Les mesures populistes (gel des aides étrangères…) annoncées par Donald Trump tombent à point pour le pouvoir de Kais Saied, qui se nourrit de souverainisme et de complotisme. Mais gare à l’envers du décor !

Les mesures populistes (gel des aides étrangères…) annoncées par Donald Trump tombent à point pour le pouvoir de Kais Saied, qui se nourrit de souverainisme et de complotisme. Mais gare à l’envers du décor !
Olfa Hamdi défraye la chronique depuis sa nomination à la tête de Tunisair, le 4 janvier dernier. Remise en question de ses compétences, large indignation suite à ses apparitions médiatiques et critiques acerbes de ses décisions, les premières semaines de Hamdi à Tunisair ont été semées d’embuches. Et les révélations de Foreign Lobby Report, site couvrant l’actualité du lobbying aux Etats-Unis, risquent de rendre les choses encore plus compliquées pour Olfa Hamdi.
Les mails de Hillary Clinton, rendus publics par le Département d’Etat américain relancent la polémique sur l’origine de la Révolution Tunisienne. Mais que dévoilent réellement ces échanges ?
La terrible pandémie CoViD-19 ne devrait pas être l’occasion de propagation de fausses nouvelles, d’intox, ou de colportage des thèses complotistes de la part des vrais comme des supposés chercheurs.
La « guerre contre le terrorisme » que mène la Tunisie depuis quelques années a ouvert la voie à une multiplication des partenariats et des aides venues des Etats-Unis et de l’Europe. Aux équipements, échanges de renseignements, assistance technique ou encore formations, s’ajoute cependant une intervention militaire étrangère dans les opérations. Révélations.
On l’a dit, on la répété, la décision du président américain, Donald Trump, de reconnaître el Qods comme capitale de l’Etat d’Israël est contraire à la légalité internationale. Elle est en vérité bien plus que cela. Elle consacre un acte de colonisation, l’annexion pure et simple d’une portion supplémentaire du territoire palestinien, d’autant plus importante qu’elle est dotée d’une puissante charge symbolique, historique et religieuse. Cette décision révoltante est une déclaration de guerre. Au peuple palestinien, bien sûr. Au monde arabe, cela va de soi. Mais également à l’ensemble des populations musulmanes.
Le Sénat américain « exhorte fortement le gouvernement de la République Tunisienne à cesser de soutenir toutes les résolutions et autres mesures discriminant ou ciblant Israël à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et autres organisations des Nations Unis ». Il s’agit du dixième parmi onze points inscrits dans une motion de la Commission des affaires étrangères du Sénat américain publiée mardi, à l’occasion de la visite officielle de Youssef Chahed aux Etats-Unis du 10 au 12 juillet.
Alors que les déclarations officielles s’avèrent peu concordantes sur le degré et la nature de la “coopération” militaire avec les puissances étrangères, des documents officiels, fuités par Nawaat fin mars, ont mis en lumière des négociations secrètes concernant une base militaire américaine en Tunisie.
Dans un rapport préparé pour le Département de l’agriculture des États-Unis en 2014, l’ancien spécialiste agricole et l’actuel Premier ministre Youssef Chahed offre aux chercheurs, entrepreneurs, et lobbyistes américains en biotechnologie un résumé du marché, de la production, et des régulations gouvernant le domaine en Tunisie.
Ce mémorandum d’entente a été signé le 20 mai dernier à Washington entre la Tunisie, représentée par Mohsen Marzouk et les Etats-Unis d’Amérique, représentés par John Kerry (Ministre des Affaires étrangères). Cette signature, sous le regard du président de la République tunisienne, Béji Caid Essebsi, a provoqué une vague de controverses. Ces discussions argumentées autour du mémorandum d’entente se sont focalisées sur deux questions : Quelle qualité attribuée à Mohsen Marzouk lui permet de signer tel convention ? Et sur quoi porte ce document ?
Le « Security Assistance Monitor » a publié le 21 avril dernier un rapport sur l’aide sécuritaire américaine à la Tunisie. Revenant sur l’aide US à la Tunisie depuis 2011, et se projetant sur l’aide à venir, c’est surtout les ressources contenues par ce site qui sont intéressantes à plus d’un titre.
Si elle ne s’est pas encore exprimée sur sa politique étrangère, et principalement dans la région MENA, il est intéressant de voir comment sa position a évoluée vis-à-vis de la région, mais aussi de la transition démocratique tunisienne. Pour ce faire, Nawaat a contacté un panel d’experts spécialistes des relations tuniso-américaines qui nous livrent les contours de la future politique extérieure US en Tunisie et dans la région si Hillary Clinton accédait à l’investiture suprême.
Force est de constater que ce « partage » de compétence entre ces pays « amis » est peut être fortuit, mais laisse place à de nombreuses interprétations. Bien que tout porte à croire que c’est à Camp David que ce partage a été décidé, faisant, donc, des opérations terroristes sévissant en Tunisie « un prétexte » pour ces pays de s’ingérer, au plus profond, dans les affaires intérieures d’autrui, voire de s’en servir d’une base arrière, dans ce qui pourrait être la prochaine grande bataille des années à venir : la ruée vers l’Afrique.
Le manque de transparence d’Ennahdha autour de son accord avec Burson-Marsteller suscite des soupçons inévitables sur la transaction qui, au contraire d’encourager des «élections libres et équitables en Tunisie», pourrait, en fait, les miner. L’ambiguïté autour de l’aspect financier de la transaction, (“Frais à déterminer à une date ultérieure,” lit-on dans le document d’enregistrement officiel) est un sujet de préoccupation particulier, après la mauvaise gestion financière des partis, lors des dernières élections. En effet, certaines questions s’imposent : qui a financé ce projet ? De quel fond sera-t-il financé ? Quelles sont les modalités de paiement ?
Quand on écoute Obama, Cameron, Hollande et ces dirigeants occidentaux fustiger les terroristes et dénoncer la barbarie de l’Etat Islamique, on a envie de leur crier en face : « arrêtez votre comédie et vos bouffonneries, vos mensonges et vos entourloupettes ne leurreront plus personne. »
La Maison Blanche a publié, le 6 août dernier, un communiqué de presse relatif à la mise en place par les Etats-Unis d’Amériques d’un nouveau projet appelé « Initiative sur la gouvernance en matière de sécurité » qui ciblera six pays africains : le Ghana, le Kenya, le Mali, le Niger, le Nigeria et la Tunisie. L’initiative US propose une approche globale visant à améliorer la gestion du secteur sécuritaire et les capacités à faire face aux menaces.
Généralement les observateurs qui analysent objectivement tous les bouleversements qui tourmentent les peuples du Monde Arabe d’Orient comme du Maghreb, ont tendance à expliquer ce chaos, qui secoue aussi tant d’autres régions dans le monde, par l’échec supposé des politiques contradictoires, incohérentes et aberrantes des États-Unis. Cependant les évidences irréfutables conduisent à une toute autre vérité. Le chaos et la déstabilisation sont précisément le but recherché et le résultat constitue bel et bien une réussite et non un échec de ces politiques.
Plusieurs études viennent démontrer, aujourd’hui, la position qu’occupe la démocratie tunisienne par rapport à l’ensemble des pays de ce monde. En effet, prenant en compte plusieurs indicateurs, Le « Good Country Index » (l’indice des bons pays) et le « Fragile States index » (l’indice des pays fragiles) situent différemment la place occupée par la démocratie tunisienne au sein du monde.