Comment Gilbert Naccache perçoit-il les composantes du mouvement social, de ses ex-dissidents devenus au pouvoir et leur rôle dans l’avenir de la Révolution tunisienne ?
Comment Gilbert Naccache perçoit-il les composantes du mouvement social, de ses ex-dissidents devenus au pouvoir et leur rôle dans l’avenir de la Révolution tunisienne ?
لا نضيف جديدا بالقول أن الأزمة الثورية التي تكاد تصبح مزمنة تجلت أساسا في القضية الاجتماعية و في تعفن الوضع السياسي و الأمني الذي أصبح مفتوحا على كل الاحتمالات الخطيرة. ولئن بات العجز بينا من الطرف الذي يسيطر على مؤسسات الدولة والذي لا يرى حلولا خارج أنساقه التيوقراطية الاستبدادية فان المعارضة بسائر فصائلها لا تملك القدرة على القطع مع واقع التعفن الراهن والمراهنة على حالة الرفض الشعبي من أجل تحقيق قفزة جديدة تعيد المبادرة الثورية إلى الشعب صاحب الحل و العقد.
À cinq heures, le matin, même le dimanche, quelques dizaines d’hommes en pleine énergie travaillent depuis des heures à rue Bab El khadera sous Sabat El Jazira, à Tunis. Au milieu de la petite foule fourmillante, un vieil homme, presque nain, donne des ordres, salut des uns et gronde d’autres. Il est le chef. Personne ne peut douter de son pouvoir sur ces dizaines qui viennent tous les matins remplir leurs voitures de nouveaux stocks de papiers. Depuis des dizaines d’années, la société de Daadaa pour la distribution, ne dort pas la nuit pour servir l’information chaque matin.
Je me rappellerais toujours de ce début du mois d’Aout 2007. Je n’avais qu’un seul rêve : Rejoindre l’équipe de trading de volatilité de la banque B. Je les voyais avec de gros yeux et j’étais fasciné par ce métier impressionnant qui jonglait entre des équations mathématiques super complexes et une vérité financière tenue secrète. C’étaient les meilleurs et forcément les mieux payés.
Cheikh Khamis Majeri, au prétexte de faire l’exégèse du rite de l’imam Malek, école en vigueur en Tunisie, vient de verser dans l’ignorance totale de sa religion en voulant faire montre de son savoir.
Chaque semaine, nous essayerons, dans cette chronique, de résumer l’actualité économique nationale, afin d’avoir une vue d’ensemble et ne pas se noyer dans la masse gigantesque d’informations disponibles et de pouvoir, assurer ainsi, le suivi des projets annoncés.
Dans cette spirale infernale de la dette, où nous contractons une dette pour en payer une autre avec des taux d’intérêt de plus en plus élevés – compte tenu de la dégradation de la note par les agence de notations comme Moody’s, Standard and Poor’s and Fitch rating – il est important de se poser les questions suivantes : Jusqu’où allons-nous avec l’endettement et où va l’argent ? Les cessions que le gouvernement est en train de faire ne sont-elles pas suffisantes ?
Nous sommes le 3 mars 2013 et le remaniement ministériel n’a toujours pas eu lieu. Mais même sans gouvernement, la semaine politique fut chargée en Tunisie. En vrac, le Harlem Shake a été décrété « haram » par les cheikhs, l’enquête sur l’assassinat de Chokri Belaïd avance de manière substantielle, et les habitants de Ksar Hellal ont cru observer une apparition d’Habib Bourguiba.
On February 6, 2013, Chokri Belaid, the outspoken political opponent of Ennahdha was cowardly gunned down in front of his house. Three weeks later, it is however useful to re-visit the aftermath and one would almost gasp with admiration how the leading party Ennahdha managed to turn the situation around.
La 3ème et la dernière partie du bilan de la justice transitionnelle. La réussite du choix de recourir à la justice transitionnelle dépend de plusieurs facteurs basés sur une approche mure et réfléchie des droits de l’Homme et loin de la politique, cette idée est loin d’être garantie dans la société tunisienne actuelle tiraillée antre les attentes légitimes des victimes et les pressions politiques accentuées et hésitantes.
Le juge d’instruction chargé de l’assassinat de Chokri Belaïd a démenti les déclarations du ministre de l’Intérieur Ali Larayadh et son porte-parole Khaled Tarrouch sur une quelconque coordination lors de la conférence de presse du Ministère le 26 février.
A Thala le taux de prévalence de l’hépatite C serait de 8,23% selon un dépistage organisé par une association. Le ministère de la Santé s’est empressé de démentir. Et les médias ont tour à tour publié des articles sans que personne ne réussisse à démêler le vrai du faux.
Les Tunisiens « modérés » refusent d’admettre qu’il y a, devant eux, des véritables scientifiques de la contradiction. Ils sont quasiment imbattables. Des siècles qu’ils s’entrainent à rendre vrai ce qui est faux. C’est la science de Satan et seule la science de Dieu peut la battre.
Less than a week after the resignation of Prime Minister Hamadi Jebali, Ennahda chose Ali Laarayedh to form a new mixed government of technocrats and politicians as the country deals with a major political crisis—the most crucial since the fall of the previous regime. A secret meeting of the Ennahda “Shura (Consultative) Council” convened on Thursday night to internally elect a new prime minister replacing Mr. Jebali who stepped down early last week after he failed to form an apolitical cabinet.
Le gouvernement de Beji Caid Essebsi, suivi de celui dominé par Ennahdha ont tous les deux poursuivi inexorablement les crimes de la dictature en matière d’endettement. Ils ont tous les deux ignoré la volonté du peuple tunisien et les objectifs de sa révolution qui lui a été confisquée dans une stratégie de choc sociaal et de contre révolution. Ben Ali en a rêvé, Beji Caid Essebsi et les salafistes d’Ennahda l’ont fait.
ننشر هنا نص المراسلة الداخلية للأمين العام لحزب المؤتمر من أجل الجمهورية السيد محمد عبّو بتاريخ يوم 20 فيفري 2013 والتي يطرح فيها رؤيته للأزمة التي تخترق الحزب:
« Il ne sera pas parti seul, il aura emporté ce satané gouvernement avec lui ». Nous sommes le 8 février lorsque cette phrase d’un proche de Chokri Belaïd est lâchée devant son cercueil. Il aura fallu près de deux semaines d’agonie gouvernementale pour que la prophétie se réalise. Dès le 10 février, nous évoquions ici-même la possibilité d’une manœuvre politique de l’ex Premier ministre Jebali. Il faut dire que la promptitude avec laquelle le coup de poker du gouvernement de technocrates fut lâché avait tout d’un gage en trompe-l’œil.
Au lendemain de la Révolution Tunisienne de 2011, l’ensemble de la nouvelle classe politique s’est empressée d’adopter un régime qu’on peut appeler une démocratie libérale. Depuis, plus aucun pas concret n’a été fait, aucun problème résolu, aucune revendication satisfaite