Assassinat politique 57

À la croisée des chemins

Le pays a été soudain rattrapé par l’actualité régionale, guidée par une nouvelle orientation géopolitique; ainsi, si l’oncle Ben décide que cet élan révolutionnaire qu’a constitué le printemps arabe doit s’éteindre, et bien ainsi soit-il !

Les vrais dangers qui guettent le Front Populaire

Depuis sa création en octobre 2012 et le formidable élan d’adhésions en son sein de tous les révolutionnaires qui ne voulaient voir la révolution tunisienne confisquée, jamais le Front Populaire n’a été autant menacé de dislocation à cause d’un brouillage de son message initial : « ni Nahdha, ni Déssétéra ».

LiveBlogging : Tunisie, le bras de fer des “légitimités”

Dernière mise à jour: Mercredi 31 juillet @1H30 Jeudi 25 juillet vers midi le député Mohamed Brahmi, démissionnaire du parti Echaab et fondateur du parti Attayar Achaabi était assassiné devant chez lui. Depuis des mouvements de protestations ont lieu dans le pays. Le bras de fer, débuté avec le lancement d’un sit-in, entre “légitimité des urnes” et “légitimité de la rue” continue.

Révolutions arabes : sortir de l’hiver sécuritaire

En Egypte et en Tunisie, les évènements politiques se succèdent avec une logique implacable : éviction des anciens despotes balayés par les révoltes populaires et pacifiques, ouverture d’un processus de démocratisation, victoires électorales assez logiques des islamistes, contestation du scrutin et des institutions démocratiques nouvellement formées par une opposition qui se targue d’être démocrate

La Tunisie postrévolutionnaire : Où va-t-elle ?

Mohamed Brahmi, le fondateur du « Attayar Achaâbi » et le leader du front populaire, a été assassiné le jour de la fête de la République, le jeudi 25 Juillet 2013 à 13 h, par balles devant son domicile de Tunis. Cet assassinat est le troisième du genre après celui Lotfi Nagdhet de Chokri Belaïd, tué également par balles en février devant chez lui.

La Tunisie à la croisée des chemins

Le printemps arabe est en train de dégénérer en Egypte ou en Libye, tandis qu’en Turquie l’Islam politique révèle les limites de sa solubilité dans la démocratie. Fort heureusement, notre chère Tunisie est encore, quant à elle, à la croisée des chemins. S’il est un peu tard pour faire marche arrière, il est encore temps de corriger le tir, malgré les tragédies humaines déjà survenues.

La Polit-Revue : Le Républicide

La République et le vivre ensemble peuvent-ils endurer un deuxième assassinat politique non élucidé ? Moins de 6 mois après le meurtre de Belaïd, cette fois c’est un « élucide » qui vient ébranler la foi en un processus de transition déjà bien mal en point, au pire moment qui soit. Mohamed Brahmi est mort sous les balles de la lâcheté, qu’elles soient celles du mercenariat ou du « mandat divin ».

Stop au tourisme politique

Aujourd’hui, la Tunisie est déchirée. Ses enfants sont au bord du précipice car les couteaux sont prêts à être tirés. Nous ne sommes plus très loin de l’irréparable. Et chacun pense être dans son droit, chacun croit que la justice est de son côté. Mais tous se trompent. La justice, ce n’est pas la haine ; la justice, ce n’est pas la guerre ; la justice, ce n’est pas la mort. La justice, c’est le glaive pour trancher, la balance pour soupeser et le bandeau pour ne pas être aveuglé par les apparences.

Pétition : Nous ne laisserons pas assassiner notre révolution

Nous, Tunisiennes et Tunisiens conscients de l’extrême gravité de la crise que traverse notre pays, refusons la reproduction des scenarii algérien et égyptien. Déterminés à résister à la guerre civile, à la contre-révolution et à la tentation d’un retour à l’ordre sécuritaire, nous sommes résolus à nous battre corps et âmes pour une solution collective, qui ne peut être que politique.

Qui est Boubaker Al-Hakim, tueur présumé de Mohamed Brahmi ?

Jihadiste en Irak, impliqué dans les événements du Mont Chaambi et dans l’affaire du dépôt d’armes de Mnihla, suspect d’avoir participé à l’assassinat de Chokri Belaïd… Boubaker Al-Hakim, que le ministère de l’Intérieur a présenté aujourd’hui 26 juillet comme le tueur de Mohamed Brahmi, est depuis longtemps connu des services de police français et tunisiens

Front Populaire ou « Front Démocratique »

Le front n’a pas soufflé sa première bougie, et il n’a même pas encore trouvé son rythme de croisière en se dotant d’une structuration permettant à l’ensemble de ses militants venant d’horizons divers, et dont c’est, pour la majorité d’entre eux, la première immersion dans une activité politique partisane.