De passage à Nawaat, Hélène nous livre sa première création qu’elle a consacrée à l’affaire Amami/Ben Mlouka. A lire, à regarder et à méditer…

De passage à Nawaat, Hélène nous livre sa première création qu’elle a consacrée à l’affaire Amami/Ben Mlouka. A lire, à regarder et à méditer…
Cela fait, déjà, plusieurs semaines que s’est tenue, à Carthage, la session préliminaire du “Dialogue National sur l’Economie” annoncée par le chef du gouvernement Mehdi Jomaa, quelques semaines après son investiture… A l’heure où le « Consensus de Washington » agonise, la dégradation des indicateurs macroéconomiques fait guise de sonnette d’alarme pour attirer les acteurs de la scène politique tunisienne, autour d’une table, dans le but de créer un consensus autour des réformes à amorcer.
L’hôpital Farhat Hached a été privé d’électricité pendant la garde du 28 mai 2014. La cause de la panne serait toujours inconnue bien que ce n’est pas la première fois que cela arrive. Cette coupure aurait touché seulement le service d’obstétrique, le bloc opératoire plus précisément. Contrairement aux informations relayées sur les réseaux sociaux, la coupure s’est produite l’après midi, aux alentours de 15h.
Olfa Riahi, Samir Feriani, Ayoub Massoudi et d’autres ont révélé, chacun à sa façon, des informations sur des actes illicites touchant à l’intérêt général. Ce sont des « lanceurs d’alerte ». Or, une fois l’alerte lancée et le buzz oublié, les auteurs de ces révélations se retrouvent seuls et commencent à tourner dans une spirale infernale de poursuites judiciaires, menaces, lynchages publics et pressions psychologique et économique.
Sur l’échiquier politique tunisien, y a-t-il une vie en dehors du duo Ennahdha / Nidaa Tounes ? L’hyperactivité du bipartisme qui se dessine prouve cette semaine encore que tout le reste n’est que littérature. Alors que la Constitution prévoit un régime de gouvernance mixte, Nidaa Tounes continue de raisonner en futur parti au pouvoir sous régime présidentiel.
La HAICA et l’ISIE vont affronter des moments forts difficiles lors des futures campagnes électorales. Fragiles, qu’elles sont, du fait de leurs courtes existences, elles vont se retrouver entre deux «rangées de canons», et non des moindres. Celle, d’une part, des partis politiques qui n’hésiteront pas à s’aventurer jusque dans les derniers retranchements des zones grises du cadre légal.
La Caisse Nationale d’Assurance Maladie s’attire, à présent, les foudres de tout le monde. Prestataires de services, pharmaciens, assurés et syndicats se relayent pour pointer du doigt des dysfonctionnements qui tardent à être corrigés.
Ce devait être le début d’une révision de l’impasse produit par le choix imposé, sans discussions du « pas de deux » avec l’une des facettes de l’anti-révolution: Nidaa Tounes, au nom de l’utopique stratégie des « contradictions ».
Entachée d’appartenance partisane au RCD, la nomination d’Abdessatar Sahli au poste de PDG de la télévision tunisienne n’aura finalement duré […]
La commission de l’énergie de l’Assemblée Nationale Constitution vient de rejeter, ce jeudi 03 juin 2014, un projet de loi relatif à la ratification d’un 5éme avenant à la convention qui régit le permis pétrolier Amilcar. Celui-ci étant détenu par la société British Gas Tunisia, filiale du groupe britannique British Gas Group. La décision de l’ANC intervient suite à une série d’auditions et de réunions de travail faite par la commission de l’énergie de l’ANC. C’est la deuxième décision du genre, depuis le rejet d’un avenant similaire relatif au permis Zarat détenu par PA Resources.
Considérés comme un frein à la stabilité économique et sociale, les mouvements sociaux et contestataires subissent une répression policière et judiciaire qui tranche avec les espoirs d’une Tunisie « post-dictatoriale ». Le nombre des syndicalistes, activistes et manifestants ou sitineurs en prison, violentés ou poursuivis par la justice, est de plus en plus croissant.
La proposition d’une candidature de l’UGTT au prix Nobel de la paix est en train de prendre de l’ampleur tant […]
Outre son programme économique ultra-libéral, il est d’une plasticité idéologique phénoménale ouverte à tout rebondissement tant que cela ne touche pas à ses tabous. Ceux-ci ne dérangent nullement l’Occident qui en tire même argument pour sa supposée prééminence éthique aux racines judéo-chrétiennes.
Importante, l’actualité politique de la semaine du 26 au 31 mai n’en reste pas moins anecdotique au regard de la débâcle sécuritaire que le présumé terrorisme a infligé aux symboles de la puissance de l’Etat. L’Assemblée constituante retire le dossier des martyrs de la révolution à la justice militaire, les actes commis en marge des évènements de la révolution bénéficient désormais d’une immunité rétroactive, le dialogue national parvient à un accord sur la tenue séparée des élections législatives et présidentielles, la justice ordonne la dissolution de la Ligue nationale de protection de la révolution, deux ex ministres de Ben Ali, Mondher Zneidi et Ridha Grira, ont bénéficié d’un non-lieu…
Des centaines de jeunes passent devant les tribunaux pour délit de résistance et de révolution. En suivant, de près, ce retour de manivelle, les avocats et les activistes ont recensé 130 dossiers d’accusation sur tout le pays. Les poursuites ont été intentées entre 2011 et 2012 et jusqu’à 2013, souvent, pour les mêmes motifs : formation d’un gang, diffamation, trouble à l’ordre public et violence contre la police.
Il s’avère que la parité n’est pas qu’un principe, mais aussi et surtout une stratégie. En ignorant l’obligation de moyens qui incombe à l’Etat pour garantir la parité égalitaire, la décision de l’Instance provisoire de contrôle de constitutionnalité des projets de loi apparaît donc comme contestable. D’autant que ce jugement fera, sans doute, jurisprudence pour l’interprétation future de la Constitution.
Le conflit entre la CNAM et les prestataires de services de la filière privée arrive à un tournant décisif. En effet, l’ultimatum posé par les pharmaciens, pour régler les problèmes en suspens et reconduire leur convention sectorielle, arrive à échéance le 7 juin prochain, et il semblerait que malgré les différents rounds de négociations, les courriers et même après la réunion du 30 mai au ministère des affaires sociales en présence du nouveau ministre, c’est toujours l’impasse.
Dans un article paru sur le New York Times du 20 avril, sous le titre « US promotes networks to foil digital spying », Sayada est mise à l’honneur comme la première ville tunisienne à se doter d’un réseau communautaire sans fil (WIFI) local gratuit pour tous. Ce projet pilote appelé « Mesh Sayada » permet aux habitants de se connecter à un serveur local hébergeant des services libres d’accès aux quelques 14000 habitants de cette ville côtière.