lumière sur ce qu’il est advenu de leurs proches…

Raconte-moi la Tunisie

Par Chloé Guyon – Difficile de parler d’un pays que j’ai quitté voilà une décennie et qui m’est désormais étranger. Exercice périlleux auquel je me prête volontiers, comme par devoir. Un devoir de mémoire. Je voudrais parler de la Tunisie que j’ai connue dans les années 90, ancrée dans ses principes, mais ouverte et tolérante. J’étais alors écolière ou encore lycéenne, et on avait le choix, de faire le Ramadan ou de ne pas le faire. En fait, on ne se posait pas la question et qu’on ne vienne pas me dire que c’était l’insouciance de la jeunesse.

L’enfer existe….Je l’ai vu !!!

Ce vendredi 12 août 2011, j’aurais pu être à Montreux, en Suisse, pour défendre les couleurs de mon pays aux 40è championnats du monde de scrabble francophone ou, à défaut, chez mon frère à fêter l’anniversaire de ma nièce. Le ministère de l’injustice et celui de la torture morale et physique en ont décidé autrement. Ils se sont ligués contre moi pour me faire découvrir l’enfer d’un pays que j’aime beaucoup sans avoir jamais aimé ses dirigeants, 55 ans durant.

A comme Agrebi, B comme Ben Ali, C comme Caid Essebsi …

Par Ilyes Saanouni – Mercredi 18 Mai 2011. 13h. Je déjeune avec une charmante amie aux Fontaines et elle me raconte son 14 Janvier. Elle est inquiète pour la Tunisie. J’essaie de la calmer, de partager mon indéfectible optimisme sur ce sujet. Quelques heures auparavant j’étais au Consulat général de la Tunisie à Paris d’où je ressortais agréablement surpris par la sympathie dont font désormais preuve les fonctionnaires tunisiens sur place. A ce moment-là tout va pour le mieux, on en est pas encore au report des élections, les thuriféraires du régime de Ben Ali sont à la caserne militaire, les messages d’espoirs affluent de partout. Tout va pour le mieux.

La Mafia du Omra et Hajj est toujours là après la révolution !

Par Dr Raja Rezg – Aujourd’hui le 2/8/2011 ma mère âgée de 52 ans attendait avec impatience son vol à minuit vers les lieux saints ; sa valise à la main. Mais et après un mois d’attente et d’espoir, elle reçoit un coup de téléphone de l’agence Walid Voyage (Sousse) lui annonçant la catastrophe : « pas de voyage madame (pas de Visa) ». En demandant des informations supplémentaires, ils nous ont indiqué que le visa n’a pas été accordé vu que la photo du passeport n’était pas aussi claire