La société tunisienne est divisée, c’est une évidence. Deux projets de société en perspective. Et les deux révolutions « silencieuses » qui s’affrontent, par société(s) civile(s) interposée(s), en sont l’expression.
La société tunisienne est divisée, c’est une évidence. Deux projets de société en perspective. Et les deux révolutions « silencieuses » qui s’affrontent, par société(s) civile(s) interposée(s), en sont l’expression.
Malgré l’importance de cet article et la multitude de sens cachés dans ses deux lignes, l’Article 13 n’a malheureusement pas été sujet de débat public en plénière à l’ANC. Vu les circonstances dans lesquelles l’article a été voté, on n’a pas pris le temps nécessaire pour expliciter la signification de cet article.
L’intégration économique et sociale doit reposer sur 8 piliers afin d’arriver in fine à un Espace Economique Commun. Ces 8 piliers mettent en avant plusieurs défis majeurs : la relance de l’économie ; une coopération en matière sociale poussée, un développement solidaire et durable. Enfin un denier défi apparait à la lecture de cet accord : le développement des liens commerciaux et économiques et la conclusion d’un Accord de Libre Echange Complet et Approfondi.
16 février 2014, un faux barrage sécuritaire (une vieille méthode algérienne) a été monté pour piéger une patrouille de la garde nationale dans la région de Bulla Regia, un site archéologique à cinq kilomètres du gouvernorat de Jendouba, soit à quelques kilomètres de la frontière Tuniso-Algérienne. Résultat : 4 victimes dont un civil et zéro mort de la part des meurtriers. Chose qui reflète la précision de l’acte et la grande confiance qu’ils ont en eux. Cette fois-ci, il s’agit d’une embuscade programmée semblable à celle qui a été réalisée au mont Chaâmbi en 2013 mais qui s’en prend à des civils sur la voie publique et dans une zone non montagneuse.
Récemment, à l’occasion de la mort de Nelson Mandela, j’ai souhaité rédiger un texte par lequel je tentais une approche comparative entre ce grand homme politique et le prophète de l’islam, Muhammad (pbsl), texte paru sur nawaat.org. Au vu des réactions, sinon violentes, du moins opposées au principe même de ce type de travail, j’ai ressenti le besoin de me justifier,
Hakim Ben Hammouda avait signé la lettre d’intention à l’FMI en tant que ministre des Finances alors qu’il ne l’était pas encore, vu que le nouveau gouvernement n’a obtenu la confiance des élus que le 29 janvier 2014 à 00h55. Or, la passation de pouvoir n’a eu lieu lors que le 30 janvier 2014, soit deux jours après la signature de la lettre en question. Hakim Ben Hammouda n’a-t-il pas usurpé le titre de ministre en signant une lettre officielle avant même son investiture officielle ?
L’exclusion des ex RCDistes refait débat cette semaine à l’occasion de l’examen par l’ANC de la future loi électorale. Un débat qui divise à nouveau l’opposition sur fond de droitisation accrue de Nidaa Tounes. Pendant que les machines électorales se mettent en branle, l’Etat est toujours aux prises avec les affres du terrorisme.
Deux appels à candidature pour la désignation du P-D.G. de la télévision nationale et du D.G. de la radio tunisienne ont été rendus publics, hier, sur le site officiel de la présidence du gouvernement. On y détaille les critères de sélection, les profils recherchés, les documents à fournir et les délais de dépôt, allant du 17 au 26 février 2014.
Le comité de soutien de Jabeur Mejri, avec le soutien de la FIDH, d’Amnesty International Tunisie, de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme, de l’Organisation Tunisienne pour la Citoyenneté, de TAHHADI, de Doustourna, de l’ATFD, et de La League of Tunisians Humanists et du Manifeste du 20 Mars, a organisé, hier, un événement « Free Jabeur : 7 ans de sa vie et vous ? »
ARTICLE 19 salue les efforts déployés par les parties prenantes du secteur de la presse écrite et électronique en Tunisie […]
La semaine médiatique a été chargée en…terrorisme. Entre les événements de Raoued, du 4 février dernier, et quatre jours après, ceux de Borj Louzir, le ministère de l’Intérieur, les médias et les réseaux sociaux se sont encore une fois enflammés, traitant les informations d’une façon inappropriée.
L’originalité de l’islam n’a toutefois pas résisté à l’usure du temps ni à la pression de la tradition judéo-chrétienne, imprégnant le tissu social et les mœurs de l’époque fondatrice. On l’a vérifié dans la recherche des jurisconsultes musulmans, consciemment ou inconsciemment, à moins à se distinguer des Écritures antérieures qu’à vouloir y coller, les islamiser en quelque sorte, quitte à altérer l’esprit de la foi et de l’éthique islamiques.
Le procès des trois policiers accusés de viol est encore une fois reporté au 31 mars 2014. À la demande de la défense des accusés, le juge du tribunal de première instance à Tunis a décidé de reporter le procès pour laisser le temps à la défense d’examiner de nouveaux éléments survenus dans l’affaire.
Une grande partie de la classe politique tunisienne se félicite du gouvernement des “technocrates indépendants” remplaçant celui de la Troïka. C’est avec des Curriculum Vitae beaucoup plus riches que ceux des deux derniers gouvernements que les membres de l’équipe du gouvernement Jomaa ont pu séduire un bon nombre de Tunisiens.
Critiquable et critiqué, ce plan d’action en matière de coopération politique est une paternaliste initiative entachée de vices cachés. L’effet « gagnant/gagnant » prôné tous azimuts n’est peut être pas aussi équilibré qu’il n’y parait.
Exit Productions a été fortement surprise en apprenant hier dimanche 9 février la composition des jurys durant les Rencontres des Réalisateurs Tunisiens qui auront lieu du 12 au 16 de ce mois à Tunis. Le jury des longs-métrages de fiction est composé entre autres d’Abdellatif Ben Ammar.
La rédaction d’une Constitution n’est sans doute pas le seul processus dans la création d’un régime démocratique qui ait des implications à long terme. Le programme initial avec un ordre des priorités adopté à ce moment est d’importance égale voire plus grande, non pas seulement pour le gouvernement provisoire et le premier gouvernement, mais pour le régime lui même.
La semaine dernière, “l’Initiative de Recherche de la Vérité sur l’Assassinat » et le collectif des avocats de Chokri Belaid ont annoncé aux médias qu’une plainte a été déposée auprès de la commission africaine des Droits de l’Homme afin de saisir la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.