Ennahdha 824

بعد سنة من الانتخابات: البرامج الاقتصاديّة وعود زائفة

بعد سنة من الانتخابات التشريعيّة والرئاسيّة، ظلّت الوعود مجرّد شعارات، إذ لم يتمكّن الرباعي الحاكم من تحقيق أدنى تقدّم في معالجة استمرار تدهور المؤشّرات الاقتصاديّة المختلفة. فلم يتجاوز معدّل النموّ خلال الأشهر التسعة الأولى من سنة 2015 نسبة 0.7%، ضمن نسق بطيء مقارنة بسنتي 2013 و2014، حيث لم يتمكن الاقتصاد التونسيّ من تجاوز نسبة نموّ تفوق 1%. وهو ما انعكس على الموازنات المالية، حيث حافظ الميزان التجاري على حالة العجز بنسبة 32% بقيمة 926 مليون دينار. وفي نفس السياق شهدت الصادرات للسنة الجارية تراجعا ب2.5%. أمّا المديونيّة فارتفعت ب3.5% ليبلغ اجمالي الدين الخارجي لتونس 30 ألف مليون دينار ممّا يستنزف 52% من الناتج المحلّي الخام. على المستوى الاجتماعيّ، استقرّ مؤشّر التضخّم عند مستوى 4.7% طيلة سنة 2015.

Louanges internationales du « consensus tunisien » : quelles conséquences pour l’opposition ?

Après l’inattendu prix Nobel de la paix, deux autres importantes distinctions internationales ont été délivrées coup sur coup cette semaine pour saluer ce qu’il est convenu d’appeler le modèle tunisien. Le 27 octobre, Béji Caid Essebsi et Rached Ghannouchi ont été faits lauréats du prix de l’International Crisis Group (ICG) des « pionniers en matière de construction de la paix ». Sayida Ounissi élue Ennahdha, Wafa Makhlouf élue Nidaa Tounes, relativement méconnues, et Yassine Brahim seront quant à eux décorés par L’Institut national démocratique pour les affaires internationales (NDI), annonce l’Institut américain le 28 octobre. Que récompense-t-on au juste, et quelle sera l’incidence de ces ornements, prestigieux mais probablement hâtifs, sur l’action de l’opposition ?

Éviction du ministre de la Justice : la tentation autoritaire

Via un communiqué au style télégraphique, la présidence du gouvernement annonçait le 20 octobre dernier avoir tout bonnement démis le ministre de la Justice Mohamed Salah Ben Aissa de ses fonctions. Une décision spectaculaire que ce dernier a expliquée par des divergences autour du projet de loi controversé du Conseil supérieur de la magistrature. C’est en réalité une accumulation de tensions qui semble avoir eu raison du ministre. Mi politique mi technocrate, le gouvernement Essid est rattrapé par son hétérogénéité.

أيّ رابطيين نكون؟ أيّ رابطة نريد؟

شهدت سنتا 2012و 2013 محاولات جهنّمية متنوّعة لسيطرة الإخوان المسلمين والوهابيين على مفاصل الدولة والمجتمع (الدكتاتورية الناشئة، دعاة الوهابية، غزوة المنقالة، غزوة السفارة الأمريكية، الإمارات الإسلامية، الشرطة السلفية، التكفير، سحل لطفي نقض، اغتيال شكري بلعيد ومحمد البراهمي، النسخ الأولى من مشاريع الدستور، التدافع الاجتماعي، حاكمية الشريعة…) وكان لا بدّ من كل القوى المناهضة للفاشية الزاحفة أن تستنهض قدراتها لإنقاذ المجتمع التونسي بمكاسبه التقدمية التي راكمها بتاريخه نضالا وحضارة ومن هنا كانت مبادرة الحوار الوطني لإخراج البلاد من الأزمة الحادّة وتجنيبها ما تطوّرت إليه الأوضاع في ليبيا ومصر. لم يتعلّق الأمر بانحراف سياسي او انخراط في مشروع حكم دون آخر بل كان ضرورة حياتية للإنقاذ الوطني وقطع الطريق أمام الدكتـاتورية الناشئـة.

