Que de nobles causes ont été perdues parce que la forme n’y était pas! Et c’est ce qui est en train d’arriver avec ce formidable mouvement des médecins à travers tout le pays. Euh… pardon ! Plutôt à travers toute la côté Est du pays.
Que de nobles causes ont été perdues parce que la forme n’y était pas! Et c’est ce qui est en train d’arriver avec ce formidable mouvement des médecins à travers tout le pays. Euh… pardon ! Plutôt à travers toute la côté Est du pays.
L’article 62 n’est qu’un copier-coller bâclé d’une traduction de l’article 49 de la constitution française qui stipule que « les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l’aggravation d’une charge publique. » Cette règle n’est pas transposable au contexte Tunisien dans lequel l’action de contrôle par le parlement de l’activité gouvernementale n’est qu’à ses débuts.
Ma contribution consiste à analyser un reportage télévisé intitulé : « Lampedusa, l’embarcation catastrophe », diffusé par la chaine Nationale 1 le 18 septembre 2012, suite au naufrage, survenu le 6-7 septembre 2012, de l’embarcation qui transportait 136 «harragas» tunisiens parmi eux des femmes et des mineurs, qui, selon les témoignages des rescapés recueillis par les garde-côtes italiens, avaient embarqué au départ de la région de Sfax et en direction de Lampedusa, faisait naufrage près du l’îlot de Lampione.
Le dernier rapport de Nawaat sur le scandale des concessions pétrolières n’a fait que lever un pan du voile sur une réalité scandaleuse de l’état de nos ressources naturelles. Un autre pan a été levé à l’Assemblée constituante avec les péripéties du vote de l’article 10.
Après deux assassinats politiques sauvages, des attaques ignobles contre nos soldats et une contre-révolution militaire en Égypte, je constate une certaine accélération de l’Histoire ; en effet, loin de moi l’idée, ou même le rêve, de voir aussi rapidement notre classe politique suivre le chemin du «consensus», terme qui dénote clairement l’esprit de ce modèle tunisien de gouvernance.
L’article 38 boudine la sphère du savoir dans un corsage beaucoup trop restreint, il s’obstine à se focaliser exclusivement sur les connaissances sur le monde arabo-islamique, vraisemblablement comme accoutumé en Afrique du Nord et en Orient en générale exclusivement idéalisées et démunies d’une approche critique, excluant par cette restriction sous entendue toutes les sciences humaines modernes indispensables pour franchir le pas vers un avenir autodéterminé et responsable.
Dans un communiqué publié le 8 Janvier 2014, Reuters rapporte que la Tunisie est sur le point d’obtenir 500M$ du FMI. Des documents confidentiels que nous avons obtenus montrent explicitement que le FMI exige de nouvelles mesures à prendre avant d’entamer la nouvelle étape de l’accord “stand-by”. Le programme du FMI en Tunisie risque de durer jusqu’au mois de mars 2016.
En reprenant succinctement quelques-uns des principes de l’existentialisme de Jean-Paul Sartre, nous pouvons dire qu’ils sont acculturables à notre propre vision islamique du monde. Cet exercice d’occidentalisme islamique, même s’il n’a pas été exhaustif, doit servir au moins à une chose : fixer notre relation à la pensée occidentale, afin de comprendre l’essence même des sociétés qui en ont découlé.
Chaque Tunisien enthousiaste de représenter la Tunisie dans son État, ou à se mettre en contact avec d’autres Tunisiens aux États-Unis, tombe volontairement dans le piège. Depuis 1999, « Ila Mikhil » construit d’une manière continue un réseau et une base de données sur les Tunisiens aux États-Unis, que même l’ambassade Tunisienne à Washington D.C. et le Ministère des Affaires étrangères ne possèdent pas.
Le Samedi 11 Janvier 2014 l’Assemblée Nationale Constituante (ANC) tunisienne a refusé un amendement de l’article 54 de la constitution interdisant à un député de changer de parti une fois élu. Bien que l’ANC a dit son mot, plusieurs citoyens dans les médias sociaux ne comprennent pas les raisons de ce refus. Dans ce qui suit, nous allons jeter un peu de lumière sur la question.
Ou Lotfi Abdelli le cancre de la classe, choisissez le titre qui vous plait.Toujours est-il que ce matin je ne […]
L’entrée des femmes sur le marché de l’emploi est devenue une réalité et une nécessité inéluctable quoique que cette situation les empêche dans certains cas de répondre aux exigences de la vie familiale. A cet égard, les femmes actives se déchirent entre la sphère domestique et la sphère publique.
Par ce qualificatif d’islamique, je vise, d’une part l’interprétation fidèle du Coran au vu non seulement de sa lettre, mais aussi et surtout de son esprit et de ses visées. Et d’autre part, la Sunna parfaitement authentique, soit celle consignée dans les deux recueils majeurs ; laquelle est interprétée pareillement selon son esprit outre sa lettre.
L’affaire Dieudonnée pollue le débat public français depuis plusieurs jours en occupant le devant de la scène. Incontestablement, de manière volontaire ou non, l’envolée politico-médiatique qui la caractérise n’est qu’un écran de fumée captant l’attention du citoyen et l’empêchant de suivre en profondeur et avec sérieux ce qui le regarde le plus, principalement sur les plans de l’économie, du chômage ou du niveau de la dette.
Avec une Constitution arrivée aux deux tiers de sa rédaction, une passation des pouvoirs entre Larayedh et Jomâa et la recrudescence des émeutes nocturnes, le pays vient de vivre une semaine historique à plus d’un titre. Politiquement, en deux votes à l’ANC, le mythe de la discipline des partis de la majorité a volé en éclats.
Après la réduction considérable de son budget, la culture en Tunisie n’a survécu, après ses presque trois ans écoulés après le 14 Janvier 2011, que grâce aux volontés individuelles, qui ont su à juste titre « innover » pour réellement la faire avancer. Contrairement à la gouvernance culturelle officielle mise en place depuis, et qui n’a fait qu’entretenir les structures déjà existantes.
Ce dont il n’y a aucun doute c’est que la sphère du politique a besoin d’un codex éthique, la restriction de l’abus de pouvoir, la restriction de l’arbitraire, la restriction de la corruption, la restriction du trafic d’influence, la restriction du pot de vin.
Le conflit Mekki-médecins internes et résidents est le sujet de litige d’actualité. En effet, ce forcing a été suscité suite au parachutage d’un projet de loi qui impose un travail obligatoire de trois ans aux médecins spécialistes et leur interdit de s’établir dans le privé après l’obtention de leurs diplômes qui est justement, une qualification scientifique qui, en n’aucun cas, ne peut se relier à une obligation.