visualisation : Portefeuille actif par secteur des principaux partenaires de la Tunisie en 2013

Le secteur des « réformes » a bénéficié massivement du financement des bailleurs de fonds, à savoir : la Banque Africaine de Développement (à hauteur de 40%), la Banque Mondiale (à hauteur de 70%), l’Union Européenne (à hauteur de 55%) et à un degré moindre, l’Agence Française de Développement (à hauteur de 25%). Appuyant le Partenariat Public/Privé, ces quatre entités semblent mettre tous les atouts de leurs cotés afin que les réformes qu’ils préconisent servent leurs intérêts.

La Tunisie lève officiellement ses réserves sur la Cedaw, mais maintient la Déclaration générale

Une bonne nouvelle vient de secouer la morosité générale. Dans un communiqué publié par son secrétariat général, les Nations Unies déclarent avoir pris acte de la levée des réserves, par la Tunisie, sur la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDAW), suite à une notification officielle, reçue le 17 avril dernier. Ainsi, « en conformité avec les exigences de cette convention, le gouvernement tunisien s’engage, à ne prendre aucune décision organisationnelle ou législative, qui pourrait entrer en conflit avec l’article premier de la Constitution tunisienne ». La levée de ces réserves entre en vigueur à partir de la date de sa notifiaction.

France-Tunisie : de quelle amitié parlez-vous, M. Valls ?

Le premier ministre français assure que « l’amitié avec la Tunisie, c’est indispensable pour la France » et je suis obligé de lui demander de quelle amitié il s’agit. C’est aussi bien en ma qualité de citoyen libre de Tunisie, français de coeur aussi, que d’ancien diplomate, n’ayant fait ma carrière qu’en France au service de l’amitié franco-tunisienne.

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HAICA et Régulation des médias : Quand Ghannouchi, Essebsi et Hammami font consensus !

Les hommes politiques ont, parfois, des affinités bien plus révélatrices que leurs lapsus. Que faut-il penser, quand ces affinités donnent lieu à un consensus de partis politiques, qu’on croyait antagonistes, sur le rejet de la régulation des médias ? En perspective du rendez-vous des urnes, voilà donc que des leaders politiques défilent, successivement, sur le plateau de Nessma tv, pour dénoncer un prétendu péril qui pèse, désormais, sur la liberté et le pluralisme des médias. Le péril en question étant lié aux impositions de la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (Haica), qui menaceraient l’audiovisuel privé […]

La Polit-Revue : Indécence de la droite progressiste, L’UE à la rescousse en tandem, arlésienne du code électoral

Il ne s’agit pas ici d’établir une hiérarchie entre les libertés et les droits économiques et sociaux. Il s’agit de souligner le paradoxe que donne à voir aujourd’hui la scène politique tunisienne, entre une forme de progressisme de droite d’un côté, et de cas sociaux de l’autre, dont certains directement issus des évènements de la révolution et qu’aucune famille politique ne représente vraiment, encore moins l’actuel gouvernement technocrate trop occupé à relancer l’économie par toujours plus de libéralisme.

Quels chemins pour la Tunisie ?

La Tunisie se trouve aujourd’hui à un carrefour décisif, où elle se doit de décider quelle direction prendre ? Plusieurs obstacles se montrent de plus en plus infranchissables, voire mêmes d’une certaine agressivité généralisée, accompagnée de menaces inadmissibles et susceptibles de poursuites pénales. Le constat qu’on pourrait faire sur le Pays n’échappe à personne.

Le sarcasme de mauvais goût de Kamel Bennaceur et Wided Bouchamaoui face à la corruption dans le secteur pétrolier

Après s’être moquée du fait que l’Assemblée Nationale Constituante (ANC) considère la lutte contre la corruption comme étant l’une de ses priorités, la présidente de l’UTICA, madame Wided Bouchamaoui, a pris la parole en public pour inviter le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines à renforcer son plan de communication pour “étouffer” ce sujet de débat : « On en a marre » dit-elle.