L’arbitrage économique, ou l’arbre qui cache la forêt

Le projet de loi organique de réconciliation dans les domaines économique et financier devrait être examiné à l’Assemblée des représentants du peuple à la rentrée parlementaire, à partir du 27 août prochain. Si, comme le prédit désormais Rached Ghannouchi, « la loi passera après quelques amendements », la force de frappe de la nouvelle majorité parlementaire (près des trois quarts théoriques des députés) cache mal un isolement croissant de certaines élites politiques sur cette question précise, épineuse, et éthiquement polémique.

La nouvelle droite populaire

Fuites en provenance de la loi de finance complémentaire, cadeaux fiscaux aux hôteliers et aux plus privilégiés, projet de loi d’amnistie des anciens bénéficiaires de la corruption, invitation en grande pompe de Nicolas Sarkozy… Au gré des premiers pas du gouvernement Essid, le nouveau pouvoir dévoile ses tendances droitières sans équivoque. Mais les rumeurs non démenties de listes électorales communes avec Ennahdha aux élections municipales et le rapprochement avec le « Courant de l’amour » de Mohamed Hechmi Hamdi donnent à voir un autre aspect de ce que l’on pourrait qualifier de nouvelle droite populaire.

الحفاظ على نمط المجتمع التونسي…وعد أم توعّد؟

تعالت الاصوات المنادية بضرورة المحافظة على نمط مجتمعي معيّن طيلة فترة الحملات الانتخابية بل وأصبحت هذه الفكرة بمثابة معيار يجب الاعتماد عليه لاختيار من يمثلنا في البرلمان ومن الاجدر برئاسة الجمهورية. فتفاوت الاهتمام بهذه الفكرة بين مرور عرضيّ عليها من قبل الاحزاب اليساريّة وبين تركيز جوهري عليها في الحملة الانتخابية بالنسبة لحركة نداء تونس.

El Harak : entre orthodoxie du programme et audace de l’ex président

L’avenir proche dira si cette persévérance de Moncef Marzouki finira par payer, quoique la salle pleine de samedi laisse augurer de la garantie d’une valeur électorale sûre. Plusieurs facteurs et variables demeurent néanmoins inconnus, comme la rivalité du parti Attayar de Mohamed Abbou qui opère dans le même créneau de la gauche sociale, l’autre rivalité, depuis dimanche, de Hamadi Jebali, qui entend lancer son propre font politique et civil, ou plus généralement l’ombre du CPR, même si les visages familiers de l’ancien parti présidentiel se faisaient discrets samedi.

قانون الزجر: وثيقة ”تغوّل أمني“ غير دستورية لضرب الإعلام والحريات

يحمل مشروع قانون “زجر الإعتداء على القوات المسلحة” في طياته جملة من الفصول التي تتعارض مع ما جاء في دستور تونس الجديد من مساواة بين جميع المواطنين وحماية للحقوق والحريات والحق في الحياة. وسنقدم في ما يلي مقارنة بين بعض هذه الفصول وبعض فصول الدستور ما يثبت هذا التعارض غير المبرّر سوى برغبة بعض الأطراف في فرض نظام بوليسي يسعى التونسيون للتخلص منه.

راشد الغنوشي والسلطة والمثلية الجنسية، ماذا بعد ؟

لا يمكن الحديث عن التمشي السياسي لحزب حركة النهضة دون الحديث عن فكر مهندس هذا التمشي، زعيم الحركة راشد الغنوشي. الإنقسام الحاصل داخل الحزب والذي أدّى إلى استقالة بعض أهم مؤسسيها مثل حمّادي الجبالي، هو أكبر دليل على أن البقاء في هذا الحزب ليس للأقوى، بل للأكثر قدرة على هضم قرارات “الشيخ” المتغيرة بتغير طبيعة علاقاته وصداقاته مع بقية القوى السياسية في البلاد والرضوخ لها دون شروط أو بعنوان البراغماتية التي أسس لها الشيخ نظرياته في الإسلام السياسي.

