Critiquable et critiqué, ce plan d’action en matière de coopération politique est une paternaliste initiative entachée de vices cachés. L’effet « gagnant/gagnant » prôné tous azimuts n’est peut être pas aussi équilibré qu’il n’y parait.

Critiquable et critiqué, ce plan d’action en matière de coopération politique est une paternaliste initiative entachée de vices cachés. L’effet « gagnant/gagnant » prôné tous azimuts n’est peut être pas aussi équilibré qu’il n’y parait.
Exit Productions a été fortement surprise en apprenant hier dimanche 9 février la composition des jurys durant les Rencontres des Réalisateurs Tunisiens qui auront lieu du 12 au 16 de ce mois à Tunis. Le jury des longs-métrages de fiction est composé entre autres d’Abdellatif Ben Ammar.
La rédaction d’une Constitution n’est sans doute pas le seul processus dans la création d’un régime démocratique qui ait des implications à long terme. Le programme initial avec un ordre des priorités adopté à ce moment est d’importance égale voire plus grande, non pas seulement pour le gouvernement provisoire et le premier gouvernement, mais pour le régime lui même.
La semaine dernière, “l’Initiative de Recherche de la Vérité sur l’Assassinat » et le collectif des avocats de Chokri Belaid ont annoncé aux médias qu’une plainte a été déposée auprès de la commission africaine des Droits de l’Homme afin de saisir la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.
Qu’on le veuille ou non, il parait que le décès de Gadhgadhi, présumé responsable de l’assassinat de Belaid et des combattants de l’armée à Chaâmbi, met de la poudre aux yeux sur « l’armoire noire » de l’assassinat politique en Tunisie. Avec l’achèvement des sept terroristes de L’Ariana, La main « justicière » s’enlise d’avantage dans l’anonymat et la précarité.
Deux opérations antiterroristes en une semaine ne sont pas sans répercussions politiques. Le coup de filet de samedi à dimanche à Borj Louzir a convaincu les plus sceptiques de la réalité d’une guerre aussi obscure qu’impitoyable.
Une des préoccupations les plus urgentes à l’Université Tunisienne d’aujourd’hui est de repenser et de redéfinir le rôle de l’universitaire dans son institution mais aussi de réfléchir à sa manière d’agir de façon à ce qu’il accomplisse les tâches faisant réellement partie de ses prérogatives.
L’avènement d’une Cour constitutionnelle dans la nouvelle Constitution tunisienne est d’un apport majeur au niveau de l’indépendance d’un pouvoir judiciaire bien souvent mis à mal par le passé. Un des principaux apports de cette nouvelle Constitution est, théoriquement, l’institution d’une Cour constitutionnelle indépendante ratissant un spectre de compétences assez large.
Les biographies et CV des “ministres-élus” ont fait le tour dans l’Assemblée nationale constituante, mais aussi dans les médias nationaux, internationaux et sur les réseaux sociaux. Mais,les médias ont-ils examiné attentivement les profils de nos ministres ? Ces CV sont-ils aussi irréprochables comme nous les ont vendu les médias de la place ? Qu’en est-il vraiment de cette équipe gouvernementale qui ambitionne, comme celles qui ont précédé, de réussir la stabilité politique, sécuritaire, économique et sociale ?
M. Jomaa, maintenant que vous êtes investi, faite en sorte par votre talent et votre pratique noble de la politique qu’on rompe enfin avec l’imposture ! Osez donc avoir le courage de la vérité que vous nous avez promise ! Révolutionnez la pratique tunisienne de la politique, au moins sur le plan de sa diplomatie ! Soyez celui qui aura le privilège d’être enfin le juste de voix et de voie dont rêvent la Tunisie et le monde !
Le versant institutionnalisé du secteur cinématographique tunisien est, au moment où vous prenez les rênes du Ministère de la Culture, sous l’emprise de la corruption, du népotisme et de l’arbitraire. Exactement de la même manière et régi par les mêmes personnes qu’avant le 17 décembre 2010.
Au lendemain de l’avènement de la constitution le 26 janvier 2014 doublée de la nomination d’un nouveau chef de gouvernement indépendant le jour même en la personne de Medhi Jomaa, les « youyous » stridents de nos députés ont laissé place à un flux de louanges dans la presse francophone internationale sans commune mesure.
Il s’agit de l’exploitation des salines tunisiennes par COTUSAL, une filiale du groupe français SALINES. Le plus ancien investissement français en Tunisie a bien des secrets à révéler.
C’est en parcourant un tweet de @Khalilbm adressé à @KarimaSouid que nous avons découvert ce remarquable texte, au style si singulier, décrivant la tragédie des réfugiés. Le texte nous a beaucoup touchés, comme d’autres du reste sur le réseau Twitter, tant par son contenu que par le style de son auteur. Ce dernier, usant d’un habile cynisme destiné à donner de la répartie à cet autre cynisme, celui de ceux qui observent… ou font du vent -non sans opportunisme- autour du drame de la question des réfugiés.
Riche en solennités en tous genres liées à la proclamation de la IIème République, la semaine du 27 janvier au 1er février est moins barbante qu’il n’y parait. C’est en effet une mini séquence d’alternance politique que vient de vivre le pays, sans élections, agrémentée de révisionnisme historique à chaud et de casseroles de la nouvelle équipe gouvernementale. Une équipe qui pourrait s’avérer plus politisée que prévu.
La réflexion critique sur la question du rapport entre projets politiques et réalités sociologiques et son corollaire la prolifération des partis politiques s’impose de toute urgence surtout après la débâcle essuyée par les forces démocratiques lors du dépouillement du scrutin du 23 octobre 2011.
Ce gouvernement est censé représenter un nouveau départ de la Tunisie; on l’espère tous. Mais force est de constater qu’il ne donne pas les gages nécessaires pour une pratique rénovée de la politique continuant d’user des recettes éculées, ayant échoué et condamnant à l’échec la nouvelle équipe. Car il ne suffit pas de changer les têtes avec la même politique pour réussir.
Les problèmes du secteur de la santé ont défrayé la chronique ces derniers temps, avec le récent bras de fer ministère de la santé-syndicats hospitaliers et les déclarations des hauts fonctionnaires du ministère des affaires sociales annonçant la « faillite » prochaine de la CNAM.