À la suite de la parution de votre article du 22 Janvier 2018 sur votre journal électronique, la société Express Logistic réfute catégoriquement les faits calomnieux et diffamatoires rapportés par votre rédacteur en chef et par votre journal.

À la suite de la parution de votre article du 22 Janvier 2018 sur votre journal électronique, la société Express Logistic réfute catégoriquement les faits calomnieux et diffamatoires rapportés par votre rédacteur en chef et par votre journal.
Emietté suite à une succession de scissions depuis son arrivée au pouvoir fin 2014, Nidaa Tounes tente, avec peu de succès, de recoudre ses plaies en absorbant l’Union Patriotique Libre (UPL) et en cherchant à organiser son premier congrès électif, sept ans après sa création. Pour ce faire, le parti a organisé, du 21 au 23 décembre 2018 à Mahdia, une conférence nationale réunissant ses coordinateurs régionaux. Un événement dont le financement est en porte-à-faux avec la loi, révélant la banalisation des liens sulfureux entre le milieu des affaires et Nidaa Tounes avec un trésorier qui joue, lui-même, le rôle de bailleur de fonds.
Monsieur le Président, la Tunisie traverse l’une des périodes les plus critiques de son histoire contemporaine. Inexorablement, elle semble s’orienter vers un effondrement économique et financier dans un contexte politique et social explosif aggravé par un blocage de la transition démocratique, une dégradation continue de ses indicateurs économiques et une explosion de son endettement extérieur devenu insoutenable et ingérable.
Echapper aux règles de la normalité et ne pas ressembler à ces centaines de visages qu’on rencontre sur le chemin de la vie n’est qu’un mal au sein d’une société hypocrite prétendant chérir les différences. Ce film en est la preuve ultime! Yomeddine est à l’affiche des salles du Cinémadart à Carthage et Amilcar à El Manar.
Al Bawsala, I WATCH et le rédacteur en chef de Nawaat ont déposé, le 11 janvier 2019, un recours pour excès de pouvoir, assorti d’une demande de sursis à exécution, contre la grâce présidentielle spéciale accordée le 10 décembre 2018 par le président Béji Caïd Essebsi à Borhen Bsaies.
Il y a quelques jours, une information sur le taux d’analphabétisme dans la région de Kairouan a choqué plus d’un. Dans ce qui suit, nous nous intéressons aux données relatives à l’analphabétisme en Tunisie, en se basant sur les données publiées par l’INS et qui sont issues du Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2014.
Arabiser ou ne pas arabiser les enseignes ? Une question qui a très vite pris la voie du débat identitaire. La genèse de la circulaire sur laquelle se base cette décision montre que l’instrumentalisation politique de la question linguistique ne date pas d’hier.
Le mouvement des Gilets jaunes a commencé en protestation contre une augmentation d’une taxe sur le carburant. Face au mépris du gouvernement français, il s’est développé en véritable soulèvement populaire avec des revendications politiques de justice sociale et de plus grand contrôle démocratique notamment via l‘instauration du référendum d’initiative citoyenne.
Face à la détérioration du climat social et économique, en l’absence d’une alternative politique crédible, l’UGTT devrait assumer ses responsabilités, afin de sortir le pays de cette léthargie politique. Les dernières déclarations de leaders de la centrale syndicale sous-entendent que l’UGTT compte se libérer de sa neutralité habituelle. L’idée d’entrer dans la course électorale serait-elle en train de germer dans l’esprit des ténors du bureau exécutif?
Tout au long de l’année 2018, notre psycaricaturiste -Z- a ausculté plus d’une vingtaine de responsables politiques et autres personnages publics. Bien que les résultats soient parfois prévisibles, ils sont toujours édifiants. Pour la fin de l’année, -Z- s’est fait inviter à la fête organisée par la classe politique. Une occasion de faire des découvertes majeures qui concordent avec les diagnostics initiaux et les complètent.
Encensée par la presse européenne, Deena Abdelwahed a connu une montée fulgurante depuis qu’elle s’est installée en France il y a presque 4 ans. Entre djing et compositions originales, cette artiste issue de la scène alternative tunisienne sillonne les clubs européens les mieux réputés et vient de sortir son premier album « Khonnar » en novembre 2018, après un premier EP « Klabb » en mars 2017 sous le label français de musique électronique InFiné. Sa démarche expérimentale, sa situation de migrante et son statut de femme artiste arabe suscitent notre curiosité. Nawaat l’a rencontré à Tunis quand elle est venue clôturer le festival Tashweesh, le 8 décembre, à l’invitation de l’association Chouf et l’institut Goethe.
La cueillette des mauvais films pour cette année 2018 est maigre – fort heureusement. On se contente alors d’une petite mise au point nuancée.
Bien modeste, la cuvée des bons films pour l’année 2018 a de quoi nous rassurer. Après tout, c’est mieux que rien.
« Le pays est sale » est une des rengaines les plus répétées du catalogue des plaintes que l’on émet contre l’état du pays. Depuis quelques mois, des initiatives individuelles, citoyennes viennent changer quelque peu le paysage, à la fois physiquement et symboliquement. Des initiatives qui posent à travers des actes la question de la responsabilité individuelle et collective.
Au moment où les actions de contestation des membres de la communauté subsaharienne à Tunis se multiplient suite au meurtre du président de l’Association des Ivoiriens de Tunisie Falikou Coulibaly dimanche lors d’un braquage à la Soukra, Nawaat est parti à la rencontre d’Eric. Installé en Tunisie depuis mars 2017, ce jeune ivoirien de 31 ans s’est retrouvé dans l’incapacité de régulariser sa situation, comme des centaines de ses compatriotes. Contraint à renoncer à ses études, Eric travaille comme ouvrier de bâtiment. Il est confronté à différentes difficultés : agressions racistes, problèmes d’accès aux soins, exploitation au travail…
Avec un poids démographique de plus en plus important, un taux de chômage alarmant et une succession rapide de bouleversements socio-politiques, les jeunes tunisiens sont confrontés à de grandissants problèmes d’inclusion sociale. Une situation qui les rend vulnérables à un usage addictif des drogues. La descente aux enfers s’avère facile surtout avec la stigmatisation sociale étouffante et un cadre légal qui a prouvé son échec. Pour sa part, l’Etat n’a que l’approche répressive comme réponse et tarde à recourir aux traitements de substitution aux opiacés.
Cet article est ironique. Les faits qui y sont décrits sont parfois réels ou parfois étroitement inspirés de faits réels. L’objectif est ailleurs. Il s’agit d’imiter dans la forme et dans le fond, le ton et les réflexions adoptés par les envoyés spéciaux occidentaux lorsqu’ils traitent de la Tunisie. Le mouvement des Gilets jaunes, du fait de son caractère inattendu est particulièrement propice à ce jeu. Hommage donc à cet individu affligeant qu’est le journaliste occidental atterrissant en Tunisie avec un excédent de clichés dans ses bagages.
Pour une fois, un militant sait faire rire et n’y va pas avec le dos de la cuillère. Tout en acidité et en liberté de ton « Quiproquo » de Fathi Ben Haj Yahia (éd. Mots passants, Tunis, 2018) tourne en dérision maîtres à penser et figures de la scène politique tunisienne. Drôle et cocasse !