Society 1406

C’est la liberté d’expression qu’il faut sacraliser

« Je présente mes excuses au peuple tunisien pour la diffusion sur Nessma TV, de la séquence controversée et jugée blasphématoire, représentant l’être divin dans le film d’animation franco-iranien ‘Persepolis’ et je considère cela comme une erreur qui ne se répètera pas ». C’était le moment de courbette de Nabil Karoui […]

Société Civile en Mouvement

C’est un fait ! Réfléchir seul à une situation, faire son diagnostic et se fixer ses propres jalons, tout le monde en est champion. Maintenant, permutons l’approche personnelle par une approche collective. Et là, ça devient beaucoup plus compliqué ! En vérité, c’est un peu naturel. L’individu dégage à lui seul une bonne dose de passionnel pour donner de l’ardeur à ses idées, motivation à ses opinions et de la force à ses conclusions, souvent sans se soucier d’ébrécher le libre arbitre de son entourage. En revanche, le chapitre du collectif se classe dans la catégorie des sciences de gestion. Réussir à s’écouter et à se concerter sur des pistes de réflexions ou fixer ensemble un projet et des priorités pour apporter des solutions, se fait généralement sans passion. Il demande une mixture de règles, de techniques, de connaissances et aussi beaucoup de patiente.

Plan Jasmin : La Montagne a accouché d’une Souris

Par Mohamed Chawki Abid – La grande surprise est tombée hier soir : communication officielle du Plan Jasmin. Quelle démagogie ? Quelle reprise des propagandes BenAlistes ? Quelles promesses mensongères ? Parmi les Dix grandes idées miroitées dans ce plan, je retiens le top de la liste : ‘‘Construire la confiance par la transparence, la responsabilité sociale et la participation citoyenne’’. 7 mois après, le Gouvernement Provisoire n’a même pas été capable de concrétiser le 1er objectif vital, tant réclamé par la Révolution et attendu par les concitoyens. S’il était incapable le concrétiser à court terme le point le plus urgent et vital à la fois, comment alors pourrait-on croire à ses promesses moyen-termistes.

Musulmans oui, misogynes non !

Inquiètes. Les quelques millions de tunisiennes sont inquiètes. Les militants d’ Ennahdha ont beau essayé de les rassurer du maintient de leurs droit et acquis, personne ne les croit, car la vérité est révélée par les actes et non la parole, et les faits sont là : Ennahdha a non seulement refusé dé s’engager et de signer la charte citoyenne qui garantit les droits de la femme, mais s’est carrément retiré de la haute institution de la transition démocratique pour ne pas avoir à en discuter. La même chose est vraie pour l’argent politique : est-il juste que, grâce au financement de certains partis politiques, des personnalités des pays du golfe viennent nous imposer leur forme d’islam, une forme inadaptée qui néglige le fond et s’accroche à la forme, et exclut la femme de l a société?

Mode Fashion

Nous sommes en Tunisie. Depuis le 14 janvier, chacun a le droit à la liberté. Liberté de s’exprimer, liberté de se déplacer, liberté d’entreprendre, … bref un droit, mais aussi une quête qui a du mal à s’articuler dans nos traditions de vie. Qu’en est il de la liberté de s’habiller ? Depuis la Révolution, il est clair que le paysage citadin de la Tunisie n’est modifié. Et le sujet le plus évoqué est celui du hijab et de la burqua. Une mode fashion, qui ne figure ni dans les books de styles féminins, ni parmi les traditions d’habillement tunisien.