Face à la crise migratoire, deux députées n’ont pas trouvé mieux que de proposer un projet d’intégration économique des migrants s’apparentant à de la “traite esclavagiste”. Alors que cette population subit d’ores et déjà de multiples formes d’abus.

Face à la crise migratoire, deux députées n’ont pas trouvé mieux que de proposer un projet d’intégration économique des migrants s’apparentant à de la “traite esclavagiste”. Alors que cette population subit d’ores et déjà de multiples formes d’abus.
Dans le sillage de la Révolution, Ennahdha est devenu l’acteur le plus important de la transition démocratique. Mais aujourd’hui, le choc est rude. Face au brutal revirement autoritaire, le parti est confronté à la crise la plus grave qu’il ait connue depuis des décennies.
Dans les luxuriantes et paisibles contrées de Ain Drahem se joue une tragédie humaine. Lâchés par la garde nationale à la frontière algérienne, les migrants peinent à survivre mais restent déterminés à revenir en Tunisie. La politique sécuritaire de Saied est non seulement inhumaine mais aussi défaillante.
Les arrestations de journalistes, d’avocats, et d’activistes de la société civile se suivent et se multiplient en Tunisie. Les accusations de trahison fusent des plus hautes sphères du pouvoir, alimentant les campagnes haineuses. C’est dans ce contexte que le ministère public a émis, jeudi 16 mai 2024, un mandat de dépôt contre Houssem Hajlaoui, militant des droits de l’homme, journaliste et ingénieur en informatique, dans l’attente de sa comparution devant le tribunal, le 23 mai courant.
Civil society activists and employees arrested, UN organizations vilified, media outlets—including Nawaat—targeted. Once again, the country’s migration crisis serves as pretext for the ongoing witch hunt led by President Kais Saied to suppress the voices of regime critics.
Des militants et employés d’organisations de la société civile arrêtés, des organismes onusiens vilipendés, des médias, dont Nawaat, ciblés. Encore une fois, la crise migratoire sert de prétexte pour encourager la chasse aux voix critiques envers Kais Saied.
Mis à jour le 23 mai 2024 De plus en plus de journalistes sont agressés, poursuivis en justice, et emprisonnés. La liberté de la presse est au plus mal. Et L’hostilité envers les journalistes s’est aggravée après le 25 juillet et la promulgation du décret-loi 54.
In the months after the 2011 Tunisian uprising, the Islamist party Ennahda emerged from the shadows of repression to win a comfortable victory in the first free elections, dominating in urban Tunis almost as much as it did in rural Tataouine. The party soon became the most important actor in the democratic transition. But now, in the face of a sharp authoritarian reversal, Ennahda faces its most serious crisis in decades.
La Méditerranée se transforme en cimetière, tandis que l’Europe entend externaliser la gestion de ses frontières, en soudoyant les États à ses portes méridionales et orientales. Les migrants dépouillés de leur humanité sont ainsi réduits à des chiffres macabres. Les journalistes du réseau Médias indépendants sur le monde arabe vous proposent une série d’articles exposant le prix exorbitant payé par les populations concernées, à leur corps défendant.
Cannabis users in Tunisia are facing a wave of repression that the country “has not seen since the Ben Ali era,” as one activist puts it. And President Kais Saied’s war on drugs serves as pretext for the reemergence of a police state.
Les consommateurs de cannabis en Tunisie font face à une répression « jamais vue depuis l’époque de Ben Ali », alerte un militant. La guerre contre les stupéfiants annoncée par Saied est le prétexte d’un retour en force de l’Etat policier.
Kais Saied is particularly generous when it comes to spouting off vague accusations. Ever loyal to his habitual fallback, conspiracy theories, the Tunisian president is quick to point a finger at certain “parties” without naming them, to throw verbal jabs and employ sarcasm as captured in videos diffused on social media. With all this verbal jousting, who has time to respect the rule of law anyway?