Ce droit de réponse fait suite à notre article : Le cas Bouchamaoui et le ministère de l’Industrie : la gestion bananière des ressources naturelles de l’État tunisien.

Ce droit de réponse fait suite à notre article : Le cas Bouchamaoui et le ministère de l’Industrie : la gestion bananière des ressources naturelles de l’État tunisien.
A Dar Dhiafa de Carthage, autour d’une table où siégeait notamment Mohamed Jegham, la question qui occupe tous les esprits était moins l’économie en crise que la dissolution, entamée de facto, des Ligues de protection de la révolution.
Afin de parvenir aux idéaux posés par les valeurs et libertés universitaires, leurs codifications s’avèrent obligatoires. Une charte universitaire doit voir le jour. Celle-ci doit être le fruit d’un consensus entre Etat, enseignants/chercheurs et étudiants et doit se fonder sur le respect de valeurs éthiques et déontologiques. Bien que, loin d’être parfait, le modèle algérien pourrait être pris en considération comme base de départ d’une telle charte.
Bien que rétabli dans son rôle de bureau exécutif « légitime » du SNJT, au lendemain du 14 janvier 2011, il semble que le lourd héritage répressif de la profession n’a pas fini de nourrir les dénis et les dissensions opposant encore aujourd’hui les journalistes, y compris à l’intérieur des structures syndicales, alors que la bataille de la liberté vient à peine de commencer.
Ceci est un remix monté par Nawaat des « Happy » de Pharrell Williams réalisés par des Tunisiens. Ils sont irrésistibles par leurs fraîcheurs, gaîtés et joie de vivre. Tous ces jeunes tunisiens nous ont servi d’antidépresseur durant la semaine de montage de ce remix. Nous nous sommes mis à plusieurs à choisir les coupes. Et inutile de dire que cela fut l’occasion pour chacun d’entre-nous de défendre ses plans favoris parmi les 17 vidéos disponibles.
Bonne nouvelle, le dialogue national a repris et se poursuivra! Il en est toutefois une moins bonne, c’est qu’il continuera, tel qu’il se fait, à n’être pas en résonance avec le peuple et ses aspirations, mais la traduction des ambitions élitistes des partis. Et encore, celles des plus grands d’entre eux, les plus voraces en termes de pouvoir !
Ce témoignage ne fait de Rabii Gharsalli ni un héro ni une victime, mais seulement un témoin qui remet à l’ordre du jour une partie de la problématique du « terrorisme » que personne ne veut évoquer. La lutte contre le terrorisme ne réussira jamais sans justice, sans démocratie et transparence. L’issue de cette crise sécuritaire et sociale ne se fera jamais sans réforme et lutte contre la violence de l’Etat.
Une saine compétition entre syndicats au sein d’un même corps de métier peut constituer un atout majeur pour la démocratie à l’Université et la bonne gouvernance par la diversité des projets et la richesse des propositions. Elle n’empêche pas de mener des batailles communes et de s’ouvrir aux associations scientifiques et à la société civile.
Il est parfois utile de voir ou de revoir quelques visages derrière le label “Nawaat” qui fêtera ses 10 années dans quelques semaines. Merci à tous ceux qui nous ont fait confiance durant ces 10 années… qui furent parfois si difficiles sous la dictature. Laquelle dictature ne nous a jamais épargné la censure. Merci infiniment à tous nos contributeurs, sans lesquels Nawaat n’aurait jamais été ce qu’ils en ont fait.
La Rédaction, le 25 février 2014.
Amel Karboul est-elle la belle médiatique de la bête gouvernementale ? Dès sa nomination au poste de ministre du Tourisme, la belle, au sens propre du terme, n’a laissé personne de marbre : politiques, médias, réseaux sociaux et simples citoyens y sont allés de leurs petits commentaires.
Alors que les estimations les plus optimistes font état d’élections législatives et présidentielles dans 9 mois, la précampagne électorale battait son plein ce dimanche en région. Cette semaine l’institution de la présidence conforte son virage volontariste tout en recevant un discret appui étatsunien. Le gouvernement Jomâa s’attèle quant à lui prudemment au premier dossier sensible de son mandat : la révision des nominations dans l’administration.
La première exigence de la Révolution a été la revendication de la souveraineté pour le peuple. Que font nos constituants ? Ils la confisquent au profit de grands partis qui ont prouvé depuis trois ans qu’ils ne servent que leurs intérêts propres. Cela se fait avec un scrutin proportionnel de liste qui s’est révélé contraire à la démocratie en Tunisie dont l’esprit suppose un rapport direct entre l’élu et son électeur.
Dans l’affaire de l’embuscade terroriste à Bulla Regia, nous avons assisté à une logistique sophistiquée en équipement d’armes et d’uniformes, qui sont normalement apanage des commandos étrangers experts, si non le signe gravissime d’une infiltration de l’Armée nationale tunisienne
Quand on m’a proposé de lire la biographie d’Amina Sboui, plus connue sous le nom de « Amina Femen » ou « Amina Tyler », j’ai tout de suite fait la moue. Bien que soutenant ses causes sur le fonds, la forme qu’elle a utilisée ne m’avait pas convaincu à l’époque.
La lecture de ce livre, m’a permis de passer outre ces préjugés : Amina Sboui n’est pas Amina femen ni Amina Tyler. Le personnage public surmédiatisé est à mille lieues de la personne elle-même.
En Tunisie, la pénalisation des stupéfiants est encore un sujet tabou. A l’exception de quelques journaux et une dizaine d’activistes, la question n’est pas à l’ordre du jour de nos politiciens qui ont promis, pourtant, justice et dignité aux Tunisiens. Les prisons surpeuplées de consommateurs de drogue douce ne semblent pas pousser les autorités à poser des questions d’ordre stratégique en termes de prévention et de réforme.
S’agissant d’un milieu fragile, l’étude d’impacte réalisée sur ces marais et le Ministère de l’Environnement avaient insisté sur la nécessité de maximiser les espaces verts et de limiter les constructions afin de ne pas troubler les équilibres naturels établis.
Les discussions se focalisent actuellement à l’Assemblée nationale constituante sur le mode de scrutin, outre la concomitance ou non et l’ordre des élections législatives et présidentielles. Ce débat n’est certes pas inintéressant, mais il traduit l’obsession du pouvoir de nos élites politiques et leur désintérêt de l’intérêt réel du pays.
Enfin du nouveau dans l’affaire de Jabeur Mejri, premier prisonnier d’opinion, après le 14 Janvier. La présidence de la République a annoncé à travers Adnen Mnasser, son porte parole, qu’une grâce présidentielle a était signée en faveur de Jabeur Mejri, ces derniers jours. Cependant, Jabeur Mejri reste en prison. Sans détails, Adnen Mnasser laisse entendre que Jabeur est inculpé dans une affaire de malversation sans préciser le pourquoi du comment.