Lettre ouverte à Monsieur Jomaa : Un cri de désespoir. La route de Bouderiesse, le destin infernal des zones frontalières

À défaut de pouvoir les développés le régime bourguibien comme celui du dictateur Ben Ali ont fait tout pour conserver cette politique injuste et autoritaire. C’est à Tunis que se prenaient toutes les décisions, au profit du Sahel et de leurs villes natales. Le pire était que ces décisions ne soient même pas relayées ou communiqués aux habitants et sans aucun dialogue national ou dimension stratégique. La route de Bouderiesse (voir figure1) et d’autres zones de Kasserine est la preuve vivante de cet abandon bureaucratique.

L’écologie en Tunisie : entre absence de considérations et défis structurels

La place qu’occupe l’environnement, aujourd’hui, dans la sphère sociétale tunisienne, se rétrécit comme une peau de chagrin. Passant outre les défis socio-économiques, gouvernants, institutions, entreprises et citoyens, placent les questions environnementales au plus bas dans leur échelle de priorités. Les déchets jonchant les rues n’étant que la partie visible de l’iceberg d’une politique environnementale défaillante.

Tunisie : Discrimination, gibier et Constitution

Tunisie : Discrimination, gibier et Constitution… les chasseurs sortent du bois…

La manifestation des chasseurs Tunisiens sur l’avenue Bourguiba, à Tunis, le dimanche 30 mars 2014 a mis en lumière le mal-être de la communauté des chasseurs en Tunisie. Ils protestaient contre les restrictions de délivrance de permis de port d’armes dont ils sont victimes depuis une décision administrative datant de 1986 et dont le contenu reste mystérieusement introuvable. [… Pire encore], un Tunisien vivant à Toulouse, voulant chasser l’outarde avec des amis français, sera obligé de remiser son fusil de chasse au dépôt de la douane. Pendant ce temps, ses amis du même club de chasse français auront obtenu l’autorisation provisoire de tirer les volatiles, allégrement […]

France : Proposition d’un mode de désignation de l’Agence publique de vérification

Aux lendemains des élections municipales qui ont vu la percée du Front National se confirmer dans nos contrées les plus profondes, il est urgent que Manuel Valls, nouveau Premier ministre nommé par François Hollande en réaction à la déroute électorale du Parti Socialiste, entame une réflexion sur les garde-fous à mettre en place pour empêcher, qu’un jour, le parti de Marine Le Pen emporte l’élection présidentielle.

L’islam n’interdit pas l’alcool, plutôt l’ivresse !

Le problème de notre religion, aujourd’hui plus que jamais, C’est qu’on l’appréhende avec autre chose que nos propres yeux. Pour certains, c’est avec les yeux de nos ancêtres et pour d’autres, avec les yeux des juifs et des chrétiens; et d’autres encore, avec ceux d’athées. Dans tous les cas, on ne fournit pas l’effort de l’objectivité en adoptant une attitude qui soit neutre, examinant l’islam en lui-même, d’une manière scientifique.

Elyes : la vie d’un jeune tunisien entre la drogue et la solitude

Ni héros ni victimes, les toxicomanes en sevrage luttent pour un espoir légitime qu’est de vivre dignement et en bonne santé. Au delà de ce qu’ils demandent, à leurs niveaux personnels, ces activistes, comme nous l’a montré Elyes, tirent une sonnette d’alarme sur l’urgence de protéger les générations futures de cette « peste » (le Subutex) et prévenir les catastrophes qui en découlent et qui affectent les populations les plus démunies de la Tunisie.

Tunisie : Des salaires de 20.000 $ en temps d’austérité …

Depuis le début du mois d’avril, un nuage de rumeurs qui rôdent autour d’une “difficulté de paiement des salaires” a provoqué une multitude d’interrogations sur la situation des finances publiques : opacité, mauvaise gestion, inégalités… etc. C’est dans ce cadre là que nous nous sommes aperçus qu’une partie de l’argent public venant d’un don octroyé par l’OPEC au ministère de l’industrie est dépensé dans des rémunérations qui dépassent les 20 000 $ par personne par mois !