Facebook est l’un des espaces de lutte médiatique et un outil de communication les plus mobilisés par les partis politiques tunisiens. Ceci peut s’expliquer en outre par la forte pénétration dont il dispose parmi la communauté tunisienne.

Facebook est l’un des espaces de lutte médiatique et un outil de communication les plus mobilisés par les partis politiques tunisiens. Ceci peut s’expliquer en outre par la forte pénétration dont il dispose parmi la communauté tunisienne.
Circonscrite depuis des décennies dans une posture identitaire monochrome, par habitude, commodité ou absence de remise en question, la société tunisienne postrévolutionnaire se trouve, une nouvelle fois depuis l’indépendance, confrontée à des débats et des enjeux qu’elle n’a pas su soulever et traiter adéquatement jusque-là.
Roger Naba’a | 18.08.2011 | Beyrouth Quatre sujets reviennent régulièrement dans les médias qui couvrent le Printemps arabe. Si les […]
Comment analyser le parti Afek Tounes ? Pourquoi est-il considéré comme un parti RCD ? Est ce qu’il fait de […]
Mise à jour : Suite à cette article sur la situation dramatique du bléssé de la révolution Rached El Arbi, l’équipe de Al Jazeera Moubacher s’est rendue, le lundi 15 Aout 2011, chez la famille El Arbi pour une émission en direct durant la rupture du jeûne.. […]
Cette semaine nous fêtons sept mois de « liberté » conçue, transportée et exportée par Internet, cependant cet ingénieux moyen de communication se retrouve dans la balance de la justice Tunisienne […]
La scène journalistique tunisienne connaît depuis plusieurs années une crise identitaire et professionnelle profonde. Entre asservissement à l’ancien régime et recherche de nouveaux modes opératoires qui tardent à venir […]
Le groupe Mabrouk gère plus de 9000 employés directs et génère près de 900 millions d’euros de chiffre d’affaires. L’enrichissement par alliance des Mabrouk suite au mariage de Marouane avec Cyrine Ben Ali en 1996 est évident […]
Nous le savons tous : l’ancien chef d’Etat tunisien est un criminel ! Pourquoi, alors, intenter un procès contre lui ?! Pour formaliser cette certitude, le condamner à une quelconque peine et avoir un jugement susceptible d’être exécuté, dans l’objectif de nous venger contre lui ?! Nous ne l’aurons jamais, il ne se rendra point, il ne foulera plus le sol de la Tunisie, j’en ai une conviction profonde ! L’histoire nous enseigne que les dictateurs qui avaient fuit leurs pays, n’y sont pas revenus ! Et pourtant, ce procès, tant attendu, s’avère utile, s’il obéit à certaines conditions…
Qu’à l’attention des francophones, Antoine Sfeïr soit devenu le thuriféraire et le plumitif attitré de Ben Ali, ce fut son choix. Mais qu’il ait le minimum de pudeur aujourd’hui pour assumer la critique de ses actes. Quant à moi, je ne me limiterai pas à ces critiques. Avec des confrères avocats, nous sommes en train d’étudier les moyens juridiques afin de monter un dossier contre monsieur Sfeïr en vue de la restitution des sommes perçues par ce mercenaire sur l’argent du contribuable.
Par Pierre Puchot – Médiatpart – Six mois ont passé depuis ce jour mémorable où Zine El Abidine Ben Ali, président de la Tunisie depuis cinq mandats, quittait le pays, à la grande joie des Tunisiens d’abord incrédules. Deux versions officielles, très incomplètes et donc insatisfaisantes, ont été rendues publiques, et documentaient jusqu’à aujourd’hui les circonstances de la fuite du dictateur honnis.[…]
NDLR: Suite à un complément d’information, il s’est avéré que cet article contient de nombreuses mises en cause erronées. Mme Chtioui n’a pas quitté le territoire tunisien et n’est pas la soeur de Mohamed Mahjoub.
On s’attendait une croissance nulle cette année, finalement elle serait de -3% selon les dires du Premier ministre Béji Caied […]
Le 14 janvier 2011, il y a eu un coup d’état maquillé du système Ben Ali contre Ben Ali et les Trabelsi.
Depuis l’âge de 17 ans, je suis dans toutes les manifs, les grèves. J’ai été tabassé plusieurs fois, renvoyé de la faculté alors qu’il ne me restait qu’une année pour devenir ingénieur […]
Le 14 juillet, la Tunisie fête sa révolution avec un joli feu de 400 hectares. La forêt de Kerkouen, Dar Chichou, Oued el Kssab brûle depuis deux semaines. Les pompiers, les militaires, la garde nationale, l’office de la protection des forêts et tous les habitants de la région entre El Haouaria et Menzel Témime savent pertinemment que cet incendie est d’origine criminelle et connaissent les auteurs de ce crime.
Les régimes successifs ont compilé nos vies dans des dossiers (avec parfois des informations erronées) qui constituent aujourd’hui les archives de la « police politique ». […]
Les tunisiens ont balayé d’un revers de main le « chacun pour soi ! ». Ils l’ont démontré à la fin du mois de décembre et jusqu’au 14 janvier qu’ils étaient ravis de faire cause commune et faire dégager leur bourreau. Victimes d’une tyrannie politique et affairiste pendant plusieurs décennies, ils ont fini par se souder et se dresser comme un seul homme pour dire, « basta ! ». Depuis, le relais a été vite transmis aux mains des partis politiques, tout naturellement promus comme étant acteurs centraux du nouveau paysage politique.