Terrorisme : les meilleures marches sont les plus courtes

La Tunisie s’apprête en ce dimanche 29 mars à s’offrir « sa » marche républicaine. Sorte d’effet contingent de la mondialisation, le concept se ritualise de part et d’autre de la méditerranée. Mal inspiré, le nouveau pouvoir tunisien pousse le mimétisme jusque la division en deux marches distinctes : celle des puissants, et celle du peuple. Sécurité et photogénisme oblige…

Médias – Attaque du Bardo : Al Jazeera confirme sa vocation partisane

Largement accusée de partialité par le camp séculier et par de nombreux politologues et analystes médias, Al Jazeera leur a donné encore une fois raison avec « Au-delà de l’information », une émission quotidienne de débat politique. Retransmise sur la chaîne qatarie à partir de 19h30 (Heure de Tunis), elle s’est donnée pour mission de traiter à chaud l’attaque du Musée du Bardo tout en privilégiant doublement le leader islamiste Rached Ghannouchi.

Partis politiques : Y a-t-il un après Essebsi – Ghannouchi – Marzouki ?

C’est l’un des effets oubliés de la transition. En remportant des élections pour les uns et en les perdant pour d’autres, les grands partis politiques tunisiens vont devoir renouveler leurs leaderships. Un processus qui se fait dans la douleur, voire dans le chaos, comme en témoignent les interminables déboires que connait Nidaa Tounes depuis la vacance de sa présidence. Aujourd’hui le parti donne à voir le spectacle de ses différends claniques en prime time, sur les plateaux télé.

حكومة الصيد والأربعون عضوا: بين المحاصصة الحزبية وتداخل الإختصاصات

أحدثت تركيبة حكومة الصيد انقساما داخل حزب النداء. رفض بعض مكونات هذا الحزب لمشاركة حركة النهضة لم ينجح في إسقاطها. ورغم أن الخيار كان سانحا منذ البداية لتجنب هذه الشراكة بضم حزب آفاق إلى الإئتلاف الحكومي بما يمكن من نيل ثقة مجلس النواب، إلا أن تجاهل هذا الحزب في البداية أشّر إلى وجود “مناورة” سياسية الهدف منها هو الإيحاء بأن مشاركة النهضة “حتمية” رغم أن مؤشرات هذا التحالف كانت واضحة منذ رفض راشد الغنوشي لإقصاء التجمعيين وفتحه الباب على مصراعيه أمام الباجي قائد السبسي لترأس البلاد.

Il n’y a d’islam que soufi !

Il suffit ici de noter que la terre maghrébine est ardente, au sens où elle a été le séjour élu de nombre de ces musulmans spiritualistes que furent les soufis. On n’y trouve pas un seul village sans son marabout. C’est, d’ailleurs, pour cela que les intégristes wahabisants n’ont de cesse de s’attaquer au seul pouvoir en mesure de s’opposer à leur machinerie diabolique consistant à contrôler le cerveau musulman, à savoir l’islam soufi.

Au nom des libertés : Les éléments de langage de Rached Ghannouchi, Tahar Ben Hassine et les autres !

C’est du déjà vu. Des politiques qui prêchent «la loi de la jungle» pour soutenir le parti pris éhonté des médias dominants contre la HAICA. Sous couvert de défense de la liberté d’expression et de l’information et du pluralisme, voilà que des groupes d’intérêt nous serinent des éléments de langage qui ne trompent que les nostalgiques de l’ancien système.

HAICA-Des ONG tunisiennes appellent le parti Ennahda à cesser de prêcher la loi de la jungle

Des ONG tunisiennes appellent le parti « Ennahda » à cesser de prêcher la “loi de la jungle” dans le paysage audiovisuel tunisien (vr. AR-FR).

Les organisations non gouvernementales, soussignées, estiment que la récente déclaration du parti Ennahda, dénonçant la décision de la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) de suspendre la diffusion de certains médias audiovisuels non autorisés, est une incitation à appliquer la “loi de la jungle” dans le paysage audiovisuel en Tunisie.